Shakespeare à l'honneur à Lambton en 2011 : challenge Hamlet

J'ai eu beaucoup de plaisir à lire tes commentaires, Miss Margaret.

Citation :

En gros, grâce à Shakespeare on apprend qu'on peut devenir discipliné, intelligent, respectueux, et avoir de meilleures performances sportives Rolling Eyes (mouais)et tout ça en 6 semaines.

On dira que c'est une approche américaine.

Je pense que tu pourras poster tes commentaires sur l'adaptation avec Mel Gibson directement sur le topic de la pièce. Pas sûr que je te lirai tout de suite, par contre. J'attendrai peut-être d'avoir vu moi aussi cette version, qui est sur ma PAV.

Premier acte du challenge pour moi: lecture de la pièce.... c'est fait

en plus je m'entraîne à mettre un lien grâce aux bons conseils de mimidd dans le topic ad hoc!!!!

Je viens de me rendre compte que j'ai oublié d'indiquer mon avancée dans le challenge. Mais peut-être ne suis-je pas la seule à avoir oublié ? Je constate simplement qu'il y a peu de posts à ce sujet

Pour moi aussi, la première partie est faite avec la lecture de la pièce.
Première adaptation de vue également (celle de Branagh).
Prochaine étape : revoir le film de et avec Laurence Olivier

Merci d'avoir fait remonter ce topic, Tatiana. C'est vrai que c'est bien de faire le point de temps en temps. Il y a peu de posts, mais je suis sûre que tout le monde avance.

Après avoir lu ton post sur l'adaptation de Branagh jeudi dernier, j'ai vu la version datant de 2002 avec Campbell Scott. J'essaierai de poster un commentaire demain. Et puis j'ai aussi vu la comédie musicale The Lion King cet week-end, ça compte, non? Avec The Prince of Jutland vu il y a quelques semaines, on peut dire que je suis bien avancée du côté film.

Il me reste à prévoir une autre adaptation, j'hésite entre la version Olivier et celle avec David Tennant. Dans ces cas là, il ne faut même pas essayer de choisir, non?

Je viens de finir "Claudius et Gertrude" de John Updike.
J'ai beaucoup aimé ce roman, d'une lecture extrêmement agréable et claire, qui ouvre la porte sur la pièce de Shakespeare. L'auteur, s'inspirant de textes anciens, fait revivre devant nous Gerutha, la mère d'Hamlet, et ses deux maris, Horvendile et son frère Fengon, enracinant ainsi la tragédie d'Hamlet dans son terreau familial , lui donnant par là une réalité concrète et moderne.
Le roman est séparé en trois parties, dans chacune d'elles les noms des personnages évoluent , Gerutha et Horwendil, Feng, puis Geruthe et Horvendile et Fengon, et enfin Gertrude et Claudius, puisque Horvendile est mort. Le roman est situé au Danemark en des temps anciens, mais il est parfaitement moderne par l'étude clinique de l'évolution des personnages, dont on peut penser qu'ils pourraient être nos contemporains par l'humanité même des passions qui les habitent.
Gertrude mariée sans enthousiasme à 16 ans à Horvendile, pour des raisons politiques, développe peu à peu une insatisfaction fondée sur l'ennui d'une vie trop ordonnée où elle n'a pas de vraie place, bien qu'elle soit la Reine, où elle ne peut développer sa personnalité, et on retrouve là la démarche intellectuelle classique de la frustration à la fois sexuelle (Horvendile n'a pas l'air d'être un "coup" terrible) et mentale : elle étouffe et cherche inconsciemment quelque chose qui la ferait exister en tant qu'individu. (son mari lui fait le reproche de

Citation :

"lire trop de romans gaulois immoraux, ils feraient de l'adoration stérile et oiseuse la première affaire de la vie"

