Atonement : le film de Joe Wright

J'apprécierais à juste titre ton sacrifice.

Mais si jamais tu te fais taper dessus pour tapage nocturne, je me décharge toute responsabilité^^

Mr Damien Tilney a écrit:

ekaterin64 a écrit:

Lorsque tu reverras cette scène demain, pourrais-tu compter pour moi le nombre de cadavres. Je suis sûre qu’il y aura encore un chiffre symbolique. Ca me reviens maintenant, elles sont alignées en deux rangées égales et Robbie se trouve au milieu. Toutes de noir vêtues, on dirait des corbeaux.

Je veux bien. Je me vois déjà en train de compter à haute voix les jeunes filles .

Et Damien de demander au technicien du cinéma : "Arrêt sur image svp !!!"

Sur le conseil, j'espère "éclairé" , de Doddy l'une des pensionnaires de l'auberge je vais vous faire part de mon ressenti sur ce film.

Circonstances du visionnage : VO à Versailles, fin de journée avec ma fille

Dernières minutes du film : penchée, la tête coincée dans mon manteau pour cacher mes sanglots et étouffer leur bruit. Pas eu le temps de sortir un mouchoir du sac, submergée par l'émotion. Je viens de me rendre compte qu'il me manque forcément des images ! Conclusion : insortable, j'ai bien fait de ne pas m'inscrire pour demain.

Maintenant, plus sereine , en vrac je livre ce que ça m'a inspiré.
Remarquable critique d'Ekat, c'est un véritable tableau en mouvement mais mon analyse ne sera pas aussi profonde que la sienne .

J'ai aimé les couleurs, la précision des décors, les paysages fondus par moment ou très marqués, les fleurs (l'importance du vase et du bouquet, le champ de coquelicots, les nénuphars, magique ) les costumes, symphonie éclatante robe de soie verte de Cee, robe cerise de sa mère, les pans de la cape d'infirmière ou pastel avec toutes les robes blanches de la pure Briony, l'ensemble en soie de Cee près de la fontaine. Tout n'est ni blanc ni noir. C'est comme de la musique, des mouvements lents et puis une violence larvée qui éclate d'un coup. Je retrouve ça dans les couleurs, dans les tissus fluides et lourds, de l'eau qui stagne et un semblant de noyade, c'est une succession de mouvements très bien faite , je n'ai rien vu venir et je me suis fait embarquer.
La musique, une touche de plus dans ce pointillisme, des notes, des sons de frappe de machine et des petits pas qui s'enchaînent à merveille, on ferme les yeux et c'est un pensionnat qui déboule dans un couloir et puis retour au calme.
La passion et la sensualité : magnifiquement rendues. Le drame rode, la toile se tisse, c'est insidieux il fait chaud on sent cette torpeur envahir et sortir de l'écran, c'est l'été et ce Jo W est fantastique. On y est, les odeurs, la chaleur, la moiteur et ces poses alanguies et soudain le plongeon c'est superbement fait. La scène dans la bibiothèque, nécessaire, bellissime, jamais vulgaire ni crue et une passion qui nous arrache le coeur (Rhett et Scarlett peuvent aller se rhabiller...)

Le facteur humain : c'est dramatique, on sait que ça ne peut pas bien se terminer (ça se saurait, il y aurait eu des fuites sur les 315 pages du topic...) mais jusqu'au bout on veut y croire surtout si comme moi
1) on n'a pas lu le livre
2) orgueil et préjugés, ça s'est bien terminé
3) ils sont trop jeunes, trop beaux, trop amoureux, pour m...

Les acteurs : Keira magique, James épatant (ça fait expression des années avant-guerre) et plus encore. Son jeu est imaginatif, il n'en fait pas des tonnes, sa présence et son regard dévoré par la fièvre va nous hanter longtemps.
Briony, je ne sais pas, je lui en veux. Des 3, Vanessa R impériale m'a touchée, peut-être parce qu'elle avait les clès

Voilà en décousu ce que j'ai pris en pleine figure et je ne vous parle pas du dernier 1/4 d'heure...
Allez-y mais je pense que c'est déjà fait pour la plupart d'entre vous et pour conclure et vous souhaiter une belle nuit "vivez, vibrez mais allez au ciné". Caroline

@ C de Villemer. Ton enthousiasme fait plaisir à lire !

