Jeu littéraire pour chasser les idées noires

Je dépose ma contribution in extremis :

Citation :

"Je ne sais pas si tu réalises quelle odyssée extraordinaire cela a été pour moi, que de partir au service militaire au Sénégal ! Rends-toi compte, je n'étais jamais sorti de chez moi, petit gosse de banlieue ! Alors, la traversée maritime sur la Méditerranée puis l'Atlantique, le paquebot toujours en mouvement, et parfois une colombe qui se posait un instant sur les chaloupes de secours, c'était tellement nouveau, tellement exotique, tout un poème ! Au retour, presque deux ans plus tard, tout m'a semblé si petit, si mesquin." Elle sourit en entendant ce récit, qu'il aimait à répéter à ses proches, pour se convaincre du chemin parcouru depuis.

texte inspiré d'un personnage de ma famille ...

Je lis régulièrement vos textes, même si je suis silencieuse ...
Sur les derniers mots, je suis tout à fait emballée par la belle rencontre de Rosalind, et pour la petite fille de Selenh qui s'ennuie avec Ulysse .

J'aime beaucoup ton texte Petit Faucon.

Merci Selenh

Très joli texte, Petit Faucon, le dépaysement est bien sensible !!

Merci clinchamps

J'aime beaucoup ce texte Petit Faucon. Contente que tu aies pu participer
Et, … Je te passe le relais pour nous choisir les prochains mots

Petit Faucon, c'est un bonheur de te revoir, et de savoir que tu continues à nous lire

Félicitations pour ton texte, ce n'est pas la première fois que tu trouves l'inspiration parmi tes proches

Bravo Petit Faucon

Merci Ysabelle et à vous tou(te)s  

Voici les mots que je vous propose :

terrasse
lumière
neige
préparer
corner
éblouir
tinter

tournoyant

on se dit à jeudi prochain ?



(Rosalind, tu m'as percée à jour : j'ai peu d'imagination, mais un sens de l'observation assez exercé )

Voici ma participation:

Citation :

De sa terrasse, tôt le matin, il aime contempler  la lumière du lac, les premiers reflets du soleil sur les massifs alpins couverts de neige. Toujours lié à cette vision lui vient à  l’esprit : « Si nous voulons que tout reste pareil, il faut que nous changions tout. » Comment s’y préparer ? Corner au Sénat que « Sans révolution, point de salut ».  Éblouir les nouveaux riches dans  les salons quand tintent les flûtes et pétille le champagne. Ou simplement griser une jeune fille bien dotée, lors d’une valse tournoyante.

Quel beau texte! Je n'arrive pas à deviner à qui il fait référence. Révolutionner sans rien changer Qui peut bien correspondre

Merci L'Ami, pour cette jolie contribution !
J'aime beaucoup le début qui me fait penser à la Suisse

Petit Faucon   Si j'ai bien calculé, c'est la deux centième série de mots  

L'Ami  belle inspiration

Voici mon texte, pas politique et encore moins aristocratique  

Citation :

Vacances
Haut dans le ciel le vol tournoyant des hirondelles trace de gracieuses arabesques.
La lumière de cet après-midi d’été inonde la terrasse d’une blancheur de neige. Eblouie, elle pose son livre aux pages cornées et ferme les yeux. Sur la colline, les sonnailles des brebis tintent de façon irrégulière. Bercée par le son apaisant, elle s’assoupit.
Les rires des enfants la réveillent. S’étirant comme un chat, elle se lève avec nonchalance pour préparer leur goûter.

 bravo l'Ami !

Citation :

Giuseppe Tomasi di Lampedusa « si nous voulons que tout reste pareil, il faut que tout change », dans son roman Le Guépard

et pendant que j'écris, Rosalind poste  un magnifique texte aussi

Merci Petit Faucon: Tu n'es pas loin de ce que je décrivais, quelques kilomètres...

Merci Ysabelle.

Oui bien vu Fée, un instantané de Tancrède que j’ai déplacé à Lierna  sur le Lac de Côme ou sur les îles Borromées du Lac Majeur. Fallait justifier la neige.

Toujours un plaisir de te lire, Fée.  

J’aime beaucoup l’atmosphère de ton texte Rosalind.

peu importe les décors - tout est juste dans la scène décrite, et immédiatement, Angélica tournoie dans les bras du Prince Salina, sous l'œil jaloux de Tancrède.

Le Guépard fut instantanément mon livre préféré avec Orgueil et Préjugé - depuis, c'est confirmé, je les lis régulièrement, et la phrase qui caractérise plus encore à ce que nous vivons et celle ci-dessous : incorrigibles humains les siècles ses succèdent et nous reproduisons sans cesse le même schéma hélas !

Citation :

Nous fûmes les Guépards, les Lions ; ceux qui nous remplaceront seront les chacals et des hyennes... Et tous, Guépards, chacals et moutons, nous continuerons à nous considérer comme le sel de la Terre.

Merci Fée pour cette piqûre de rappel.

Et curieusement en ce moment, n’entendons nous pas à longueur de journée le monde réclamer des « léopards » pour tuer l’ours…

La lumière pure de l'hiver  inonde la neige épaisse qui recouvre les rizières en terrasses de Tokamachi, elle éblouit, le vent soulève les cristaux scintillants tournoyants dans l'air glacé. Le temps de préparer le repiquage est encore loin, pense le moine en faisant tinter le bronze de la cloche, cornant l'heure du retour au travail

Clinchamps: Je n’avais jamais imaginé que les rizières puissent geler, c’est évident mais ça me surprend. Je suis allé voir des photos sur le net par curiosité, c'est beau.

L'Ami a écrit:

Clinchamps: Je n’avais jamais imaginé que les rizières puissent geler, c’est évident mais ça me surprend. Je suis allé voir des photos sur le net par curiosité, c'est beau.

C'est ce que j'ai commencé par faire avant de me lancer pour être sûre de ne pas dire d'âneries ! Parce que le mot "terrasse" m'a quasiment obligée à penser "rizières" et pour la suite je n'en avais aucune idée !

Très beau texte Clinchamps merci pour le voyage

Merci Rosalind, ça faisait longtemps que je n'avais plus mis le Japon à l'honneur !

C'est magnifique !!

Un texte languissant d'été par Rosalind  
Un paysage de rizières enneigées par clinchamps !! tellement inattendu ce contraste entre le vert des rizières qu'on imagine spontanément, et la neige qui les recouvre

Je viens de lire vos textes, Rosalind et l'Ami (je ne les lis jamais avant d'écrire le mien ! ) et je les aime beaucoup, "languissant" comme dit Petit Faucon pour Rosalind, on sent la douce chaleur d'une sieste à l'ombre et bien sûr, "le Guépard" pour l'Ami, le plus beau film de Visconti et un magnifique roman !! Ah ! la valse de Delon et Cardinale...!!

Clinchamps: Merci.