)
Chacun sait qu'une femme dans cette recherche a toutes les chances de trouver un autre homme comme solution à ses problèmes !
Le frère de son mari, qu'elle a peu vu, car il est devenu une sorte de mercenaire que son épée a mené jusqu'à Byzance en passant par Venise, lui a manifesté depuis toujours un certain intérêt, et elle a senti depuis longtemps qu'il partait car ses sentiments n'étaient pas avouables. Il est donc plus séduisant ((

Citation :

"Bien que plus jeune qu'Horwendil, il avait l'air plus vieux, plus trempé. Il avait mariné dans un extrait de saturne"

)Mais la maturité arrivant, Gertrude se laisse couler dans cet amour interdit, et nous avons là la description de l'adultère classique, avec ses moments de remords et d'extase, adultère qui va conduire Fengon au meurtre (passage saisissant d'intensité)car le mari a tout découvert, et il faut agir dans l'urgence, avec la complicité de Corambis (Polonius).
La troisième partie est courte, car la tragédie shakespearienne se profile nettement : Gertrude est remariée avec son amant, qui est maintenant un mari et a perdu par là beaucoup de la poésie de l'adultère, et bien qu'ignorant le crime commis, elle sent confusément que le mari trompé n'est pas en repos et réclame.
Hamlet (Hamblet) est en quelque sorte l'Alésienne de ce livre, car si il est mentionné souvent, si il est le souci de sa mère, qui n'arrive pas à l'aimer ni à le comprendre, il n'intervient jamais directement, l'auteur le place à l'Université à l'étranger, il "prend corps"à la toute fin seulement où il assiste à la cérémonie d'intrônisation de Claudius, et où celui-ci lui intimant l'ordre de demeurer au Danemark, il prononce la seule phrase du livre : "je ferai de mon mieux pour vous obéir". Cependant, à travers les doléances de Gertrude, les commentaires à son sujet de Polonius et d'Ophélie (décrite depuis le début comme un être fragile)on devine qu'Hamlet a déjà dû voir le fantôme de son père (un valet prétend l'avoir aperçu dans un couloir, raconte la reine)et qu'il a déjà cette attitude versatile et partagée de celui qui n'arrive pas à choisir une conduite ferme.
Bien sûr tout au long de la lecture, nous qui savons ce qui va suivre nous avons un double regard sur les personnages et leur vie : car nous voyons l'écho que chacune de leur décision va avoir dans l'avenir, particulièrement dans le dernier paragraphe, lorsque Claudius, satisfait d'avoir eu le dessus sur Hamlet dont il voudrait être le père,

Citation :

"debout pour faire sa sortie, déclara d'une voix retentissante que la gentillesse du libre consentement d'Hamlet souriait tant à son cœur que, chaque fois ce jour-là qu'il lèverait sa coupe à la santé de quelqu'un, les grands canons l'annonceraient aux nuages. Debout à côté de lui, sa reine rayonnait de bonté rosée, le visage illuminé de fierté devant la performance de son roi. Il prit sa main arrangeante dans la sienne, serra son sceptre solide dans l'autre. Il s'en tirait à bon compte. Tout irait bien "

Et nous pouvons penser : maintenant le rideau peut se lever, la vraie histoire va commencer !!!

Pour l'instant, je n'ai vu que le film chinois inspiré d'Hamlet et lu ce livre, je suis à la bourre !!

Merci pour ton impressions clinchamps, je n'ai pas encore choisi la version dérivée que je vais lire et je suis à l'affût d'avis pour m'aider à me décider.

Merci pour ces commentaires, Clinchamps. J'aime bien le fait que le romancier a en quelque sorte pris parti, dans le sens où il a inventé quelque chose de fort (un adultère qui n'est pas vraiment suggéré par la pièce de Shakespeare) pour créer un préquel qui s'insère dans la trame originelle tout en étant très moderne, comme tu le dis.