ça y est je viens enfin de voir le film ! Je n'ai qu'un mot : magnifique ! J'ai vraiment été bouleversée par ce film, j'ai pleuré comme une Madeleine.

Je vais sans aucun doute redire beaucoup de choses qui ont déjà été dites, mais tant pis, je me lance quand même.

Ce qui m'a interpellée en premier, c'est la musique. Oui, cette musique souvent associée au bruit de la machine à écrire fait vraiment bien ressentir l'atmoshère oppressante, on sent que quelque chose de dramartique peut arriver à tout moment et on se tient sur ses gardes...

Ensuite, j'ai trouvé le jeu des acteurs vraiment excellent. Je n'avais jamais vu de film avec James McAvoy ( mais je compte bien me rattraper !) et j'ai eu un réel coup de coeur. ça faisait longtemps que je n'avais plus été emballée comme ça par un nouvel acteur. Camille, je prédis un grand avenir à ton petit mari !

KK Knightley était très bien aussi, à part qu'au début elle faisait vraiment très peste snob et qu'elle fumait un peu trop selon moi !

Les trois actrices qui incarnaient Briony étaient époustouflantes. Parliculièrement celle qui jouait Briony à 13 ans. Elle avait un air mystérieux, troublant qui donnait vraiment l'impression qu'elle était déconnectée avec la réalité, voire pas vraiment humaine. D'ailleurs, tout au long du film, et malgré ce qu'elle a fait, je n'ai jamais réellement réussi à en vouloir à Briony. J'ai eu plutôt pitié d'elle.

J'ai été très touché aussi lors de la scène où l'on voit Briony alors jouée par Romola Garai tenir la main du soldat français avant qu'il ne meure. Pour moi, des scènes comme celles-ci permettent de montrer bien plus efficacement l'horreur de la guerre que des batailles sanglantes.
Dans le genre scène de la guerre qui m'a émue, je citerai aussi celle où l'on voit Robbie debout devant les cadavres couchés par terre. Cela m'a vraiment remuée.
Contrairement à certains, j'ai tout à fait adhéré à la longue scène sur la plage de Dunkerque, j'avais l'impression de ressentir moi-même la déresse de Robbie.

Concernant le traitement de l'histoire, j'ai bien aimé cet aspect 'film à tiroirs" où l'on revient constamment en arrière et où l'on ne sait pas toujours ce qui est vrai ou faux.

J'ai aussi beaucoup aimé la dernière scène où l'on voit Robbie et Cecilia ensemble sur la plage. J'aime le fait qu'ils aient pu avoir leur part de bonheur, même si ce n'est que dans la fiction.
D'ailleurs, je dis peut-être n'importe quoi, mais cette dernière scène m'a un peu fait penser à la dernière scène de "Titanic" où Rose et Jack se rejoignent sur l'escalier, donnant aux spectateurs l'impression qu'ils sont heureux malgré tout.
Et moi, j'aime qu'un film se finisse sur une note positive même si la fin est triste...

J'ai une petite question à poser par rapport au livre : je n'ai pas trop compris la scène avec la mère de Robbie pendant la guerre. Est-elle l'effet de son imagination ou fait-elle réellement tout le voyage pour venir le voir ? (dsl, la question est sûrement stupide mais j'avoue que je n'ai pas compris son apparition subite)
Autre question : Lola a-t-elle déjà été agressée avant le repas ? (ce qui justifie la blessure de son agresseur et son supplice chinois ?) et sait-elle sciemment qu'il est celui qui l'a agressé quand elle l'épouse ? Si oui, pourquoi l'épouse-t-elle? syndrome de Stockholm ?

Pour l'aparition de la mère de Robbie, je me demande si ce n'est pas une hallucination. Le personnage est censé avoir une septicémie et donc une forte fièvre qui peut le mener au délire. Ce qui expliquerait son comportement incohérent par la suite (il laisse ses chaussures, il crie dans son sommeil...)... mais c'est juste mon explication par rapport au film; je n'ai pas encore lu le livre.

