Jeu littéraire pour chasser les idées noires

Superbe témoignage en direct du « Globe », quant à Catarina: Une mégère difficile à apprivoiser.
J’ai beaucoup aimé Rosy Varte et Bernard Noël dans Petruchio (T.V en 1964)…

Merci Fée pour ta participation.

L'Ami a écrit:

J’ai beaucoup aimé Rosy Varte et Bernard Noël dans Petruchio (T.V en 1964)…

évidemment, vous êtes des p'ti jeunes comme moi ! et oui, puis Sorano... etc... Loin de moi de vous rappeler tous les grands acteurs du siècle précédent mais ils "décoiffaient" sur scène

Fée entre carcavelles on se comprend

Euuuhhh y a-t-il un masculin , un carcavel ça fait bizarre :

Daniel Sorano a joué Petrucchio ? je ne l'ai vu qu'en Cyrano

Voici mon texte

Citation :

Le petit barde familier sautille allègrement tout près du jardinier. Enivré de lumière, il rend les ténèbres éphémères.
On raconte que le velours flamboyant de sa gorge serait dû à une goutte de sang du Christ, auquel il aurait apporté du réconfort en arrachant les cuisantes épines de sa couronne.
Certes pas très probant, mais « Comme le vin, les légendes réjouissent le cœur des hommes. »

Sorano a joué Biondello dans la mégère, et il a joué dans Macbeth, souvent dans Molière.

Le Barde, bien sûr, comment ne pas y penser ?? Très joli texte, Fée !!
Désolée les amis, je ne suis pas en mode créatif en ce moment, dans n'importe quel domaine d'ailleurs, que ce soit la peinture ou l'écriture ! mais je vous admire de vouloir continuer ce jeu, mais là il ne faut pas trop compter sur moi !

merci, ce fut un plaisir, cette fois.

Je te comprends clinchamps, la lassitude de la routine et le temps gris, hop plus d'envie. Il faut juste se reposer les méninges

"carcavel" est masculin

Bravo Dame Rosalind:  « Enivré de lumière, il rend les ténèbres éphémères. » suis scotché !
Sûr que Monsieur de Buffon aurait aimé le présenter dans son cabinet de curiosités. Et à propos du Christ, iriez-vous jusqu’à dire aussi, que le vin de Cana serait pure légende pour réjouir le coeur des hommes ?

L'Ami a écrit:

Et à propos du Christ, iriez-vous jusqu’à dire aussi, que le vin de Cana serait pure légende pour réjouir le cœur des hommes ?

Du côté des croyants, le vin de Cana est un miracle, du côté des athées, c'est une chouette légende.

Fée clochette a écrit:

L'Ami a écrit:

Et à propos du Christ, iriez-vous jusqu’à dire aussi, que le vin de Cana serait pure légende pour réjouir le cœur des hommes ?

Du côté des croyants, le vin de Cana est un miracle, du côté des athées, c'est une chouette légende.  

C'est tout à fait ça !!

Citation :

" crois celui qui peut croire ! moi j'ai besoin d'espoir, sinon je ne suis rien, et mon amie la rose est morte ce matin..."

F.Hardy

L'Ami a écrit:

... Ainsi, Petit faucon, Ysabelle, Clinchamps, Elianor, Selenh, Rosalind, Fée, Annwvyn,.. et bien d’autres, si vous ne participez pas, un ch’ti mot pour nous encourager, échanger, ça aide.

Bonne soirée à toutes.

J'espère avoir plus qu'un sourire Je pars demain à Alger. On verra si l'inspiration pointe son nez là bas?

D'ici là, je ne lirai pas les textes postés, même si je trépigne d'impatience

Vos textes sont superbes les filles, et quel retour par la grande porte ma Fée !

Nous t'attendons à cette grande porte Selenh, d'ailleurs tu connais le chemin.

Ysabelle: Bon voyage, rapporte nous un souvenir d'Alger la Blanche, nous gardons une petite place pour glisser  ton texte.

Merci L'Ami et Selenh

Ysabelle, bon voyage et j'espère que l'air d'Alger t'inspirera un joli texte

Voici mon texte :

Elianor a écrit:

Avec sa veste en velours couleur rouge-gorge, il se sentait l’âme d’un barde de l’ancien temps. Son talent était probant, mais il savait que sa gloire, construite sur le mensonge, serait éphémère. Plus haut monterait-il, plus cuisante serait la descente jusqu’aux ténèbres de l’oubli. Pour le moment, il n’y pensait pas, il profitait. Il savourait chaque moment, s’enivrant tout entier de son apothéose.

