Semaine 1 : Chapitre 1 à 7

malethane a écrit:

Je crois que tu es la première à exprimer que cette partie "exposition" te semble trop longue :

Je l'avais aussi plus ou moins suggéré en parlant des côtés moins séduisants de l'histoire. Pour une deuxième lecture, et avec le découpage que nous avions adopté, cela semblait encore plus frappant. Nous en étions au tiers et étions à peine arrivés en Italie, alors que j'attendais avec impatience les scènes qui allaient s'y dérouler.

Aaaaaaahhhhhhhhhhh je viens de perdre tout ce que j'avais écrit

Testifly a écrit:

Encore en retard, comme d’habitude, je devrais aller prendre le thé avec le lapin d’Alice Au Pays Des Merveilles parce que je suis sûre qu’on serait super potes !

Oh la la... Moi aussi je suis très en retard

Je vais essayer de faire court, car ayant lu avec grand plaisir vos discussions (j'adore les lectures de groupe pour ça ! ) je n'ai pas grand chose à ajouter !

C'est une première lecture pour moi (en VF), et je n'ai jamais vu le film. Donc une réelle découverte. J'ai beaucoup apprécié cette première partie, je n'ai pas vu passer les pages et j'ai dû freiner violemment pour ne pas continuer sur ma lancée !!!!!
J'aime la légèreté du ton, la confrontation de ces personnalités si différentes qui rend à mes yeux le roman si agréable à découvrir.

De mon côté, je n'ai pas trouvé l'entrée en matière longue. Au contraire, j'ai trouvé intéressant le temps pris pour nous présenter cette situation de départ, le temps que nous fassions connaissance avec les protagonistes, que nous comprenions aussi bien ce qui les a poussées à organiser ce voyage, voir que ce n'était pas du tout évident d'ailleurs !!!

Pour répondre à la question de Serendipity, je ne m'identifie à aucune de ces quatre femmes, mais pour l'instant, je les perçois en binômes. Un binôme de personnages principaux, composé de Mrs Wilkins et de Mrs Arbuthnot, les organisatrices du voyage, qui sont, j'ai l'impression, les femmes sur lesquelles on en "sait" le plus (même s'il y a énormément de zones d'ombres). De l'autre côté, l'autre binôme, lady Caroline et Mrs Fisher, pour lesquelles je ressens beaucoup moins d'empathie, et que je trouve passablement désagréables (elles arrivent avant tout le monde pour s'attribuer les meilleures chambres...). D'ailleurs, j'adore le passage où est décrit le voyage de ces deux dames

Chapitre 6 a écrit:

Dès Calais, elles avaient cru se reconnaître. Leurs soupçons s'étaient trouvés confirmés à Paris, puis à Modane, et à Mezzago elles avaient dû déployer des ruses de Sioux pour prendre des voitures séparées qui avaient quitté Castagneto roue dans roue. Pourtant, lorsqu'il avait fallu quitter la route pour descendre l'escalier devant l'église, les deux dédaigneuses avaient été contraintes de joindre leurs forces.

Pour moi, c'est Mme Fisher qui remporte la palme de la personne la plus désagréable de l'histoire avec ses rhumatismes qui sont une excellente excuse pour se faire servir et imposer ses volontés...

J'avoue que je n'ai pas non plus remarqué le personnage de Mr Briggs... Je verrai bien comment il apparaît de nouveau dans la suite de l'histoire !


J'en profite aussi pour remercier Serendipity pour les photos de Portofino (les couleurs sont assez incroyables et l'opposition avec Londres encore plus flagrante) et Les Yeux Noirs pour l'arbre de Judée (je n'avais en effet pas la moindre idée de ce à quoi il ressemblait !!!)

Merci Testifly et Artémis pour vos commentaires que j'ai lus avec grand intérêt. Je fais partie de celles qui n'ont pas trouvé la partie angalise trop longue (je trouve qu'elle agit un peu comme un teasing, on sait ou on pressent que ces deux femmes vont vivre un mois d'avril qui va changer leur vie, et l'auteur prend son temps pour nous y amener ... c'est aussi une manière de faire contraster le gris de Londres en février et les couleurs de l'Italie au mois d'avril )

J'espère que d'autres "retardataires" viendront encore nous rejoindre ici (la boutique est ouverte tout l'été )

serendipity a écrit:

je n'y ai pas vu un "coup de foudre" de la part de Mr Briggs mais plus une attirance envers une figure maternelle

On a raison toutes les deux, certainement, car notre Mr Briggs semble un peu dans la

confusion des genres: