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Sujet: Re: Favorite musique classique... Lun 11 Mai 2015 - 14:34
Aaah la chance Clinchamps !
Moi j'y retourne un samedi de début juin. Ce sera un concert autour de la guitare (mon frère m'accompagne, il a fait plus de 10 ans de guitare classique) avec des morceaux de Milhaud et Piazzolla. Le dimanche se jouent le concerto d'Aranjuez et les Bacchianas brasilieras de Villa Lobos (mais je vais déjà au théâtre le dimanche donc impossible - même si je rêverais de voir le concerto d'Aranjuez ). Je suis d'autant plus enthousiaste que le chef est en fait une chef d'orchestre (une femme chef d'orchestre, c'est rare ! ), à peine trentenaire, et magnifique avec ça, si on en croit les photos.
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Lun 11 Mai 2015 - 15:47
Finalement, je suis allée y voir et il y aura le concerto pour violoncelle de Dvôrak et la symphonie N°1 de Brahms (qui n'en a fait qu'une d'ailleurs ! ) sous la baguette d'Emmanuel Krivine et Alisa Weileirstein au violoncelle. Je sais déjà que je vais préférer la direction de Krivine à celle de Jarvi ! Et le 17 juin, c'est la 9ème de Beethoven !! avec les chœurs et tout le tremblement !!
Annwvyn Subtle scent of rain
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Lun 11 Mai 2015 - 15:57
Clinchamps, je crois que Brahms a quand même composé d'autres symphonies (d'après Wikipédia, il en a composé 4).
Je t'envie énormément, j'adorerais voir la 1ère symphonie de Brahms. Dans Nodame ils en parlent beaucoup, ils disent que Brahms a mis environ 25 ans à la composer mais que "quand on écoute cette symphonie, on se dit qu'il n'a pas perdu son temps."
Ysabelle Stardust Reveries
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Lun 11 Mai 2015 - 17:50
Merci pour l'info Annwvyn. Clinchamps, je t'envie aussi et tant pis si c'est un péché capital. Je lirai avec plaisir et d'avantage de jalousie, tes commentaires.
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Lun 11 Mai 2015 - 18:35
j'avais entendu dire que vu le temps qu'il y avait passé, il n'en avait pas fait d'autres, mais si Wiki le dit ! Je rajoute qu'en juin, en plus de Beethoven il y aura une symphonie de Chostakovitch... vraie découverte pour moi !
Annwvyn Subtle scent of rain
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Jeu 14 Mai 2015 - 11:48
Du nouveau du côté de l'orchestre philharmonique de Berlin... ou pas ! La longue concertation de lundi a échoué, et le vote est remis à une prochaine échéance . Ca doit être vraiment passionnant d'assister au débat !
Ce matin, je suis d'humeur Tchaikovsky. J'ai écouté l'Ouverture 1812, et c'est décidémment un drôle de morceau. Entre la Marseillaise un peu malmenée, les coups de canons de la fin, les passages tristes et d'autres simplement champêtres, c'est varié, un peu déconcertant, mais très chouette.
Et sinon, il y a la valse de la Symphonie n°5, tout à fait charmante.
Petit Faucon Confiance en soie
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Ven 15 Mai 2015 - 14:06
merci Annwvyn pour les deux morceaux de Tchaïkovsky
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Ven 15 Mai 2015 - 14:20
Magnifique concert mercredi soir, à la Philharmonie, avec Dvorak et Brahms, sous la direction à la gestuelle virevoltante et très imagée d'Emmanuel Krivine... Il a fait applaudir les différents pupitres, et le timbalier a eu son ovation, car dans la symphonie de Brahms il a une partition importante !! Je m'intéresse au timbalier grâce à Nodame... de plus je l'avais sous les yeux, je pouvais voir ses choix de marteaux, comment il collait son oreille sur la peau pour régler constamment la tension... Très intéressant !