En ce qui concerne l'apparition de la mère de Robbie, je l'ai comprise comme une hallucination, moi aussi


Concernant Lola : Elle a effectivement été agressée avant le repas, mais une agression moindre que celle qui aura lieu par la suite
Elle sait également qui l'a agressée. Et concernant le pourquoi du mariage, c'est une question sur laquelle nous avons débattu dans le topic consacré au roman (pages 12 et 13, à partir du post de Damien), sans avoir vraiment de réponse

Oui, je pense aussi que lorsque Robbie voit sa mère, c'est une hallucination, la scène est tournée d'une certaine manière, "dreamy".

anne shirley a écrit:

Les trois actrices qui incarnaient Briony étaient époustouflantes. Parliculièrement celle qui jouait Briony à 13 ans. Elle avait un air mystérieux, troublant qui donnait vraiment l'impression qu'elle était déconnectée avec la réalité, voire pas vraiment humaine. D'ailleurs, tout au long du film, et malgré ce qu'elle a fait, je n'ai jamais réellement réussi à en vouloir à Briony. J'ai eu plutôt pitié d'elle.

D'accord avec toi, je n'ai pas réussi à détester Briony, d'ailleurs :

Spoiler:

anne shirley a écrit:

J'ai aussi beaucoup aimé la dernière scène où l'on voit Robbie et Cecilia ensemble sur la plage. J'aime le fait qu'ils aient pu avoir leur part de bonheur, même si ce n'est que dans la fiction.
D'ailleurs, je dis peut-être n'importe quoi, mais cette dernière scène m'a un peu fait penser à la dernière scène de "Titanic" où Rose et Jack se rejoignent sur l'escalier, donnant aux spectateurs l'impression qu'ils sont heureux malgré tout.
Et moi, j'aime qu'un film se finisse sur une note positive même si la fin est triste...

Je n'y avais pas pensé quand j'ai vu Atonement, mais les scènes finales des deux films se ressemblent en effet beaucoup : une vieille dame imagine une scène heureuse qui réunit deux amoureux au destin tragique...

Ahah Caroline ! Je suis très contente que tu aies décidé de poster tes impressions


Bon bon bon...

Je suis bien rentrée de notre petite rencontre lambtonienne et j'ai ENFIN vu Atonement... Après des mois de patience. Mais tout vient à point à qui sait attendre.

Donc, je vais essayer de faire un post un peu construit mais ça risque de partir dans tous les sens, d'avance désolée.

Je partais avec la peur d'être un chouïa déçue. Même si je savais que le film serait forcément bon vu ce qu'on en savait et que c'est Joe Wright, je l'attendais depuis si longtemps que j'avais peur de trop en attendre justement.

Finalement ça n'a pas été le cas (et là je revois Damien me demander à la fin de la séance "alors t'as pas été déçue finalement ? ).

J'ai vraiment été très touchée par le film malgré quelques petits points qui me dérangent un peu (mais des détails, vraiment).

Dans l'ordre... Le bruit de la machine à écrire qui, la BO écoutée seule, ne passait pas vraiment, est en fait un élément à part entière de l'histoire. J'ai aimé que ce soit un fil rouge qui nous rappelle que l'histoire que l'on voit est le roman qu'écrit Briony, que la patte de l'écrivain est toujours là. Le titre du film est écrit ainsi, lettre par lettre, on assiste vraiment à toute l'écriture du livre sous nos yeux. Rien que cette trouvaille, c'est un coup de génie pour bien montrer que tout se fait via Briony.

Du coup, notre peur initiale de voir l'histoire d'amour trop mise en avant disparait complètement. L'héroïne est bel et bien Briony. Et Saoirse Ronan m'a complètement bluffée. Elle est épatante. Son regard surtout. En lisant, je me demandais toujours "mais que se passe-t-il dans la tête de cette fille ?" et là avec son regard, on a le même mystère.

La première partie s'étire mais finalement comme dans le livre, justement pour faire sentir cette longue journée qui n'en finit pas.
La scène où Robbie tente d'écrire à Cee est l'une de mes préférés. Même si habituellement je ne suis pas fan des gros plans à répétition là c'est passé comme une lettre à la poste. Et cette musique !!! Vive Puccini ! Quant à la robe verte... J'avais beau avoir vu les photos, elle est vraiment splendide et KK la porte à merveille.

