Jeu littéraire pour chasser les idées noires

Merci pour les mots Clinchamps, j'espère qu'ils inspireront davantage que les miens

L'Ami  toujours avec la Zoé de Robinson

J'ouvre le bal

Citation :

D’un coup d’œil expert elle évalue la maison, pas trop loin de sa boîte, et à deux pas d’une école maternelle, impeccable pour les enfants.
Un charmant petit jardin, elle se sent déjà la main verte, imagine un rosier grimpant, et un cerisier dont elle recueillera les fruits pour en faire des confitures.
Le mur d’angle légèrement difforme la contrarie, mais recouvert de vigne vierge il deviendra romantique.
Elle s’accorde encore cinq minutes de rêve, à tourner le film idéal d’une vie de famille comblée, puis poursuit son chemin, triste et solitaire.

Excellent, très imagé et touchant !!

Merci

J'ai eu du mal à me sortir de la tête tes "petites boîtes" que je ne suis pas sûre d'avoir envie de lire

Rosalind a écrit:

Merci pour les mots Clinchamps, j'espère qu'ils inspireront davantage que les miens

Oh, mince, Roz, je me suis fait eue par ma perception du temps, je croyais que j'en avais au moins jusqu'à mercredi prochain, je ne boudais pas du tout tes mots, jurés !

Demain c'est encore la folie, mais mercredi promis j'accorde la priorité au jeu, encore désolée !

Voici ma participation:

Citation :

Ce sont ses deux préférées, Marie et Jacqueline, dans sa maison de chênes. Il ne peut les croiser sans un geste maternel, de ses mains pourtant calleuses il évalue les imperceptibles vibrations même sous un film de poussières. Bien qu’au repos, ses deux bourdons murmurent discrètement à son approche, lui si difforme et pourtant si fier à leur égard. Dessous, dans la nef, les fidèles se recueillent.
_Ce soir c’est Noël, tout Paris vous entendra à minuit plein à la volée, foi de Quasimodo, s’exclame-t-il, oui je boite, je claudique comme vous mes belles quand vous chantez, et alors ?

L'Ami, très belle utilisation des mots ! Sortis d'un livre de Yoko OGAWA les voilà dans l'univers Hugolien !! C'est excellent !

Merci Madame Clinchamps

Bravo L'Ami !

Et voici pour ma chère Rosalind, une scène des «Ages farouches» telle qu'on aurait pu la voir dans la BD préhistorique de PIF le chien... il y a une petite cinquantaine d'années, précieux souvenir. Tous les lundis, à la sortie du collège, à Périgueux, j'achetais cet hebdomadaire au marchand du minuscule tabac des Arènes.

Selenh a écrit:

Rahan se retire en lui-même. Chaque homme est une île, il le sait bien depuis qu’il a conquis la sérénité des anciens de la tribu. Ce pouvoir n’est pas magique, il le comprend maintenant, mais il faut reconnaître qu’il paraît moins illusoire que ceux du sorcier.
Il pose au sol son coutelas d’ivoire. D’une pierre, dont il a fait jaillir en la choquant contre une autre un impeccable mordant, il trace d’une main sûre une ligne parfaite du menton à l’anus du fauve. Le sang perle, et se fige aussitôt. Il entonne alors un chant aux mânes de la bête, puis commence à la dépouiller délicatement, de la pointe de son coutelas.

Selenh: Cré nom de nom, j'imagine une entrecôte d'auroch

L'Ami merci de faire revivre la forêt de Notre-Dame

Selenh merci pour ton texte ! je suis ravie de ton utilisation de mes mots. Ah, Rahan et son collier de griffes ! souvenirs souvenirs

By Jove, encore en retard je suis ! Il faut que je trousse quelque chose à la leste...

Édit :

Selenh a écrit:

Ce film dans ma tête :
Recueillant le thermomètre,
La main maternelle.

Fièvre évaluée,
Caresse à ma joue difforme :
«Reste à la maison»

Et ma dent qui tinte,
Dans une petite boîte,
Un grelot d'enfant.

Il n'y a que 3 textes, et vendredi est passé depuis 2 jours, je choisis Selenh, il me semble qu'il y a un moment qu'elle ne nous a pas sorti de mots magiques de sa besace !

Ah, ma pov' dame, c'est vrai que les temps sont durs pour la créativité...

Je m'en vais découper quelques tranches dans I'll never be young again

Très mignon ton texte Selenh

Selenh a écrit:

Je m'en vais découper quelques tranches dans I'll never be young again

En français j'espère

Je ne l'ai jamais lu celui-ci ...

Merci ma rose !

Et voilà :

Conduire
montagnes
début
s'étendre
à nouveau
magique
jusqu'alors
étourdi
Joker : conscient

Bravo Selenh. Je passe à la fibre, je crains le pire pour les semaines à venir avec SFR. Je ferai mon possible pour participer mais ...

L'Ami j'espère que tu pourras participer quand même

En attendant, voici ce que les mots de Selenh m'ont inspiré  

Citation :

Mon attraction favorite ? sans hésiter, les montagnes russes !
Au début tout semble magique, tu as l’impression de conduire un bolide. Jusqu’alors ravi, et encore conscient.
Puis, au bord de l’évanouissement tu fermes les yeux, et à la descente, étourdi, les jambes flageolantes, tu t’étends sur le sol avec la tête qui tourne.
Enfin essayer à nouveau, en gardant les yeux ouverts …

Rosalind: Tout à fait ça, et cette curieuse sensation de jambes molles, mais alors très molles si je me souviens bien

Bon, voici ma participation:

Citation :

Conduire sa vie, c’est comme cheminer en montagne. Ne pas sur le début, s’étendre. Se laisser porter béatement, contempler le paysage quand il nous sourit, puis sortir à nouveau du magique, s’atteler à la voie, en se rassurant par un :  « Jusqu’alors tout va bien ». Le soir , au refuge dans son duvet, glisser sans résistance dans les bras de Morphée, étourdi par ses caresses de pavot.

Très jolie métaphore L'Ami

Merci Dame Rosalind

De jolis textes !
Par ces temps de disette créative... Pensive devant le déjeuner de luxe de mon hôtel de luxe, (le sérail du Pacha de Ioanina, avec ses damas synthétiques et son authentique jus d'orange, toujours bon à prendre), je me demande s'il ne faudrait pas déclarer les vacances du jeu ouvertes.

Nous atteignons les limites de l'exercice, mais j'ai une préférence pour les montagnes russes de Roz, si je dois me prononcer.

Merci Selenh, mais j'espère bien que des textes sont à venir

Clinchamps, Petit Faucon, Elianor ? ou d'autres, pourquoi pas

La semaine a filé vite alors si une petite rallonge de temps est octroyée, je vais essayer d'écrire un petit texte

Mais je vous donne toutes les rallonges que vous voulez, bien entendu ! Vas-y Élianor !