Citation :

nous qui savons ce qui va suivre nous avons un double regard sur les personnages et leur vie : car nous voyons l'écho que chacune de leur décision va avoir dans l'avenir

C'est un peu l'idée du marathon : arrivons-nous à être captivés alors que nous connaissons l'histoire (ou la suite) et les personnages? C'est le défi auquel s'exposent ceux qui écrivent des suites, des préquels, des adaptations ou des fanfictions.

J'ai lu "The Black Prince" de Iris Murdoch et je ne regrette pas mon choix!!!!
Je poste mes impressions dans le topic ad hoc!!!!

Lecture à venir : Claudius et Gertrude

et aaarrrggghhh!!!!!! toujours les visionnages à programmer.....

Miriel, tu as déjà pas mal avancé, comparé à d'autres.

J'ai mis à jour le post d'ouverture avec les liens vers les derniers commentaires. N'hésitez pas à me houspiller si j'ai oublié quelqu'un.

Moi j'ai encore pas mal de choses à mon programme. Je viens de commander A Midwinter Tale en dvd, je dois poster un commentaire sur la BD Kill Shakepeare et j'ai encore les version Tenant et Gibson à regarder. Sans compter les divers livres.

J'avoue que je n'ai pas trop eu le temps d'avancer dans le challenge () mais j'ai quand même eu l'occasion de regarder Withnail and I avec une amie, film qui nous a laissées un peu perplexes Il s'agit d'une comédie assez grinçante située dans les années 60, dans laquelle deux jeunes acteurs au chômage décident, sur un coup de tête, de quitter Londres pour passer quelques temps à la campagne. S'ensuit toute une série de scènes plus absurdes les unes que les autres avec, entre autres, des gens du cru pas très accueillants, de la pluie, un oncle un peu trop accueillant, de la pluie, des excursions sous la pluie, de la pluie, un scandale dans le salon de thé local, de la pluie, et un retour à Londres (sous la pluie ). Ce film est apparemment considéré comme culte en Grande-Bretagne ; c'est vrai que les acteurs (Paul McGann et Richard E. Grant en tête) sont excellents et que certaines scènes sont hilarantes (mais aussi émouvantes, comme la scène finale ), mais il faut avoir un solide sens de l'humour british pour l'apprécier pleinement ! (sans oublier le fait que le DVD anglais n'a pas de sous-titres, ce qui a légèrement compliqué les choses étant donné les accents/état d'ébriété prononcé de certains personnages...)
Pour en revenir au challenge, Withnail and I n'a finalement pas grand-chose à voir avec Hamlet, mis à part le fait que Withnail déclame la tirade "What a piece of work is a man!", tirée de la deuxième scène de l'acte II, dans la dernière scène du film

A part ça, il me reste encore à regarder la version filmée de la pièce avec David Tennant dans le rôle-titre, et à lire Sauvez Hamlet ! que je n'ai toujours pas eu le temps de me procurer

J'ai vu Hamlet 2000 avec Julia Stiles et Ethan Hawke y a un an à peu près. Je ne sais pas si j'ai le droit de participer au topic vu que je me suis pas inscrite au challenge qui a commencé avant mon inscription à l'auberge mais bon voici mes impressions:

J'ai détesté ce film. Peut être parce que je l'ai vu après celui de Kenneth et que, à mes yeux, ce type est Dieu quand il s'agit d'adapter du Shakespeare mais franchement, je vois pas l'intérêt d'avoir fait un tel film.

Hamlet dans un monde 'futuriste'...ou pas. C'est au début des années 2000 et je sais pas ce qui a pris au réalisateur mais on dirait plus que c'est fait au milieu des années 80 vue les vêtements de tout le monde. Horreur.

Le jeu de Hawke est passable. Je suis un peu dure là, mais je l'ai trouvé trop mélancolique, pas assez fou (again, je sais que je compare avec Kenneth mais impossible de pas le faire) pas très Hamlet, à mon goût. Julia a fait une Ophélia pitoyable. Je m'attendais à mieux de sa part.