Annwvyn Subtle scent of rain
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Ven 15 Mai 2015 - 15:59
clinchamps a écrit:
Magnifique concert mercredi soir, à la Philharmonie, avec Dvorak et Brahms, sous la direction à la gestuelle virevoltante et très imagée d'Emmanuel Krivine... Il a fait applaudir les différents pupitres
Super Clinchamps, ça devait être génial ! J'adore quand les saluts sortent un peu des sentiers battus, quand on voit l'enthousiasme de l'orchestre, et du chef d'orchestre ! J'espère que je pourrai voir un jour la 1ère symphonie de Brahms, mais j'ai l'impression qu'elle est assez souvent jouée donc je ne m'inquiète pas trop. Dommage en tout cas que la Philharmonie soit si loin de chez moi... y aller un soir de semaine est synonyme de dormir au travail le lendemain.
De rien Petit Faucon.
Et voici le programme auquel je vais assister samedi 13 juin.
Citation :
Orchestre de Paris Alondra de la Parra, direction Richard Galliano, bandonéon Yamandu Costa, guitare
Darius Milhaud -Le Boeuf sur le toit Astor Piazzolla - Concerto pour guitare, bandonéon et orchestre à cordes + Oblivion Entracte José Pablo Moncayo - Huapango Silvestre Revueltas - La Noche de los Mayas, suite orchestrale
Visez la tête de la chef d'orchestre ... être là si jeune, respect ! Pour le coup je ne connais pas grand chose, et j'aurais préféré assister au programme du dimanche 14, avec le concerto d'Aranjuez et les Bachianas Brasileiras de Villa Lobos, mais je vais déjà au théâtre le dimanche alors...
Sinon, je voudrais dire que je trouve le site de la Philharmonie particulièrement nul. On ne fait descendre le programme qu'à grand peine, et il faut cliquer sur le chef d'orchestre et l'orchestre avant de savoir ce qu'ils jouent... Je comprends que c'est fait pour les connaisseurs, qui vont voir n'importe quoi quand le nom est synonyme de qualité. Mais quand même, ce n'est pas pratique.
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Ven 15 Mai 2015 - 16:36
Je suis d'accord pour le site et aussi pour le système d'abonnement ! Les prix sont sur les pages des concert sur le catalogue, et sur le bulletin d'abonnement, on n'a pas la correspondance prix /place... mais il y a le plan ! D'ailleurs il faut que j'envoie le mien pour mes trois concerts de 2016...
Annwvyn Subtle scent of rain
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Dim 24 Mai 2015 - 12:56
Ca n'a absolument aucune importance, mais cette nuit, Paavo Järvi a décidé de me suivre sur twitter ! Je suis super contente, et flattée, même si ça ne signifie pas grand chose. Mais quand même, je suis trop contente !
Hier soir, le chef d'orchestre re-twittait en live l'eurovision, ce qui a sidéré les internautes. Un si grand chef regarder et commenter une émission de ce type, ça a quelque chose de tellement anti-snob, j'adore ! (je crois simplement qu'en Estonie c'est un événement, ce qui n'est plus du tout le cas en France). Pour le coup, le moment où Paavo Järvi a été le plus enthousiaste, c'est quand ils ont joué Mahler avec la première femme joueuse de cor (Sarah Willis) de l'orchestre philharmonique de Berlin. Il a dit "More Malher on eurovision! how cool is this !!!?"
Tatiana A view from the past
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Dim 24 Mai 2015 - 17:42
Eh ben, je comprends que tu te sentes flattée Annwvyn c'est un vrai chef geek on dirait .
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Juliette2a Tenant of Hamley Hall
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Dim 24 Mai 2015 - 17:51
Je suis également ravie pour toi !!
