Et si on allait au ciné ?

Je suis allée voir Le club des miracles, j'ai été très moyennement convaincue par le scénario maladroit et convenu.
Il y a de jolis moments d'émotion et d'humour portés par de formidables actrices. Je suis assez déçue dans l'ensemble.

Spoiler:

Dommage, le synopsis et la distribution étaient pourtant alléchants

Hier je suis allée voir Argylle avec ma maman et on a beaucoup aimé !
C'est totalement déjanté, à prendre au 3e voire 4e degrés, avec beaucoup de rebondissements, des scènes d'action parfois délirantes (celle avec les gaz lacrymogènes fluo est vraiment très drôle, tandis que celle du patin est totalement absurde). Le duo Bryce Dallas Howard/Sam Rockwell fonctionne très bien, j'ai adoré les passages avec le chat, la bande-son est sympa... Je sais que le film se fait démonter par la critique mais franchement, je voulais du divertissement et passer un bon moment, et c'est ce que j'ai eu
J'ai mis mon avis ici car deux acteurs du film ont leur topic sur The Inn (Bryce Dallas Howard et Henry Cavil, mais ce dernier a moins de temps de présence à l'écran)

J'ai vu hier au cinéma la Zone d'intérêt, de Jonathan Glazer. J'ai posté mon avis complet dans le topic consacré au cinéma allemand...

Jeudi je suis allée voir Une vie, le film tiré de l'histoire vraie de Sir Nicholas Winton, qui a sauvé 669 enfants de la dictature nazie. Anthony Hopkins, Johnny Flynn, Helena Bonham-Carter et Romola Garai font partie du casting principal. Je vous recopie l'avis posté sur mon blog. Je réponds notamment à certaines critiques que j'ai trouvé plutôt injustifiées... Par contre si vous ne connaissez rien de l'histoire de Nicholas Winton, ne regardez pas la bande annonce car elle spoile un moment bouleversant du film !

Spoiler:

Je vais le voir demain soir (en attente de la VOST).Je lirai donc ton avis plus tard.

Je connais l'histoire depuis 1 an ou 2 après avoir vu un documentaire mais j'ai hâte de voir comment ils l'ont raconté et qui sait connaître plus de détail.

Sinon j'ai pu voir le film Sans jamais nous connaître avec Paul Mescal, Andrew Scott, Jamie Bell et Claire Foy et j'ai adoré.

@WayOfEvasion J'ai moi aussi vu All of us strangers/Sans jamais nous connaître la semaine dernière et j'ai beaucoup aimé ce film également Sans trop dévoiler l'intrigue, j'ai beaucoup apprécié l'ambiance en quasi huis-clos, presque théâtrale, centrée sur le personnage d'Andrew Scott et sa solitude dévorante qu'il tente d'étancher avec plus ou moins de succès...

attention gros spoiler:

Merci pour ton retour, MJB    Je connais assez bien l'histoire de ce Monsieur et le film m'intéresse beaucoup. Je pense comprendre de quelle scène tu parles, j'ai déjà vu à plusieurs reprises, tjs avec autant d'émotions, la vraie scène sur Youtube. J'avais aussi trouvé dommage de la montrer dans la bande-annonce au lieu de garder cette émotion pour le film. Mais je ne manquerai pas de regarder le film dès que possible ! Merci encore pour ton commentaire très constructif et intéressant 

Je viens de voir un très joli film, "Vivre" (2022)remake britannique de celui du même titre de KUROSAWA Akira de 1952. Celui-ci est anglais, scénario de Kazuo Oshiguro et réalisation de Oliver Hermanus avec Bill Nighy et une apparition de Tom Burke, mais tout le casting est excellent. C'est un très beau film, d'une grande huamnité, plein d'émotion, mais sans pathos, et Bill Nighy y tient le rôle principal d'une façon parfaite, je savais que cet homme avait un immense talent ! Du coup je me suis commandéela version originale de Kurosawa, pour voir !

Je le recommande chaleureusement !

Clinchamps je l'ai raté , il me faisait bien envie.