La scène de la bibliothèque que je redoutais car elle est décrite de façon très subtile dans le roman était bien. Très bien même. Certains n'ont pas aimé que Cee ait l'air d'un insecte pris au piège mais justement, ce plan était nécessaire. Pour qu'on voit exactement ce qu'a vu Briony et qu'on comprenne qu'elle ait pu interpréter ça comme une agression. C'était justement très bien fait. En revanche, beaucoup de gens ont pouffé dans la salle au moment où elle les interromp avec son "Cecilia". C'était tout sauf drôle, j'ai trouvé cette scène très dure pour la petite Briony avec Robbie et Cee qui partent sans même lui adresser un regard alors qu'elle est bouleversée et a peur pour sa soeur. En revanche, quand Briony arrive à table avec la lettre des jumeaux et que Cee bondit pour la récupérer en pensant que c'est celle de Robbie, j'ai ri.

J'ai beaucoup aimé le dernier plan de cette première partie, le focus sur le visage Briony qui observe l'arrestation de Robbie. On se rapproche d'elle jusqu'à voir ses yeux. Je me suis dit "mais elle ne va pas verser une larme, elle est horrible cette fille !" Ce plan était nécessaire je pense : c'est vraiment à ce moment que toute notre rancoeur vis-à-vis d'elle s'exprime (enfin je le ressens comme ça). Et le bruit de la machine qui accompagne le tout était vraiment justifié : ça nous rappelle que tout ce qui se déroule sous nos yeux n'est que le fruit de son imagination et ses conséquences tragiques.

L'absence de transition vers la partie de la guerre était parfaite, ça a dû dérouter les gens qui n'ont pas lu le livre, tout comme nous avions été déboussolés. Je suis plus mitigée sur cette partie. Quelques longueurs, mais toujours une très grande fidélité par rapport au texte. Joe Wright nous montre qu'on peut y coller de très près tout en faisant preuve d'originalité, en ayant une mise en scène et un montage bien particuliers et en faisant des choix de réalisation intéressants. La scène des retrouvailles de Cee et Robbie dans le café était très bien faite. Cette maladresse due à la distance et aux années qui ont passé. C'es très réaliste.
Certains ont été davantage touchés par la scène où Robbie découvre les corps des petites filles et pas vraiment avec le travelling. La première m'a émue mais pas tant que ça finalement, même si contribue à la vision d'ensemble de la guerre. En revanche le travelling m'a fait verser ma première larme (qui a été discrète heureusement... ). Le passage avec le chant des soldats est vraiment poignant. Mais la grande émotion a été quand il délire, qu'on le voit dans le champ de coquelicots (@Ekat j'ai pensé à toi) puis derrière l'écran (avec cette scène mythique de Quai des Brumes avec Gabin et son "T'as d'beaux tu sais"...) et Robbie qui murmure "je ne dirai plus un mot". Comme on connaissait le livre, on savait qu'effectivement il ne parlerait plus et c'était vraiment poignant. C'est à ce moment-là que je me suis dit que même si le film est extrêmement fidèle, c'est toujours un plus de connaître le livre.

La partie à l'hopital avec Romola Garai fonctionne moyennement je trouve. Et là grande suprise, c'est le jeu de Romola qui ne m'a pas convaincue. Je crois que quelqu'un l'a dit avant moi mais elle m'a parue apathique, j'avais envie de la secouer. Surtout pendant la scène du mariage de Lola et Marshall. Une fois, deux fois, OK. Mais cette attitude à répétition m'a parue lassante. Et j'attendais beaucoup de la scène où elle tient compagnie au soldat français mourant et finalement, je n'ai pas été touchée plus que cela. Je l'ai beaucoup été avec le morceau de Debussy juste après par contre, en rappel à ce qu'il dit de sa soeur. Mais bon, cette musique m'émeut toujours de toute façon

La confrontation avec Robbie et Cee (enfin la pseudo confrontation devrais-je dire puisqu'elle est fictive) était très bien également. Même si le "Come back. Come back to me" de Cee ne passe vraiment pas. Les autres fois ça va mais là j'ai tiqué, ça venait comme un cheveux sur la soupe d'autant que le jeu de Mr Camille quelques secondes auparavant était très fort.

Enfin, la toute dernière partie. En lisant les infos sur le film, j'avais été déçeu d'apprendre que la scène du livre avec la pièce qui est finalement jouée n'apparaîtrait pas. Mais je ne suis pas déçue pour autant car Joe Wright a vraiment répondu à toutes les questions et l'explication de Briony était parfaite. Son "I gave them their happiness" a réduit à néant tous mes efforts pour ne pas pleurer. Je vous laisse donc imaginer dans quel état j'étais pour la scène sur la plage (et encore je me suis retenue, j'aurais pu pleurer plus ça n'a pas été les chutes du Niagara comme je le redoutais...)