PapiSido Coléoptère d'Afrique
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Mer 27 Mai 2015 - 10:31
Amies lyonnaises - ou pas trop loin - disposant de temps libre en journée ( Je sais, cela fait beaucoup de conditions, mais on ne sait jamais, et qui sait l'occasion peut faire le larron) je signale une mine pas très connue pour aller écouter de la très bonne musique: Les examens de fin d'année (Licence et Master) du Conservatoire Lundi nous avons été écouter du basson ( notre Professeur de flute à bec y passait sa licence) avec pour un récital de Master http://www.cnsmd-lyon.fr/agenda/recital-de-master-de-hugues-anselmo-basson un pièce extraordinaire de Otmar Nussio( complètemet inconnu pour moi) : Variationen über eine Arietta von Pergolesi pour basson et orchestre à cordes Cet aprés-midi nous irons peut-être écouter du hautbois http://www.cnsmd-lyon.fr/agenda/recital-de-master-de-marie-noelle-perreau-hautbois
et à partir de la semaine prochaine nous prendrons nos quartiers au Temple Lanterne pour les examens de la Classe de musique ancienne ( notre Festival de Printemps, l'an dernier nous avons bien du y passer quatre ou cinq journées entières) : chaque candidat présente un récital de sa composition avec copains et collègues. Une succession de mini-concerts avec des interprètes jeunes enthousiastes, chacun apportant sa touche personnelle ( et souvent son fan-club )
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Mer 27 Mai 2015 - 12:46
Je suis loin de Lyon, Papisido, et c'est bien dommage ! C'est un filon très intéressant ! merci !
Annwvyn Subtle scent of rain
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Mer 27 Mai 2015 - 13:31
J'ai l'impression que ça existe aussi sur Paris Clinchamps, au CNSM. Si tu vas voir sur leur site, il semble qu'on peut assister aux examens de fin d'année. Ca me tenterait bien, malheureusement c'est en journée et en semaine.
Annwvyn Subtle scent of rain
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Jeu 11 Juin 2015 - 12:06
Double post pour la bonne cause. Il y a du mouvement dans la musique classique à Paris !
Paavo Järvi s'en va à Tokyo diriger l'orchestre de la NHK, et son remplaçant à la direction artistique de l'Orchestre de Paris vient d'être annoncé . Il s'agit du chef britannique Daniel Harding. Il aura pour chef associé Thomas Hengelbrock (si vous savez plus précisément ce qu'est un chef associé, expliquez moi ! ).
Apparemment, Daniel Harding est venu à la Salle Pleyel l'année dernière, et a beaucoup apprécié travailler avec l'Orchestre de Paris (alors que sa première fois à Paris lui avait apparemment laissé un très mauvais souvenir, il faut dire que l'orchestre est connu pour avoir nettement gagné en maturité ces dernières années).
Citation :
‘I first conducted the Orchestre de Paris 20 years ago, and it was one of the three or four worst experiences of my career. They are well aware of that too, but we are very different now. I went back recently and found an ensemble that gives a lie to the cliché about what French orchestras are like…
Citation :
In an interview with the Times, Harding said: ‘It’s already a world-class orchestra, but one of its players’ greatest strengths is an awareness of what they could become, and a desire to do it. When I rehearsed them last year I found that every time I pushed harder they wanted more. I was just a guest conductor. I had no inkling then that they were looking for a music director, but people who come to you and say “we love that you are making demands” are the sort of musicians I want to work with.’
J'aime lire ce genre de choses ! Harding est convaincu que la Philharmonie peut rendre accessible la musique classique au plus grand nombre. Si ça peut contribuer à donner plus d'importance à la France dans le monde de la musique classique, je suis bien contente !
J'en profite pour dire que le chef d'orchestre coréen bien connu Chung Myung-Whun quitte l'orchestre philharmonique de Radio-France à la fin de la saison (pour aller où, aucune idée, je ne trouve pas l'info ! ). Il a passé 15 ans en France (et il taille ses baguettes de chef dans le bois des oliviers de Provence ). Il laisse la place au finlandais Mikko Franck.
Tatiana A view from the past
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Jeu 11 Juin 2015 - 12:53
J'ai vu passer l'info ce matin, mais ignorais que Daniel Harding est Britannique
Bonne question sur un chef associé. J'aurais dit que c'est un adjoint susceptible de succéder au titulaire (un peu comme les évêques coadjuteurs sous l'Ancien Régime, souvenir de mes études ) mais manifestement ce n'est pas ça . Il s'agit peut-être d'un chef "attaché", qui s'engage, sur une saison ou une plus longue durée, à diriger l'orchestre pour un nombre définis de concerts, lorsque le directeur artistique est lui-même engagé ailleurs
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Annwvyn Subtle scent of rain
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Jeu 11 Juin 2015 - 13:42
Ta deuxième définition correspond un peu à ce que j'avais en tête Tatiana. Mais j'avoue qu'entre directeur musical, chef d'orchestre attitré et chef associé, j'ai un peu de mal à savoir qui joue quel rôle. Peut-être qu'en effet c'est une sorte de chef "suppléant".