Je suis allée voir Le jeu de la reine avec Jude Law et Alicia Vikander. C'est l'histoire romancée de la dernière femme d'Henry VIII, Catherine Parr, ou l'histoire de la revanche d'une femme face à un orgre. Jude Law y est monstrueux, oui, oui c'est possible , repoussant et effrayant, Barbe Bleue n'est pas loin...C'est une belle performance d'acteur qui écrase le jeu d'Alicia Vikander subtil peut être mais qui parait fade.
La lumière des scènes d'intérieur y est extraordinaire, on croirait des tableaux.
Les costumes sont riches et magnifiques. Le film possède de grandes qualités, mais je m'y suis un peu ennuyée. La première partie se consacre aux problèmes de religion que l'Angleterre a connu à cette époque, puis va se recentrer sur le couple royal, le rythme y est un peu bancal, les scènes s'enchainent rapidement et auraient mérité d'être approfondies, l'ensemble peut paraitre confus à ceux qui ne connaissent pas cette période de l'histoire anglaise. La réalité historique n'est pas vraiment respectée, cela m'a gênée, mais il reste un beau film à voir.

Merci pour ton retour, Nephtis ! Les avis mitigés que j'ai pu lire me poussent à attendre la sortie du film en DVD, malgré son excellent casting

Laroy premier long métrage de Shane Atkinson est une bien jolie surprise.
Un film à l'humour noir, qui mélange le drame et le burlesque avec ses personnages paumés de l'Amérique profonde. On pense à Fargo, bien sur. La première scène du film est particulièrement savoureuse, j'ai vraiment passé un bon moment.

Spoiler:

Sur le conseil de mon fils, je suis allée voir "le tableau volé" film français de Pascal Bonitzer avec Alex Lutz et Léa Druker et tous les autres car la distrib est remarquable !! J'ai beaucoup aimé ce film, qui nous plonge dans le milieu très spécial et très fermé des marchands d'rt et surtout des salles de ventes, tout en dessinant des personnages très complets, ne servant pas que de support à une démonstration ! Les dialogues sont excellents, incisifs, drôles, et d'une grande justesse (j'aimerais avoir le sens de la répartie d'André Masson, personnage central du film !)

Spoiler:

Il ne dure qu'1 h 40 et c'est vraiment un très bon moment à passer ! C'est dans l'air du temps mais juste ce qu'il faut, sans caricature, mais bien réel quand même ! Je le recommande !

Merci pour ce retour, le film est dans ma liste à voir !

Je suis allée voir When Evil Lurks du réalisateur Damien Rugna, un film d'horreur sur un cas de possession dans un petit village. L'originalité est qu'ici le mal est contagieux, il y a eu des cas avant et le gouvernement a tout un protocole à appliquer et envoie des "nettoyeurs" mais dans le cas présent, comme c'est un endroit reculé (et qu'il y a peut-être des intérêts fonciers en jeu) l'aide vient trop tard et les personnages ordinaires sont désemparés. Je ne peux pas dire que j'ai passé un "bon" moment mais c'est justement parce que c'est une réussite malgré une deuxième moitié un peu en deçà: la tension ne faiblit pas, certaines scènes retournent un peu l'estomac et on n'abuse pas d'effets faciles comme des jumpscares à répétition. Je ne connais pas les acteurs mais ils sont très bien. Âmes sensibles, s'abstenir mais sinon c'est une très bonne surprise dans le genre.

@ clinchamps : je suis aussi allée voir Le tableau volé. Il m'a sans doute un peu moins plu que toi, parce qu'un fil narratif m'a paru plus faible (l'histoire de la stagiaire). Mais globalement il est sympathique, rythmé, et j'ai goûté le sujet, la rencontre du milieu du marché de l'art et celui d'une famille ouvrière, les dialogues, et les acteurs. Alex Lutz et Léa Drucker en particulier sont formidables. Petit détail amusant - on m'avait prévenu, ce n'était donc pas une surprise, mais ça reste chouette à voir en images - j'ai reconnu quelques décors car le film a été tourné en partie en Alsace, avec deux scènes tournées dans ma ville natale.

Ravie qu'il tait quand même plu Tatiana ! C'est vrai que la stagiaire aurait mérité un scénario à elle-seule !

Je suis allée voir Un petit truc en plus d' Artus, pour faire plaisir à une amie, j'ai du mal avec les comédies françaises ...
Ce fut une très agréable surprise , un film tendre et plein d'autodérision sans misérabilisme qui porte un vrai regard sur les handicapés et leurs accompagnants Un film a petit budget qui charme par le talent et l'énergie de toute son équipe, un film qui fait du bien par les temps qui courent ...