Au final : le film était à la hauteur de mes espérances malgré quelques points qui m'ont dérangée (principalement l'interprétation de Romola mais aussi le fait que je ne suis pas fan des films qui ne traitent pas l'histoire en linéaire mais le roman s'y prêtait bien donc là encore, ça passe). KK est en retrait, pourtant je l'adore, son interprétation de Cee était très bien, peste à souhait au début. J'aurais aimé la voir davantage dans le rôle de la fille émancipée de sa famille et fidèle à Robbie coûte que coûte mais bon. Brenda Blethyn comme toujours. Et les deux grandes découvertes : James McAvoy (je n'ai pas encore vu BJ ) et Saoirse Ronan. Ils étaient vraiment parfaits.

Tout le monde disait que ce film n'était pas adaptable. Joe Wright prouve que si : le tout est très littéraire, très beau d'un point de vue visuel. Les dialogues sonnent juste et les plans sont intelligents, sans parler de la performance du travelling. Je suis sûre que j'ai manqué plein de détails, je ne sais pas si j'aurai le temps de retourner le voir mais en tout cas j'attends le DVD avec impatience.

Et le mot de la fin : Joe Wright mérite son smiley

J'ai trouvé que le jeu assez froid et fermé de Romola rendait bien l'etat d'esprit de Brionny à ce moment là. Dans le livre je la trouvait très froide, elle a du mal à s'adapter à cette nouvelle vie. On la voit par exemple astiquer des lits rouillés ou jeter des bassines d'urine. Choses qu'elle n'a jamais du faire avant. Je l'ai vu dans des rôles différents où elle avait un jeu plus sympathique. Donc je me dis que si elle était comme ça, c'était voulu.

Oui je me suis fait cette réflexion là (tout comme la Lizzie de Joe Wright : si elle rit tant, ce n'est pas un choix de KK mais de Joe Wright, un acteur fait ce qu'on lui demande).

Même si ça peut montrer l'état d'esprit de Briony à ce moment de sa vie, j'ai fini par trouver ça lassant. Purement subjectif.

Je n'ai toujours pas pris le temps d'écrire un long post pour mon avis complet , alors je vais une nouvelle fois répondre ponctuellement .
C'est drôle que vous soyez plusieurs à avoir été un peu déçu(e?)s par Romola Garai; moi je crois que la troisième parte était presque ma préférée! Je trouve que l'actrice a un regard magnifique après la mort du soldat français (et pourtant, la scène m'a déçue: l'acteur n'a pas du tout une voix de mourant, ça m'a enlevé de l'émotion. Mais je suis la seule à le penser apparemment ).
J'aime beaucoup quand elle se lave les mains avec la petite brosse en frottant comme une folle. Je ne me souviens plus, elle parle à ce moment là? Pourquoi ai-je directement pensé que cela représentait le fait que son travail à l'hôpital faisait partie de son expiation, et qu'elle cherchait ainsi à "se laver de ses pêchés" ?

Tizzie, je n'ai pas aimé la voix de Jérémy non plus... elle est beaucoup trop forte...

Tizzie a écrit:

J'aime beaucoup quand elle se lave les mains avec la petite brosse en frottant comme une folle. Je ne me souviens plus, elle parle à ce moment là? Pourquoi ai-je directement pensé que cela représentait le fait que son travail à l'hôpital faisait partie de son expiation, et qu'elle cherchait ainsi à "se laver de ses pêchés" ?

Moi aussi j'aime beaucoup cette scène . J'ai tout de suite pensé à Lady Macbeth

J'ai interprété son travail à l'hopital comme un début de son expiation moi aussi. Cecilia le devine aussi puisqu'elle écrit à Robbie qu'elle croit que Briony cherche à se punir en devenant infirmière.
Et j'ai trouvé excellente la scène où elle se lave les mains comme une forcenée. On sent vraiment à quel point elle s'en veut de son acte à ce moment-là.

J'aime beaucoup cette référence à Lady Macbeth Mimidd. Je suis de votre avis, la scène est excellente.

Il y un détail qui m'échappe, l'infirmière en chef insiste pour appeller Birony Talis. C'est son nom de famille ou un surnom propre à toutes les infirmières ? Une façon comme une autre d'effacer leur personnalité propre et de se protéger des ravages psychologique de la guerre.

c'est son nom de famille.