Bravo Elianor ! Bon texte !

Et voici ma production :

Selenh a écrit:

«Goûte-moi ça, si c'est pas le petit Jésus en culotte de velours qui te descend dans la gorge...» disait le vieux chaque fois qu'il essayait de m'enivrer. Et quand il ne trouvait pas mon enthousiasme assez probant, c'étaient des tapes aussi rapides que cuisantes sur mes grosses joues, données d'un aller-retour de sa main libre. «Tu veux pas trinquer avec ton pépé, petit ? Si tu ne veux pas me faire honneur, alors ! Alors ça va barder tu sais !» Je ravalais des larmes éphémères et j'avalais cul sec sous ses encouragements bruyants. Je pouvais enfin quitter les ténèbres de la cave pendant qu'il retournait causer à ses tonneaux. Je filais tout droit à la porcherie : pour vomir, l'odeur, ça aidait, et les gorets faisaient vite disparaître toute trace compromettante de vinasse.
Tout ça pour te dire que je me suis enfui dès que j'ai pu de la ferme grand-paternelle, et que je n'ai plus jamais avalé une goutte d'alcool.

Elianor: Merci pour ce texte, j’y vois une facette de « Rastignac », une esquisse vite croquée aux traits incisifs. J’aime.

Selenh: À la lecture, cela m’a tout de suite réveillé des souvenirs quand adolescent je dévorais Zola, et particulièrement «La Terre ». Quelle noirceur, je sens encore cette odeur de cave humide, des relents de gros rouge. C’est effroyable, mais si bien dit.

Ysabelle: On attends ton texte, peut être un petit côté "Orientaliste" ?

Je poste ce texte élaboré laborieusement sur mon petit portable. Merci d'avance pour votre indulgence  

Enfin cette salle! Son rêve depuis des années après l'échec cuisant que connut la dernière représentation. Il était alors à ses débuts. Enivré par la joie de ce retour, il contempla avec fierté le somptueux décors sur fond de velours écarlate. Gorgée de lumière diffusée par l'éclairage éphémère, l'architecture de la scène est mise en valeur, révélant ainsi l'effet probant de l'ensemble.
Un large sourire illumina son visage. Bardé de diplômes, riche du succès récolté à travers le monde, il sort des ténèbres grâce à un travail acharné et aussi à une promesse qu'il s'était fait il y a des années.

Notre indulgence t'est tout à fait acquise Ysabelle, surtout devant un texte qui enchaîne les mots de la liste avec tant de naturel !

Merci Selenh

Superbe utilisation des mots, Ysabelle !!

Oui, merci pour ta participation Ysabelle, c’est sympa.  5 textes, que du bonheur !

Je poste le mien hors concours :

Citation :

Fils, Barde on te nommera quand plus de trois cents chants tu sauras,
Chacun dure, de la tombée du jour à minuit plein.
Quand après les labours, la semence est en terre ,
L’homme près de l’âtre cherche le velours de la flamme.
Ta voix doit sourdre de ta gorge pour envahir la salle,
Révéler des victoires éphémères, et des défaites cuisantes.
Les anciens entrevoient les ténèbres tandis que aussi,
S’enivrent d’amours sans trop t’écouter,
Jeunes et jeunettes à l’ombre des regards.

Et c’est avec plaisir que nous allons découvrir les huit prochains mots proposés par Elianor.  

Je découvre quatre textes, quel bonheur

Elianor comme toujours, concis, évocateur et élégant

Selenh très évocateur aussi, il y a de quoi s'enfuir à toutes jambes

Je rejoins L'Ami qui pense à Zola

Ysabelle ton texte pourrait faire la suite de celui d'Elianor

L'Ami  c'est toi qui as enfilé l'habit de conteur

Je sais que tu ne lis pas de fantasy, mais ton texte m'évoque Robinton, le maître harpiste de Pern pour celles qui ont lu la saga

Elianor  hâte de découvrir les mots que tu vas proposer

Superbe, l'Ami !!

Clinchamps: Merci.

Rosalind: Je ne connais pas le maître de Pern, mais cela sent le Dragon et autres créatures pas de chez nous.