Je ne connais pas du tout Daniel Harding, mais en lisant sa biographie, on apprend des choses incroyables ! Il doit être vraiment brillant ! A 16 ans il était déjà l'assistant de Simon Rattle à Birmingham, et il a remplacé Rattle au pied levé à l'âge de 20 ans au théâtre du Châtelet ; il a apparemment dirigé le Philharmonique de Berlin à juste 21 ans ! Franchement, ça force le respect ! C'est apparemment le festival d'Aix en Provence qui l'a vraiment révélé. Et il aime beaucoup Mahler.
EDIT : je viens de trouver un article passionnant sur Daniel Harding. C'est un article de août 2014 du Guardian (j'ai mis l'article ci-dessous en spoiler, mais c'est en anglais, donc je vous fait juste le récap de ce qui m'a marquée).
On devine la personnalité de ce chef, a priori très passionné, c'est réellement fascinant ! Apparemment, ses parents ne l'ont pas du tout poussé à travailler, mais Simon Rattle l'a pris sous son aile et c'est grâce à lui qu'il est arrivé là où il est. Il dit qu'un jeune chef d'orchestre ne peut pas être patient, il veut toujours et toujours aller de l'avant et faire mieux, c'est sa jeunesse qui veut ça. On apprend que de 30 ans à 40 ans, il a connu un passage à vide, parce qu'il n'était plus un jeune génie, mais un chef d'orchestre comme les autres, et qu'il peinait à construire sa carrière.
Ses débuts sont intéressants (il jouait de la trompette dans le National Youth Orchestra de Grande-Bretagne, et n'était plus du tout motivé par la trompette, mais les autres musiciens savaient qu'il était l'assistant de Simon Rattle, et ne se sont pas plaints de son manque de travail. Ils ont été très tolérants, sachant que l'apprentissage du métier de chef d'orchestre se fait aussi de l'intérieur). Daniel Harding reconnaît aussi qu'il a fait beaucoup d'erreurs, par exemple dans ses premiers enregistrements avec le Philharmonique de Berlin, et on l'a parfois considéré comme un Monsieur-je-sais-tout. Il habite en France, près de ses enfants (leur mère, joueuse d'alto, dont il est divorcé) était française.
Spoiler:
There are few institutions that enjoy an anniversary more than the Proms. This year's festival marks the 150th anniversary of Richard Strauss's birth, the 80th birthdays of Harrison Birtwistle and Peter Maxwell Davies, and the centenary of the start of the first world war. Among several other notable dates are a couple of personal milestones for conductor Daniel Harding, who appears with his Swedish Radio Symphony Orchestra later this month: it is 25 years since he performed in his first Prom, as a trumpeter in the National Youth Orchestra, and 20 years since his professional debut as a conductor. Not bad for someone who is not quite 40.
Another pertinent link with the past is that Harding's final trumpet performance came in a NYO Prom that featured Mahler's second symphony, the work he will conduct with the SRSO. "Mahler has been an obsession since Chetham's [music school in Manchester], where my circle of friends were the nerds in a school full of nerds," he recalls. "For us it was all about the Germanic repertoire, and back then we were very snooty about English or French music. Music is not unlike football in that sense: it's probably healthy to be obsessed and judgmental at some stage. Of course I've learned to love other types of music, but Mahler has always been a constant and it has been amazing to see how much he is now played. I was once given a 1906 Grove Dictionary, which essentially said he was a pretty good conductor but a mediocre composer. And although he did rightly predict that 'my time will come', he surely never envisaged this level of popularity. It's almost dangerous."
Harding's early conducting career is one of the most remarkable of modern times. He was just 19 when he was given the chance to conduct the City of Birmingham Symphony Orchestra by his mentor, Simon Rattle. By 21 he had conducted the Berlin Philharmonic and at the same age became the youngest conductor in Proms history. At 22 he was working with Peter Brook on a production of Don Giovanni, and he first appeared at Covent Garden when he was 23.