Doddy a écrit:

J'ai interprété son travail à l'hopital comme un début de son expiation moi aussi. Cecilia le devine aussi puisqu'elle écrit à Robbie qu'elle croit que Briony cherche à se punir en devenant infirmière.

Ah, merci! Il me semblait bien qu'il y avait une voix off à ce moment-là, et je ne retrouvais pas comment cela était possible!

@ Ekaterin. Les infimières ne doivent pas donner leur prénom aux malades. Elles doivent juste donner leur nom de famille.

Je n'ai pas réussi à compter les petites filles. Il y en a beaucoup trop. Désolé Ekaterin. Je ne pense pas qu'il y ait un symbole particulier.

Tout simplement, pourquoi chercher 12 à 14h
Merci camille

Edit : pas grave Damien, merci quand même

Un petit post rapide (j'en dirai plus ce soir), pour parler du film que j'ai vu pour la 1ère fois. (En plus, je ne me suis pas encore remise de cette 1ère expérience!)
Ce film est absolument superbe; j'ai adoré. On ne l'a peut-être pas dit assez, mais Joe Wright a réalisé un vrai chef d'oeuvre. Je retrouve tout à fait l'univers du livre, le style, j'ai été impressionnée par les images du film, la beauté visuelle de toutes les scènes du film. C'est un film qui vous serre la gorge tellement c'est beau. Toutes les scènes m'ont marquée! et oui, j'ai même versé ma petite larme à la fin du film; j'avais déjà eu du mal à les retenir par moments dans le film. En plus, je suis assez émotive. cela a fait rire un peu Damien et les autres, d'entendre des 'snifs'
Toutefois, je crois que ce qui m'a émue aussi, c'est la beauté du film. Je pleure assez facilement devant quelque chose de beau mais je n'ai jamais été aussi émue par un film, je crois.
Dernier point: avec Atonement, Joe Wright a atteint un autre niveau de perfection; Je ne l'ai vu qu'une fois, mais je crois, que visuellement, si on compare Atonement avec Pride & Prejudice, Atonement est d'une qualité supérieure. Et puis, les acteurs sont parfaits!

Je suis également allée voir le film aujourd'hui et je n'ai qu'un mot pour décrire le film : magique. J'ai été emportée, happée par ce film film superbe, imparfait et d'autant plus touchant. J'étais déjà tombée amoureuse de la BOF et du livre mais le film m'a émue, fait réver, pleurer. J'avoue que pour le moment mes idées sont trés désordonnées et je vous livre à chaud mes impressions. Comme certains j'ai commencé à franhement pleurer avec les scènes de la plage. Celle où on voit les soldats abattre leur chevaux. Quand on connait le lien cavalier /cheval dans l'armée on ne peut qu'être touchée. Un sourire sur les remarques concernant les marins à terre.
J'avoue que l'interprétation de Romala Garai ne m'a pas génée outre mesure. Elle collait bien avec l'idée que je m'étais faite de Briony en lisant le roman.
Celui qui m'a soufflé, c'est Jame Mac Avoy. La première fois que je l'ai vu, c'était dans Wimbledon, le rôle du petit gars rigolo. Il a pris une autre dimension dans le"dernier roi d'écosse'.
Voila mes impressions à chaud.
Bon maintenant il faut que je le revoie.

Je suis tout à fait d'accord avec vous Marie21 et Ashley !

Je n'ai rien à rajouter. Ce film est vraiment superbe , tout m'a touchée ! En plus je n'avais pas lu le livre donc je ne m'attendais pas à la fin (je vous rassure, je me suis rattrappée depuis !!!) !

J'avais vu Wimbledon mais je n'avais pas fait le rapprochement (encore un film qu'il va falloir que je reloue, ce n'est pas sans contrainte de faire parti de cette auberge !).
Jame Mac Avoy est vraiment magnifique ! Je crois que desormais je me jetterai sur tous les prochains films de Joe Wright sans aucune hesitation !!!

Cela m'a donné envie de revoir Wimbledon, . En fait il faut que je fasse la balance avec un film léger vu qu'en plus deReviens moi, j'ai vu attendant de revoir WLust caution dont le sujet, la résistance pendant l'occupation japonaise et la fin ne sont pas joyeuse et plutôt dans le style passion malheureuse.