Merci pour ton avis, Nephtis J'hésitais à aller le voir car comme toi, j'ai du mal avec les comédies françaises Je vais attendre qu'il passe à la télé

Comme promis, voici mon compte-rendu complet des visionnages effectués dans le cadre du Festival de Cannes !!

Mercredi 22/05 :
• Le Comte de Monte Cristo (3,5/5)
Dire que j’attendais cette adaptation est un euphémisme tant le roman m’a émerveillée   . Choisir Pierre Niney en Edmond Dantès était un excellent argument, tout comme proposer une version récente du livre. Malheureusement, mon ressenti est très mitigé. Certes, le film est magnifique visuellement, les musiques sont choisies avec soin (en particulier durant les moments-clés), le casting est impeccable dans son intégralité (mention spéciale à Anaïs Demoustier en Mercédès, Pierfrancesco Favino en Abbé Faria et Laurent Lafitte en Villefort   ) et les effets spéciaux (notamment le maquillage et la transformation d’Edmond) sont impressionnants de réalisme. MAIS pourquoi avoir autant changé l’intrigue originale ?   Sans dévoiler trop de détails, j’ai été déçue par l’introduction d’un personnage, changeant le fil conducteur…De même, les destins de plusieurs protagonistes (à commencer par Haydée) ont été modifiés et, pas pour le meilleur !   Enfin, je déplore une nouvelle fois l’absence de Valentine de Villefort, souvent oubliée dans les adaptations, alors qu’elle est digne d’intérêt. Bref, je ne peux nier la qualité visuelle du film ; mais, en tant qu’ardente admiratrice de l’œuvre de Dumas, je suis ressortie frustrée face aux libertés scénaristiques prises. C’est bien dommage…

Jeudi 23/05 :
• Grand Tour (2,5/5)
Un film en compétition, dont le synopsis m’avait fortement emballée : au début du 20ème siècle, un diplomate anglais, en poste à Mandalay, reçoit un télégramme annonçant l’arrivée de sa fiancée qu’il n’a pas vu depuis 8 ans. Décidé à la fuir, il quitte le pays et entreprend un tour d’Asie. Mais sans fiancé est elle aussi bien déterminée à le retrouver.
Quelle déception !   Dès les premières minutes, le film nous plonge dans une chronique anachronique (puisque des images actuelles parsèment le récit), interminable, redondante, parfois étrange, qui ne vaut le coup d’œil que pour son voyage asiatique (mon cœur a battu la chamade lorsque nous découvrons la Thaïlande   ). Un film oubliable, donc.

• Norah (4,5/5)
Sélectionné dans la section « Un Certain Regard », ce film est une franche réussite !   Dans la lignée du très beau « Bleu du Caftan », il nous offre avec pudeur et sensibilité le portrait d’une jeune femme éprise de liberté, en Arabie Saoudite. J’ai été subjuguée par la réalisation, dont les plans sont envoûtants et renforcent cette impression de délicatesse   . Les deux acteurs principaux sont excellents. Un presque huis-clos efficace et nécessaire pour comprendre le quotidien des femmes saoudiennes…

• Viet and Nam (2/5)
Un film vietnamien LGBT au Festival de Cannes ? Il ne m’en fallait pas plus pour l’ajouter à ma liste d’envies   . D’où mon intense déception…  Une histoire de près de 2h, marquée par les digressions qui finissent par perdre le spectateur. La relation unissant les deux hommes (dont on devine qu’ils se nomment Viet et Nam, car le film ne nous le montre jamais   ) est touchante et offre des scènes sensuelles et hypnotisantes. Cependant, l’intrigue secondaire -très spirituelle- prend le pas et m’a laissée dubitative. Certainement mon pire visionnage de Cannes !  

• La Jeune Femme à l’aiguille (4/5)
Nouveau film en compétition, ce visionnage me faisait particulièrement peur, étant souvent qualifié de « sombre », « gore » et « glaçant ». Finalement, j’ai été agréablement surprise par ce film historique danois tourné en noir et blanc, contant l’histoire vraie de Dagmar, une tueuse de nouveau-nés au sortir de la Première Guerre mondiale. Le film est effectivement sombre, l’histoire n’est en rien joyeuse, mais il parvient à garder une distance, en se plaçant du point de vue d’une jeune femme, Karoline, dont la route croisera celle de Dagmar. J’aurais certainement attribué une récompense à ce film, car il le méritait !    