"At the time I didn't quite realise how significant all this was. It was just very exciting. At the beginning, until I was about 30 really, everything came so fast and easily." But while he has continued to work on a stream of A-list projects – being the first Briton to open a season at La Scala, cementing his long-term relationship with the London Symphony Orchestra as their principal guest conductor, running his own orchestras in Scandinavia and Germany – there has also been a feeling that his career has not carried on with the same momentum. As one headline put it: "Prodigy Ages into a Merely Young Conductor" and for the first time Harding needed a plan, part of which was his move to Stockholm.
"At some point you have to get into a cocoon and metamorphose from an interesting young talent into a proper conductor. And you soon realise that you really have to work hard at becoming a butterfly." Having spent most of the previous 12 years working with chamber orchestras it was important for Harding to run a symphony orchestra, and so he looked for one that was "good enough that I would really enjoy it, but also somewhere I could make a difference. I wanted us to raise each other, and I think it's working."
Indeed the critical response to his work with the SRSO has been increasingly positive, and he has also instigated extra-musical activities such as a forthcoming series of lectures by artists, academics, scientists and philosophers pegged to concerts. Examples include Marcus du Sautoy on the connections between music and mathematics in Mozart, Berg and Messiaen, and Philippe Sands on the relationship between human rights and the music of Bach, Zimmermann and others.
Harding also gives pre-concert talks. "People love to know what you are thinking and to feel included." For a conductor who used to be characterised as intense and, as one observer put it, was "acquiring a reputation as a young man who knew best", at rehearsals in Stockholm he now cuts a relaxed figure, laughing with the orchestra when requesting quieter playing to allow a woodwind line to emerge: "If this poor guy is going to spend his life figuring out this music, we need to hear the melody." It is all delivered in the indeterminate mittel-European tones of someone who has spent most of his adult life speaking to people for whom English is not their first language. "It goes with the territory," he says, "although when speaking to my parents, or watching football," – he is a Manchester United season ticket holder – "it pretty quickly slips back where it used to be."
Harding was born in Oxford in 1975. His father was a metallurgist at the university and his mother an administrator in the engineering department. Both were keen amateur musicians, and other musical links include an uncle who played in the Hallé Orchestra under Barbirolli, and a maternal grandmother who was friends with Imogen Holst and knew Vaughan Williams, who "once kissed her, unbidden, in a taxi".
He exhibited an early aptitude for music but had to wait until he was eight, "and I got some strong front teeth", to play the trumpet, which led on to his moving from his Oxford comprehensive school to Chetham's. Soon after he won a place in the NYO, which led to his Proms debut in 1989, but he says that while he "did very well" with the trumpet until he was 14 or 15, "you can only get so far with talent and then you need hard work as well. At about that point other people shot ahead."
By this stage Harding's interest had moved towards conducting, but he retained his place in the NYO "beyond the time when I really should have been replaced. But I was working with Simon and conducting, and they knew it was good for me to sit in rehearsals with these wonderful conductors as part of an orchestra. So they kind of turned a blind eye to the fact that I hadn't practised the trumpet in four years, and I was very grateful for that."
The Rattle link came when Harding was 17 and conducted a student performance of Schoenberg's Pierrot Lunaire. A teacher sent a recording to Rattle, who was so impressed that he offered Harding a job as an assistant. Eighteen months later Harding conducted the CBSO in a Bartók suite in Birmingham's Symphony Hall. "And that was the beginning of everything," he says. "I was very grateful to my parents for not being pushy as so many musical parents are, but in effect Simon Rattle came along and did that for them."
Harding then won a place at Cambridge to study music but left after a year. "In reality I was probably there for about six weeks." He had received an offer from Claudio Abbado – who called him "my little genius" – to become an assistant at the Berlin Philharmonic. "And as my early Mahler obsession went along with a hero worship of Abbado, who I thought was the greatest Mahler conductor, I was never going to say no."