Les dialogues sont directement pris de la pièce avec des trucs en moins ici et là pour faire moins théâtrale j'imagine. C'est du Shakespeare déclamé avec des fringues des années 80/90s dans un New York tout en acier et ciel gris et compressé pour tenir 2h et pas plus.

Je m'attendais à mieux, ça m'a franchement déçue et laissé une impression général de couleurs improbables et de performances moyennes.

A oublier.

Merci pour ton avis sur Withnail and I, Fauvette. Je ne vais peut-être pas le mettre dans mes priorités, je ne suis pas sûre d'avoir le sens de l'humour assez solide.

Bien sûr que tu as le droit de participer, Serpencia. Et encore plus avec un avis sur un film que personne n'a encore commenté. Cette version ne semble pas avoir enflammé les foules à l'époque, ton avis semble confirmer les doutes émis par d'autres. Merci d'animer le marathon, qui se languit quand même pas mal.

D'ailleurs, je viens de me rendre compte que je n'ai pas donné d'avis sur Hamlet avec mel Gibson Bon je revisionne et cette fois-ci je poste promis!!!

Cool, j'ai hâte de lire tes commentaires, Miss Margaret.

Coup de pression

Plus sérieusement, dans la liste des dérivés tu proposes Ophélie de Rimbaud, si je ne me trompe pas, il s'agit d'un unique poème c'est ça? si oui, pareil, je posterai un avis d'ici peu.

Pas de pression, non, juste un petit encouragement. Et si l'avis tarde, pas bien grave, on a tous nos problèmes de gestion du temps.

Pour Ophélie, il s'agit bien d'un unique poème.

Voilà, je crois que j'ai fini d'"étudier" le poème de Rimbaud, Ophélie. Avant de me lancer, je ne sais pas trop quoi vous dire, parce que je n'ai pas souvenir d'avoir "interprété" un poème. C'est super dur. Alors ok , celui -ci n'est pas non plus compliqué mais j'ai quand-même été chercher la signification de certains mots par exemple certaines fleurs ou plantes pour comprendre "l'image". Je pense que ce que j'ai compris c'est un peu....comment dire ...tordu j'espère que vous serez indulgentes J'avoue j'ai fait quelques recherches sur l'analyse du poème mais j'ai eu l'impression à un moment d'être "spoilée" donc j'ai mis ça de côté. Ne vous étonnez pas si vous trouvez que mon avis ressemble à celui de certaines analyses trouvées sur le net mais à force j'ai du faire inconsciemment, un mix. Je mets tout ça au propre et je vous reposte ça plus tard (normalement dans la soirée ou au pire demain).

Tu peux déjà compter sur mon indulgence Miss Margaret, parce que je te trouve très courageuse d'avoir opté pour l'analyse de ce poème . Cet exercice me rappelle les disserts et autres commentaires qu'on devait faire en Première, qui ne me plaisaient pas beaucoup . Donc, chapeau !

Pour continuer dans le challenge j'ai regardé le film de et avec Laurence Olivier, j'irai poster mes impressions sous peu.

Je m’excuse par avance si je n’utilise pas les bons mots littéraires mais mon « analyse » est un travail d’amateur .

Spoiler:

En vue d’ensemble, on constate que le poème est divisé en 3 parties : une partie calme, puis une qui s’accélère pour se terminer avec douceur. Si on pousse plus loin (histoire de me la jouer intello ), ça reprend le rythme de la pièce (bon en même temps ça reprend le rythme de la plupart des pièces, films, livres mais faites-comme si j’avais découvert quelque chose d’incroyable).

