Jeu littéraire pour chasser les idées noires

Excellent, Rosalind !! Très jolie conclusion !

Merci Clinchamps

Bon, normalement c'est ce soir qu'il me faut passer le flambeau ! Mais que trois textes (certes magnifiques ) je ne sais que penser. Petit Faucon, Fée, Elianor, Annwvyn, Ysabelle, Panda... et tant d'autres qui depuis un an nous enchantent ? ne désertez pas, au moment où  la parole se libère aux terrasses ensoleillées, où on refait le plein d' émotions, où le partage est un plaisir.

Au désir de vous lire.

C'est la fête des mères, les filles et les mamans n'ont pas la tête à écrire

Peut-être prolonger jusqu'à demain soir ?

Allons bon, je n'étais pas en terrasse, mais j'ai passé plusieurs heures sur des tracas administratifs. Mais me voici, avec un texte un peu déprimant, pardonnez-moi.

Annwvyn a écrit:

Les anciens s'étaient regroupés autour du foyer, rendus muets par la douleur, leurs esprits à la dérive. Dieu qu'il était triste de veiller le pauvre garçon, que la mort avait fauché si jeune. On avait déposé son corps entre de grands bouquets de lys, qui exhalaient leur senteur suave et entêtante, et allumé des bougies parfumées à l'ambre. On suffoquait, on ouvrit la fenêtre. De l'été au-dehors, et portée par la brise du soir, vint soudain la sonate lointaine d'une flûte de berger.

Annwvyn, on s’en réjouit, même si la teneur est triste, cela ne retire en rien la qualité. Je préfère la mélancolie à l’ennui. Merci pour ta participation.

Je propose de reporter à demain soir 20h la limite du jeu.

Le soleil attire les écrivains ... j'espère que les autres vont se manifester...

Annwvyn, c'est magnifique, mais tu veux nous faire pleurer pour la fête des mères ?

Très, beau texte, Annwvyn !!

Annwvyn beau, et tragique

@ Rosalind : j'adore ton texte court et plein d'énergie gouailleuse !
@ Annwvyn : triste et mélancolique ...


Merci pour ce bonus de temps, voilà ma contribution :

Citation :

Penchés au-dessus de l'étroite crevasse , les quatre garçons tendent l'oreille pour guetter le chien : en vain, on ne l'entend plus. Le plus entreprenant décide de se laisser glisser par l'ouverture, la lampe coincée entre les dents. Ça va, le sol n'est pas loin ! Autour de lui la cavité exhale un air épais et renfermé. Les autres se glissent à sa suite, l'un deux brise une petite stalactite, ici on voit la trace d'un foyer ancien ; le chien est là, attentif ; la chasse au trésor peut commencer !
La cavité se transforme en couloir puis en boyau inégal et sinueux ; enfin ils débouchent dans une pièce plus vaste dont le sol est recouvert d'argile fine. L'un deux balaye les parois de sa lampe, et apparaissent des silhouettes comme au cinéma : des bisons d'ambre, des chevaux entremêlés, un petit humain armé d'un arc, tellement penché qu'il semble dériver au devant de l'animal, un auroch dont l'oeil les fixe, tellement vivant ! Les garçons restent sans voix, hors d'eux, et c'est une sonate, un concerto, les grandes orgues qui résonnent en eux. Le temps s'est arrêté. 
Ils repartent lentement, ressortent à l'air libre, piétinent les touffes de lys du sous-bois, songeant à ce troupeau immobilisé qui veille sous leurs pieds.
La grotte de Lascaux venait d'être découverte.

Bravo Petit Faucon, belle description d’une aventure paléolithique. Ce voyage dans un temps de silence suspendu depuis presque 20 000 ans alors qu’au même moment, à la surface, le monde se déchaînait dans une effroyable apocalypse . Quel contraste !

Petit Faucon j'aime beaucoup ton évocation de cette découverte fabuleuse

As-tu visité Lascaux ? la dernière réplique est vraiment très bien faite

Merci L'Ami, merci Rosalind ! 
Oui c'était la drôle de guerre, les humains sont des êtres assez pitoyables 
J'ai visité Lascaux mais il y a pas mal de temps, vers 1975 puis 2006 je dirais ; je n'ai pas vu la nouvelle réplique encore 

En lisant le début, je pensais au club des cinq !

Joli texte en tout cas. Je n'ai jamais visité Lascaux.

Mais c'était l'époque et l'esprit !!! Ces 4 garçons cherchaient un trésor, il me semble 

Petit Faucon, beau texte pour une superbe idée !!

Merci à vous deux, Lily et clinchamps 

Bon à mon tour:

Citation :

Le foyer de l’âtre rougeoie encore, par intermittence. À son bureau, après une nuit de veille accompagnée par le chant de la brise dans la cheminée, il pose sur sa feuille le dernier accord d’une sonate. Entre « le lys de la nuit » ou « La belle-de-jour » il opte rapidement pour le second titre. Trois parties pour la sonate, trois moments forts pour cette fleur; la naissance, l’épanouissement, le déclin. Son esprit dérive un instant: Comment y associer musicalement un parfum d’ambre qui s’exhalerait à la dernière mesure ?

Dans quels tourments se débat ce compositeur ! associer la musique au parfum, tout un programme 

Ah bien, j'espère que ce musicien va s'en sortir. Très beau texte !

Merci Petit Faucon, merci Lily.  

Je pense que parfois il aimerait avoir la musique en odeur de sainteté.

Heu ? Ysabelle, Elianor, Petite Gazelle ? et d'autres, heu, non ?..ce soir jusqu'à 20h.hmmm?

Je suis désolée de manquer encore à l'appel. Je ne pense pas y arriver cette fois-ci encore. Merci pour vos encouragements et j'espère pouvoir bientôt participer à nouveau.

Très beau texte, L'Ami

On n'imagine pas les affres de la composition musicale    La senteur de l'ambre c'est sûr qu'il va avoir du mal

Ysabelle j'espère que tu pourras bientôt nous rejoindre, j'aime beaucoup tes textes  

Merci à vous toutes pour vos propositions      


À toi le flambeau Clinchamps, prépare tes huit mots.

Bravo Clinchamps !