Jeu littéraire pour chasser les idées noires

Mais quelles mauvaises langues !

Et Flaubert c'est un de mes copains, un peu de délicatesse, vilaines !

Le pis, c'est que je me suis trompée : la formule est de Thomas Edison !

Selenh    Lady à la rescousse    heureusement que tu es là pour voler au secours de ce pauvre Gustave

Tes élèves sont-ils plus enthousiastes que nous  

J'avoue que je ne teste pas Flaubert au collège.

Je ne crois pas qu'il y aura d'autres participants.. Mais je suis contente que mes mots vous aient inspiré de si beaux textes
L'Ami, à toi de nous choisir les suivants

Merci Elianor. Je trouvais mon texte  bien modeste en regard des autres proposés. La chaleur n’a pas asséché vos sources de création, ce fut un bon cru.

Voici les huit mots:

Arabesque
Languir
Touchant
Fraîche
Souffle
Fleurer
Suffisant
Sombre

Tout est permis, faites-vous plaisir.  
À mercredi, voir plus si ...

Je me suis tout permis !!

Les arabesques des notes languissantes du koto pénétraient au cœur de la sombritude de son âme. Se suffisant à elle-même, la mélodie ne nécessitait aucun autre instrument, ni le souffle mélancolique de la flûte, ni le frais tintement des grelots de cuivre, ni le touchant violon chinois, fleurant toujours l'excès d'émotion.

Bravo Clinchamps    ici il n’y a pas transgression puisque tout est permis, à condition d’avoir pris du plaisir.

Superbe

Me revoici avec un texte de saison, moins poétique que celui de Clinchamps

Citation :

Encore et toujours la canicule, pas un souffle d’air ! je me languis de la fraîcheur de l’automne…
En attendant, volets fermés, je reste confinée dans une pièce sombre, touchant le fond de l’ennui.  
Lire ?  oui, mais quoi ?  Regarder la télé ? que des programmes débiles…  
Tiens, Arabesque ! parfait, ça fleure bon le rétro, et largement suffisant pour mes neurones surchauffés.

Rosalind: Merci pour ta contribution. C'est un texte d'actualité, je pense que tu n'avais pas envie de t'intéresser aux "Feux de l'amour" de ce fait.

Ah ah ! ça ne risque pas.

Et toi, regardes-tu Paris brûle-t-il ?

Non, je regarde" Certains l'aiment chaud"

Bel échange, comme on dit au tennis !

Parfait, ton texte, Rosalind, vraiment pris sur le vif !

Merci Clinchamps

L'Ami je te conseille "Dans la chaleur de la nuit"

Et aussi "Tout feu tout flamme"

Moi je salue Arabesque, bien trouvé ! J'aimais bien ce feuilleton agathachristesque avec Angela Lansbury

Rosalind: Je te conseillerais à brûle- pourpoint ( si j’ose dire) « Le feu de Dieu ».

L'Ami et Rosalind, que diriez-vous de "la guerre du feu" ? Sinon il y a "Paris brûle-t-il ?" et "la chatte sur un toit brûlant" !

Merci Selenh pour ce texte émouvant. Je n’ai pas vu ce film dont tu fais référence mais c’est une atmosphère qui pour d'autres raisons m’est familière...
J’aime beaucoup l’utilisation de « fleurer âcrement le désinfectant »

Clinchamps: "Flammes" (comédie poétique 1978), "Le Flambeur" (1975) mais pour "Paris brûle-il " Rosalind a déjà proposé.

Merci Selenh moi aussi j'aimais beaucoup cette série ! elle repasse régulièrement, ça a un peu vieilli mais ça me plaît toujours autant ! j'adore le générique, clin d'oeil à Agatha Christie (titre original "Murder, she wrote" et  les tenues de Jessica Fletcher. Evidemment pas aussi chic que celles de Phryne Fisher

Bravo pour ton texte et ta référence à Johnny got his gun  ce film m'a si profondément marquée que je ne pense pas pouvoir le revoir un jour. Etrange coïncidence, j'en parlais justement avant-hier à des amis qui ne le connaissaient pas.

L'Ami je ne connais pas Le feu de dieu, c'est le livre de Pierre Bordage ?

Clinchamps excellente idée La chatte sur un toit brûlant

Je vous propose de regarder Heat ou  Fahrenheit 451 en écoutant La danse du feu de Manuel De Falla

Merci L'Ami et Rosalind ! Je vois que vous êtes «Tout feu, tout flamme» dès le matin !

Belle référence à un film qui m'a aussi laissé un souvenir profond, Selenh !!

Rosalind et l'Ami, vous pourriez lire "le feu" d'Henri Barbusse ou écouter le sublime oratorio de Arthur Honegger, texte de Paul Claudel, "Jeanne au bûcher"(c'est vraiment sublime ! )

Rosalind: Pour le "Feu de Dieu" ce n'est pas une référence à ce romancier, mais un souvenir d'une expression récurrente de mon père, un peu "vintage" maintenant.

Allons bon, déjà devenue "senior" lors d'un mémorable voyage à Edimbourg avec ces deux dames, m'v'là vintage, asteur ! «Du feu de Dieu» n'a jamais déserté mon langage courant, et je le transmets donc sans le savoir à des générations d'élèves ! Quant à moi il me venait... de mon feu papa, bien sûr !