James McAvoy

Fearless a écrit:

Pénélope est à voir comme un conte de fées... donc s'il y a des scènes nunuches, c'est normal

Euh... pour moi, l'excuse est un peu facile. Je connais des masses de contes de fées qui n'ont aucune scène nunuche. Heureusement, d'ailleurs, car sinon je ne les aurais jamais racontés à mes enfants.

Double post mais James le vaut bien. Voici un lien vers une longue interview parue ce week-edn dans le Timesonline. Je ne sais plus si on en a déjà parlé mais James McAvoy joue au théâtre à partir du 30 janvier. L'entretien revient sur sa carrière et aborde entre autres les raisons qui lui font choisir l'un ou l'autre projet. Dans un langage très imagé, l'acteur répond avec beaucoup de naturel et n'hésite pas à contourner les questions trop privées.

La bonne nouvelle, c'est que la programmation de la pièce est prévue jusqu'au 9 mai. Je ne pensais pas que c'était si loin, il est bien possible que mes plans londoniens s'adaptent à cette nouvelle donne.

Cat pour toutes ces informations!
Je ne savais pas que James allait jouer dans une pièce de théâtre cette année!
En tout cas, si tu vas à Londres, j'espère que tu pourras l'admirer sur les planches!

Clinchamps, je déplace ton commentaire sur State of Play dans le topic de la mini-série, ce qui évite par la même occasion le choix arbitraire du topic de l'un ou l'autre acteur lambtonien.

Mon dieu, ce topic était tombé bien bas, c'est le moment d'un petit up. J'ai donc eu la chance de voir Three Days of Rain samedi dernier et il faut bien que j'essaie de trouver les mots pour parler de la profonde impression que m'ont laissé tant la pièce que la prestation de James McAvoy.

Essayons la pièce d'abord. Deux actes, deux époques, deux fois trois protagonistes, joués par les mêmes acteurs. Dans le premier acte, on rencontre un frère et une soeur, Nan et Walker, ainsi que leur ami d'enfance, Pip, qui se retrouve pour régler la succession du père des deux premiers, qui était le meilleur ami du père de Pip et avait travaillé en étroite collaboration avec lui, tous deux étant architectes. Walker se trouve en possession du journal de son père, couvrant une période cruciale, les fameux three days of rain. Ce document de même que les dispositions prises par le père incitent Nan et Walker à faire diverses suppositions sur les évènements de l'époque.

Dans le deuxième acte, les mêmes acteurs jouent le père et la mère de Nan et Walker et le père de Pip. Les personnalités en présence ne sont pas exactement celles auxquelles on s'attend après avoir écouté l'interprétation de faits par la jeune génération, ce qui fait tout l'intérêt de la pièce. Intérêt d'ailleurs relevé par le fait que les acteurs jouent chacun deux rôles et doivent en quelques minutes se mettre dans la peau de quelqu'un de tout à fait différent.

Ce qui frappe dans le premier acte, c'est l'importance des apartés. Les acteurs s'adressent directement au public pour des explications assez longues mais ça passe très bien. Autre point marquant, l'alternance de rires et de moments remplis d'émotion. Et comme la pièce joue sur les interprétations, c'est très intéressant de voir les déformations causées par la distance par rapport à la véritable situation.

Tout ceci permet vraiment d'apprécier l'intensité du jeu des acteurs et je dois dire qu'à ce petit jeu, Jamesinou fait preuve d'une belle maestria et d'une présence certaine. Je suis très contente d'avoir pu le voir sur scène. Je partais déjà convaincue mais je dois dire que je ne m'attendais pas à être aussi remuée. Ce jeune homme sait décidément faire passer les émotions.

Pour vous mettre en bouche, une interview avec les trois protagonistes :