What was it like to conduct the Berlin Philharmonic as a 21-year-old? "In all those early concerts I was probably a pretty dreadful conductor, but I was full of promise and energy, and I was lucky that people could see the good things despite a lot of distractions. And I was Rattle's protege. His word counts for a lot. When he turned up as a 20-year-old people thought it was ridiculous, and 20 years later they regretted saying that, so I was offered a lot of chances. But I like the fact that I can look back at my mistakes and still say that I made them for the right reasons." He points to a Don Giovanni recording he made when he was 23. "I would never do it like that now, but any mistakes were all mine because I read it that way and had not simply listened to Giulini's recording and tried to copy it. What would be the point of that? There is an audacity in youth that you would like to recapture."
Harding also says that several of the institutions he worked with were unprepared for such a young maestro. "Telling a young person to be more patient or trusting or relaxed is pointless. It is like telling Wayne Rooney to score more goals. He will score as many goals as he is able. He is trying. These things will come when you find a way to do them. There was the odd orchestra where I was a bit impetuous, but a 19-year-old is going to be a 19-year-old, why fight back at that? One reason I have had such a good and long relationship with the LSO – and I did have some really hard times – was that they were always above hitting back. After going through a divorce" – he has two children with viola player Béatrice Muthelet and still lives near them in Paris – "and a period of being quite upset with the world, people made a point of coming up to me and saying how glad they were that I seemed happier because so many of them had been there."
The period of domestic and professional turbulence coincided with Harding being "nowhere near an eminence grise, but no longer the new kid on the block. I always knew that between 30 and 50 are probably the most important years you have as a conductor, and I am now older than Simon was when I met him. That's slightly terrifying, and so my work in Stockholm has been among the most important I have done."
As well as conducting the SRSO he watched them work under other conductors. "I knew this was an orchestra of incredible refinement and talent, but I also thought someone should just take the lid off, and that was something I thought I could do." During the last seven years he has made a series of key appointments, as well as let people go. "That's an important part of the job, too. At the beginning the orchestra were desperate to make more recordings and tour, but I wanted to wait a little. Now I'm very impatient to share what this orchestra does as widely as possible."
Their Prom will be his second appearance in the last two years after a decade away. "I realised just how much I missed it. There is not much about the Albert Hall that is right, but the Proms is an astonishing festival where you can sense how much the audience really want to hear the music. There are all sorts of reasons why we get hung up on comparing performances, but we sometimes forget that music is not about point scoring, it is about sharing something, and at the Proms you can just wallow in this incredible repertoire we have. After all this time, and all the work we've done, I was delighted to be able to bring this orchestra to London. I really can't wait."
EDIT 2 : et un petit article en français des Echos datant de 2014 "Daniel Harding le prodige devenu grand".
Spoiler:
Le grand public l'a découvert gamin, dirigeant en alternance avec Claudio Abbado Don Giovanni au Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence. Rien que ça. À 23 ans, Daniel Harding n'avait pourtant rien d'un débutant. Voilà déjà six ans qu'il pratiquait la direction d'orchestre. À 18 ans, il était devenu l'assistant de Simon Rattle qui faisait des étincelles à Birmingham. Aujourd'hui, à bientôt 39 ans, le chef britannique ne peut plus seulement passer pour un wonderboy. Il compte parmi les quelques chefs qui travaillent avec les meilleurs orchestres : Vienne, Berlin, Dresde, Londres, Amsterdam. En février dernier, il dirigeait Schumann à Leipzig, Mascagni à la Scala de Milan, Mahler à Londres. Que ce dernier figure au panthéon de Daniel Harding peut étonner : la subjectivité envahissante et le romantisme d'écorché vif du compositeur ont égaré bien des interprètes dans un sentimentalisme inconvenant. Avec ses gestes millimétrés, ses tempos allants et ses phrasés aux arêtes vives, l’artiste refuse la boursouflure et la larme facile. Aussi doit-on s'attendre à une lecture sans concession de la Symphonie n°6 de Mahler, ce cataclysme orchestral qui laisse l'auditeur abasourdi, comme s'il était passé sous un rouleau compresseur (l'impressionnante partie de percussion convoque même un marteau dans le finale) malgré la trêve pastorale du mouvement lent où résonnent des cloches de vache. De même, il y a fort à parier que Daniel Harding se gardera de surcharger les ineffables Quatre derniers lieder de Richard Strauss, adieu au monde d'un maître de 85 ans qui avait stupéfié son public par des opéras tonitruants en ses jeunes années.