Dans la première partie, Rimbaud pose le cadre. Il y a 3 thèmes utilisés : la couleur, la nature, le calme.
3 couleurs sont mis en avant le blanc, le noir et le vert.
Le blanc est souvent associé à Ophélie et renvoie une image de pureté, innocence, virginité,
Le noir est associé au fleuve, qui prend l’image d’un tombeau, des ténébres, de la mort.
Le vert n’est pas a proprement parlé présent ou écrit mais est mis en valeur par l’utilisation de mots qui renvoient à la Nature. Nénuphar, saules, aunes, roseaux Lys…
Le rythme lent et Rimbaud utilise les mots comme «calme, lentement, douce, murmure, mollement… » pour accentuer.

Dans cette 1ère partie impossible de ne pas voir les tableaux d' Alexandre Cabanel et John E.Millais.

Spoiler:

La deuxième partie :
On a l’impression qu’il y a une certaine colère de Rimbaud. Les points d’exclamation donne une intonation montante (merci Wiki qui me souffle les mots que je ne trouve pas) tout s’accélère le vocabulaire utilisé est plus « dur » : « tu mourus, emporté, tordant, bruits immense râle » Il y a aussi un certain reproche du poète envers Ophélie : naïve qui succombe au « pauvre fou » comme « une neige au feu » (c’est beau .)

La fin semble immortaliser Ophélie. Rimbaud l’écrivait déjà plus haut « voici plus de mille ans » et en faisant quelques recherches j’ai trouvé que le mot « saule » semble signifier l’immortalité.
On a l’impression qu’elle hante les fleuves.

Voilà. Désolée du retard, et n’oubliez pas que je ne suis pas du tout habituée à ce genre d’exercice . En relisant, j’ai l’impression de ne pas avoir fait grand chose

Miss Margaret a écrit:

j’ai l’impression de ne pas avoir fait grand chose

Tu rêves ou quoi, ma belle? Tu viens de nous donner une analyse personnelle d'un des plus beaux poèmes du meilleur des poètes de la terre entière, lui même inspiré par la meilleure des pièces du meilleur dramaturge de l'univers. Comment ça je ne suis pas objective?

Merci beaucoup pour ces commentaires très intéressants. Et pour ta participation régulière au challenge.

Merci Merci

Bravo pour ton analyse Miss Margaret, c'est très clair et très intéressant. Je suis d'autant plus contente de la lire que
je n'ai jamais été particulièrement attirée par la poésie et que je ne connaissais pas ce beau poème.
A la lecture du roman, je n'avais ressenti que peu d'empathie pour Ophélie, mais je trouve que Rimbaud la rend très touchante.

Bravo Miss Margaret!
J'ai aimé ton analyse très claire et je retrouve avec bonheur un poème que j'ai étudié au lycée et qui m'avait beaucoup marqué à l'époque.... mais quel poème de Rimbaud ne me marquerait pas?

Alors que dans la pièce de Shakespeare, Ophélie n'est presque qu'une apparition, un rôle de quantité relativement mineure, ce poème ainsi que les tableaux qu'elle a inspirés tout au long du 19ième siècle, l'ont immortalisée à jamais...
C'est un destin hors du commun que celui de ce personnage devenu mythique! Merci Miss Margaret de nous le rappeler!

Remontée de topic avec mon entrée en lice (bien tardive je m'en excuse ) pour le challenge Hamlet .

Je viens de poster mon humble avis sur la nouvelle "Gertrude donne la réplique" de Margaret Atwood dans le topic de la dame (ici).

Cette nouvelle ne fait que trois pages, donc je peux la faire parvenir à celles qui souhaiteraient la lire dans le cadre du challenge mais qui auraient des difficultés à se procurer le recueil ... contact par MP le cas échéant

J'ai aussi posté mon avis sur la version muette de 1920 de Hamlet (film dans lequel Hamlet est une femme ) ici

Et quitte à rejoindre le challenge tardivement , je commence par m'attaquer aux pistes non encore explorées par mes petites camarades Ensuite, je viendrai lire ou relire vos critiques pour profiter de votre travail et, j'espère rebondir sur vos avis

Tiens vous me rappelez que j'y étais inscrite et je n'ai RIEN fait! la honte