Jeu littéraire pour chasser les idées noires

Clinchamps: Déniché sur le net "Le Feu, prix Goncourt 1916, récit sur la Première Guerre mondiale dont le réalisme souleva les protestations du public de l'arrière autant que l'enthousiasme de ses camarades de combat"
Ce commentaire à propos du livre d'Henri Barbusse m'incite à le lire. Merci

Pas lu

Si tu le trouves, n'hésite pas, "il faut battre le fer tant qu'il est chaud"

Pour en revenir aux textes, nous ne sommes que trois à participer ?

Là j'étais dans les temps !!!

Bon, j'ai commandé et reçu "Le feu" d'Henri Barbusse (merci Clinchamps) l'est sur ma liseuse, y a plus qu'à.

Nous sommes toujours en attente d'autres textes, et de ce fait je m'y suis collé en Hors concours.

Voici donc:

Citation :

En cette Arabesque il n’est point permis de languir, même en accents touchants. Fraîche et volage, son souffle  fleure sur le clavier un parfum discret, suffisant, qui enchantait Clara, à l’humeur si sombre.

Je prolonge jusqu'à samedi dans l'espoir d'autres participantes
Peut-être que "Les braises d'une romance" couvent quelque part...

Joli texte de musicien, L'Ami

J'espère que nous verrons d'autres textes d'ici samedi

Ysabelle, Elianor, Petit Faucon ? vous devez être soit surbookées soit en vacances

Je vais tâcher de trouver un petit texte d'ici demain soir 

Super Tu nous manquais

Contente de te voir moi aussi !

Je vais essayer également.
pour Petit Faucon

Bravo, Ysabelle !

Merci de vos encouragements   et grosse pression, du coup   
Ravie de voir que Ysabelle vient se joindre à nous aussi 

Petit Faucon, Ysabelle: Merci, nous serons contents de vous lire, comme toujours.

Ysabelle

Petit Faucon ne te mets pas la pression

Je n'ai pas trop d'inspiration en ce moment, mais je vais essayer d'écrire un petit texte

Elianor

Nous nous réjouissons à l'avance, trois textes à venir

Peut-être Fauvette nous rejoindra-t-elle

Ouiiiii, ouiiiii ! trois textes plus

Voici ma contribution :

Citation :

Pas un souffle ne dérange l'air languissant qui fleure légèrement le jasmin. 
L'herbe sèche lui picote les épaules et les jambes ; des yeux, elle suit la pipistrelle qui trace des arabesques rapides sur le ciel sombre, touchant par instant la cime noire des tilleuls, puis revenant en une course heurtée. 
Elle s'imprègne de l'odeur fraîche de la nuit, et songe que ce moment est suffisant pour lui apporter la sérénité propice au sommeil.

Très joli texte Petit Faucon tu as su capter les sensations d’un instant magique
J’en ai la nostalgie, cet été la fraîcheur du soir se fait désirer, et je ne vois plus les hirondelles et chauves-souris qui traçaient habituellement leurs arabesques au crépuscule

Merci Rosalind !
J'ai bien aimé ton texte sur l'été étouffant qui nous enferme chez nous, c'est vrai que ça coupe l'envie de bouger.

Chez moi je vois la pipistrelle justement ! je la guette tous les ans, j'ai toujours peur qu'elle disparaisse, mais elle est fidèle tous les étés    ; en revanche pour la fraîcheur du soir il faut attendre après minuit en ce moment ... j'ai la chance d'habiter près d'un petit étang, et cela amène pas mal d'insectes (moustiques, libellules, moucherons, ...) propices aux chauves souris et aux grenouilles/crapauds.
Mais pas d'hirondelles, des pies et des corbeaux seulement 

Très très joli texte, Petit Faucon!! Très évocateur et sensitif...

J'aime beaucoup, Petit-Faucon, on dirait presque du Colette, bravo. Chez moi plus de passereaux depuis des années, pipistrelles en décroissance et moustiques en expansion...

Petit Faucon : Beau moment d'abandon.

Merci clinchamps 
J'ai adoré ton évocation du joueur de koto !

Merci Selenh 
Ton texte est comme toujours plein de hardiesse littéraire, et il m'a rappelé que je n'ai jamais vu Johnny got his gun

Merci L'Ami 
Ton texte évoque lui aussi un musicien, Schumann je présume 

C'est amusant que Rosalind et toi ayez choisi d'utiliser Arabesque comme un nom propre 

Bon je n'ai finalement pas eu le temps de recopier mon petit texte cet après-midi avant de partir mais je passe demain ici pour le faire

Me revoilà !

Elianor a écrit:

L'heure la plus sombre approchait. L'air était immobile et fleurait bon les arômes suaves de la nuit. De tous les recoins du jardin montaient les chants légers et languissants des créatures nocturnes. Par moments, les arabesques gracieuses des chauves-souris touchant des rayons de lumière faisaient refléter leurs soieries obscures. Le souffle court, il sortit précipitamment sur la terrasse pour échapper à la touffeur intérieure et se gorger de la brise fraîche.  Appuyé contre la balustrade, il se sentait déjà mieux. Mais la fraicheur ne serait pas seule suffisante pour le débarrasser de la rage qui était monté en lui au cours de la soirée.