Toujours faire mieux
Daniel Harding vient à Aix avec « son » Orchestre symphonique de la radio suédoise qu'il dirige depuis 2007 et dont il loue le niveau, l'enthousiasme et le sérieux. « Les musiciens se montrent très flexibles, ils savent toujours s'adapter à la musique qu'ils jouent. Ils sont fiers mais jamais satisfaits. Ils veulent toujours faire mieux. » Une belle promesse.
Annwvyn Subtle scent of rain
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Sam 13 Juin 2015 - 23:32
Je reviens tout juste de la Philharmonie... et je suis encore sous le charme choc ! C'est drôlement loin de chez moi, mais que le son est pur, que c'est merveilleux d'être là-bas... on baigne dans la musique.
Je reviendrai peut-être parler des morceaux plus tard (le concert était autour de la guitare et de l'Amérique latine), mais je veux juste dire un mot sur le chef d'orchestre. Quel beau métier... encore plus impressionnant et fascinant quand il est exercé par une jeune femme, pleine de passion ! Alondra de la Parra, mexicaine de 35 ans, a dirigé l'orchestre de Paris avec enthousiasme, en dansant presque (et comme une sorcière grimaçante aux moments graves !). C'était un spectacle inspirant pour moi ! J'ai adoré voir sa connivence avec les membres de l'orchestre (rencontrés deux jours avant), notamment lors des saluts. Le public ne s'y est pas trompé, et a é-nor-mé-ment applaudi !
Sinon, Clinchamps, toi qui regardes toujours le joueur de timbales, tu te serais régalée... il n'y avait pas moins de 12 percussionistes (grosse-caisse, timbales, tam-tam, xylophone, claves, tambours, gong , d'autres dont je ne connais pas le nom...). Ils jouaient une partie du morceau de Silvestre Revueltas (La noche de los Mayas), assez tribale il faut bien le dire. Je peux vous dire que dans la Philharmonie, ça décoiffait. A noter enfin la présence d'un musicien... qui soufflait dans un coquillage !
Dernière édition par Annwvyn le Dim 14 Juin 2015 - 0:32, édité 1 fois
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Dim 14 Juin 2015 - 0:13
Ce devait être très intéressant, Annwvyn, ça m'aurait plu, car j'aime beaucoup les percussions. Mercredi, c'est mon tour, avec la 9ème de Beethoven !! Je crois que ça va décoiffer aussi !
Juliette2a Tenant of Hamley Hall
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Dim 14 Juin 2015 - 17:05
Merci pour ce compte-rendu Annwvyn !
Annwvyn Subtle scent of rain
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Dim 14 Juin 2015 - 21:41
Mon frère a assisté cet après-midi au deuxième concert de Alondra de la Parra (la chef d'orchestre dont je parlais), et apparemment c'était assez génial. Il y avait tellement d'ambiance qu'un des violoncellistes de l'orchestre de Paris a fait tourner son violoncelle entre deux notes (comme dans Nodame ! J'aurais bien aimé voir ça !). La chef s'est également débarrassée du pupitre et de sa partition pour pouvoir mieux bouger !
Je ne sais pas ce que tu en penses Clinchamps, mais mon frère trouve que la Philharmonie atténue trop les cordes, et que les cuivres sont comparativement un peu trop mis en valeur. J'avoue que je ne suis pas musicienne, donc je ne me rends pas vraiment compte.
clinchamps Oshaberi Sensei
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Dim 14 Juin 2015 - 23:40
Je ne suis allée qu'à deux concerts, et de plus très différents et avec deux chefs différents aussi, alors je n'ai pas vraiment remarqué. Cela tient sûrement à la direction de Pavo Jarvi, en tous cas. Je vais faire attention, mercredi, avec la 9ème.
Petit Faucon Confiance en soie
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Sujet: Re: Favorite musique classique... Lun 15 Juin 2015 - 9:10
Quel plaisir de lire vos compte-rendus !!! Il faut que j'aille visiter cette nouvelle salle, j'attendais que les travaux soient vraiment finis pour en profiter pleinement.