• Le Procès du Chien (4/5)
Un film français présenté comme une comédie, qui se révèle finalement plus dramatique et poignant que prévu. Laetitia Dosch campe une avocate empathique qui accepte de représenter un chien accusé d’avoir mordu plusieurs femmes et menacé d’être euthanasié s’il est reconnu responsable de ces agressions. Si le ton est souvent humoristique, je ne m’attendais pas à une fin « coup de poing » qui m’a fait verser bien des larmes   . Un sentiment amer m’a envahie à l’issue de la séance et il ne m’a pas abandonnée depuis.

Vendredi 24/05 :
• Niki (4/5)
Un biopic consacré à Niki de Saint-Phalle ? En voilà une brillante idée !   Céline Sallette, passée derrière la caméra, nous livre un film agréable, sans être révolutionnaire. L’histoire se focalise sur les jeunes années de Niki, avant de devenir l’artiste reconnue que l’on cite encore aujourd’hui, à une époque où les démons du passé (notamment un inceste subi durant son enfance) surgissent à tout moment et lui ont valu un internement en hôpital psychiatrique   . Charlotte le Bon, actrice que j’aime beaucoup, est convaincante en Niki, nous transmettant les émotions de son personnage. J’ai croisé avec grand plaisir d’autres figures du cinéma français, comme Judith Chemla et Damien Bonnard.

• My Sunshine (4,5/5)
Si je n’avais pu visionner qu’un seul film durant mon Festival, j’aurais choisi celui-ci   . Le jeune réalisateur Hiroshi Okuyama (dont j’avais apprécié son premier film, Jesus) a délivré un magnifique film sur l’enfance, par le biais de trois personnages, deux enfants -un garçon bègue, manquant de confiance en lui ; une fille douée en patinage artistique et l’entraineur de cette dernière, lui-même ancien champion de patinage. Si l’histoire peut paraitre simpliste et dépourvue d’ambition, j’ai été envahie par une vague de chaleur pendant mon visionnage (alors que le film se déroule pour une bonne partie en hiver !   ) et le sourire m’est spontanément venu aux lèvres   . D’autres sujets sont abordés, comme la perception de l’homosexualité au Japon. Un très beau film !  

• Vivre, Mourir, Renaître (5/5)
Ce film n’était pas prévu dans mon programme du 24/05 mais ma sœur l’avait vu (et adoré) la veille. Suite à sa recommandation, j’ai donc adapté mon planning afin de le visionner et j’ai bien fait : ce film a été un gros coup de cœur !   Vivre, Mourir, Renaître, c’est l’histoire de Cyril, Emma et Sammy, triangle amoureux frappé de plein fouet par le SIDA, dans les années 80. Accompagné d’une bande-son géniale, le film m’a bouleversée ; je l’ai trouvé à la fois puissant et subtil, sans jamais tomber dans le mélodrame   .

• La Plus Précieuse des marchandises (3/5)
Je n’avais pas réussi à obtenir de billet pour ce film diffusé en avant-première, en présence de l’équipe du film, mais après avoir patienté dans la « Last Minute », ma sœur et moi avons été acceptées et avons eu l’occasion de voir ce film d’animation de Michel Hazanavicius, avec les voix de Dominique Blanc, Grégory Gadebois, Denis Podalydès ou encore Jean-Louis Trintignant. Par son sujet, le film ne peut laisser indifférent. Cependant, je suis restée sur ma faim et je reproche une tournure « mélo » qui aurait pu être évitée.

Samedi 25/05 :

• The Apprentice (4,5/5)
Je n’étais pas tentée par un biopic sur Donald Trump, mais finalement, quel film !   Sans temps mort, nous découvrons donc le jeune Donald Trump (campé par Sebastian Stan, bluffant), au moment de la construction de sa Trump Tower, sa rencontre avec Ivana, sa première femme (qui n’était pas une épouse heureuse…) et surtout, la relation qu’il a tissée avec l’avocat Roy Cohn (interprété par l’excellent Jeremy Strong) et qui a contribué à forger sa personnalité. J’ai adoré la façon dont le film a été tourné, par des plans courts associés à une bande-originale de qualité   . Une jolie surprise !  

• Emilia Perez (5/5)
Voilà mon second coup de cœur du Festival !   Cité de façon récurrente comme un candidat potentiel pour la Palme d’or, le film était un incontournable…et je comprends pourquoi ! Jacques Audiard change de registre pour nous proposer une histoire féministe, mélange de genres (comédie musicale, thriller, drame), illuminée par le talent de ses trois actrices principales (récompensées d’un prix d’interprétation collectif) : Zoé Saldana, Karla Sofia Gascon et Selena Gomez. Je garde l’intrigue secrète pour vous laisser le plaisir et la surprise de découvrir une aussi belle intrigue !    

• The Substance (4/5) :
Ce film n’était pas non plus prévu au programme, mais n’ayant pas eu de billet pour le film de mon choix (Bird d’Andrea Arnold), j’ai pris mon courage à deux mains pour voir ce film d’horreur féministe, à la sauce française   . Et ce n’était vraiment pas si mal que cela ! A tel point que les images me sont longtemps restées en tête ! Le film est avant tout une dénonciation de l’image idéale de la femme créée par la société actuelle…notamment vis-à-vis des femmes d’un certain âge. La réalisatrice n’hésite pas à aller jusqu’à l’extrême pour nous montrer ce qu’un être humain est capable d’entreprendre pour répondre aux critères de beauté   . Demi Moore et Margaret Qualley sont subjuguantes !  

Merci pour le partage, Juliette Je comprends que Le procès du chien t'aie bouleversée

je n'ai pas pu le voir au cinéma mais je l'ai vu en DVD : "perfect days" de Wim Wenders, film dont l'acteur principal japonais, Koji Yakusho, a reçu le prix d'interprétation masculine à Cannes l'an dernier !

C'est la vie quotidienne d'un vieil homme solitaire dont le travail est de nettoyer les toulettes publiques dans Tokyo... Je ne sais pas si quelqu'un en a déjà parlé sur le forum mais je ne crois pas l'avoir vu passer !

Moi, je l'ai beaucoup aimé, c'est le genre de film que j'apprécie, non par snobisme mais parce que je suis complètement charmée par ces histoires qui n'en sont pas, où il ne se passe rien sauf les évènements banals d'une vie sans histoires, avec de temps en temps un mini-évènement qui vient rompre le courant paisible de l'existence. La réalisation est si bien étudiée que justement jamais je n'ai ressenti d'ennui, les images, les lumières, les cadrages devenant les péripéties mêmes du film. Koji Yakusho est un des plus grands acteurs japonais vivants et il donne à son personnage une réalité, une intensité une force incroyable.

Télérama

Citation :

Perfect Days, en compétition à Cannes, est né d’une commande adressée au cinéaste allemand pour mettre en valeur des projets sociaux à forte valeur architecturale ajoutée.

Wenders a jeté son dévolu sur… les toilettes publiques du quartier de Shibuya, récemment rénovées pour être dignes d’un palace avec des choix esthétiques audacieux, comme ces cubes de verre aux teintes pastel qui deviennent opaques dès que l’utilisateur actionne le verrou – message personnel à Anne Hidalgo : on veut les mêmes à Paris !
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Le cinéaste globe-trotteur filme toujours aussi bien les rues de Tokyo. Son refus de la dramaturgie et de l’explication psychologique a quelque chose de reposant. Et son merveilleux acteur, Kōji Yakusho, dans un rôle quasi muet, a un charisme fou. Le long et très beau plan-séquence final en camionnette sur son visage illuminé par les rayons du soleil couchant alors que résonnent les cuivres de Feeling Good, de Nina Simone, en fait un candidat sérieux pour le Prix d’interprétation masculine.

Eh bien, il l'a eu !!

clinchamps a écrit:

je suis complètement charmée par ces histoires qui n'en sont pas, où il ne se passe rien sauf les évènements banals d'une vie sans histoires, avec de temps en temps un mini-évènement qui vient rompre le courant paisible de l'existence

J'ai l'intention d'aller le voir

J'ai hâte de savoir ce que tu en auras pensé !