Et si on allait au ciné?

Vegas a écrit:

-c'est dommage qu'on ne voit pas assez Ralph Fiennes...

On ne voit jamais assez Ralph Fiennes

Vegas, je te rappelle à toutes fins utiles qu'il existe un topic sur The Reader , c'est par ici
Je vais d'ailleurs m'y rendre de ce pas pour faire mon rapport de lecture

Oups Merci Angealyn je ne l'avais pas vu

Je n'ai pas trouvé Un prophète si noir et violent que ça! Je trouve le film très intéressant, il nous décrit l'univers carcérale de manière réaliste sans tomber dans la violence gratuite que certains films aurait pu faire ni dans un romantisme mal placée. Les personnages sont vrais et nous montre l'évolution d'un homme très jeune qui n'a aucun repère dans la vie et qui n'a rien demander à personne, le genre de prisonnier lambda qui va apprendre les règles de survie de manière assez dure.

Le réalisateur reprend le débat sur les prisons, permettent elles la réinsertion ou sont elles les écoles du crimes et le personnages principale fait les deux, il apprend à lire et s'instruit mais la violence omniprésente l'influence aussi beaucoup.

Je pensais aller voir un film beaucoup plus dure et difficile à voir et surtout beaucoup plus violent mais finalement le film n'est pas si hard que ça, je vois des séries beaucoup plus difficile à regarder que ce film, et Jacques Audiard tient sa caméra comme personne dans le cinéma français c'est surement le meilleur cinéaste encore vivant

Merci pour vos avis sur Un prophète, j'ai très envie d'aller le voir (j'ai littéralement adoré De battre mon coeur s'est arrêté...). La noirceur, j'ai l'impression que ça fait quand même pas mal partie du cinéma d'Audiart...

J'ai vu cet après-midi Inglourious Basterds et je n'ai pas été déçue. J'avais peur que les 2h30 soient trop longues mais ça n'a pas du tout été le cas ! Comme toujours chez Tarantino, c'est très bavard mais vu la qualité des dialogues, on ne va pas se plaindre ! Casting irréprochable, c'est là aussi une habitude, je ne parlerai même pas de Christopher Waltz sur lequel on a tout dit, si ce n'est qu'il mérite toutes les louanges qui lui ont été faites...

Cat47 a écrit:

Un peu moins sur Mélanie Laurent, qui m'a semblé être le maillon faible du casting. Je me demande souvent pourquoi nombre d'acteurs français ne peuvent tout simplement pas articuler.

Je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à m'être fait cette réflexion ! Par moments, je comprenais mieux l'anglais avec accent du sud de Brad Pitt que le français mâché de Mélanie Laurent !

nathy's a écrit:

Je suis allée voir l'Abominable vérité et c'était assez sympa! Une bonne comédie, des scènes marrantes, de bons acteurs, on passe un bon moment!

Je l'ai vu hier avec une très bonne amie et j'ai vraiment beaucoup aimé !! J'ai pleuré 2 fois de rire ce qui n'était pas arrivé pour une comédie romantique depuis bien longtemps !!!

Spoiler:

J'ai vu Un Prophète aujourd'hui, et j'ai ADORE!!!

Contente que ça t'es plut Christelle! J'ai beaucoup aimé le film moi aussi

Ohlala, c'était très fort, très noir et tellement Audiard!
Je te rejoins totalement Rosetyler, ainsi que Al3x 'Taylor', et Les Yeux Noirs dans leur enthousiasme, c'est un grand film!

C'est pour ce genre de film que j'aime le cinéma, ça me remue, et j'y pense des jours après. Vraiment mon gros coup de cœur de la rentrée, bien plus que Inglorious Basterds.

Spoiler:

J'aime quand la vision du monde est aussi réaliste, mais pas dépourvue d'optimisme et d'humour.
Le thème en général chez Audiard, au cœur de son cinéma, c'est "tuer la figure paternelle", on l'a vu encore hier dans De Battre mon coeur s'est arrêté, ce n'est que lorsque son père meurt que le héros parvient à s'affranchir de sa tutelle et de son influence. Je pense qu'il est devenu digne de son auguste ascendance, j'attends maintenant son prochain film avec une immense impatience.

Je ressors pleine d'admiration pour Abdel Raouf Dafri, scénariste principal, très remercié par Audiard. Du coup, ça me donne envie de voir les 2 Mesrine qu'il a aussi écrit, alors que ça ne m'intéressait pas du tout et La Commune.
Une interview:

Vu le désert cinématographique en ce mois de septembre, une avant première était la bienvenue et je suis donc allée voir ce soir le film 500 jours ensemble avec Zoey Deschanel.

Je m'attendais à une comédie romantique sympathique sans plus mais j'ai surtout assisté plus à une comédie qu'à une histoire d'amour. Et c'était vraiment très réussi, certaines scènes sont hilarantes et le personnage principal est à la fois très attachant et très très drole. Le film est construit de manière très originale et il sort des sentiers battus. Un très bon film donc que je retournerais probablement voir une deuxième, j'ai pas pu retenir toutes les scènes droles du film, j'en ai oublié la moitié!

J'ai vu Non ma fille tu n'iras pas danser, la dernier film de Christophe Honoré.
Je l'ai trouvé assez différent de ses précédents. Personnellement, je l'ai moins aimé que "Les Chansons d'amour" (un de mes films préférés) mais j'ai pourtant passé un bon moment. Chiara Mastroiani confirme qu'elle a un véritable talent ; et tous les acteurs en général sont bons.
Quant à l'histoire, elle est très émouvante et elle permet notamment de nous interroger sur certains comportements, certains actes qui paraissent de prime abord comme mauvais ou incompréhensibles, mais qui ont toujours des raisons précises (souvent la famille...).

Ce n'est pas contre pas un film à aller voir quand on déprime sous peine de ressortir encore plus mal.

S'il y en a parmi vous qui l'ont vu, j'ai une question : vous ne trouvez pas que Julien Honoré (le frère de Chiara) joue un peu comme Louis Garrel ?

J'ai vu hier Inglourious Basterds, en VF malheureusement (mais je n'ai pas eu trop le choix... par chez moi, c'est assez limité !). Je n'ai pas grand chose à ajouter par rapport à tout ce qui a déjà été dit : j'ai adoooooooré !

Buttercup a écrit:

J'avais peur que les 2h30 soient trop longues mais ça n'a pas du tout été le cas !

Moi aussi et j'ai été surprise de constater à quel point la soirée est passée vite ! J'ai pourtant, en général, beaucoup de mal à rester concentrée plus de 20 minutes.

Je trouve l'esthétique du film très réussie, le jeu avec la caméra est très bon et le casting est étonnant ! Brad Pitt est vraiment à la hauteur (2ème fois qu'il me surprend après Burn after Reading) et Christoph Waltz est évidemment splendide. Je n'ai pas trouvé que Mélanie Laurent soit le maillon faible mais j'ai eu beaucoup de mal avec le jeu de celui qui a le rôle de Marcel (et dont j'ignore le nom).

J'ai adoré Ingloriuous basters. Je n'ai pas vu passé le temps, les acteurs y sont remarquablesil faut dire que QTest un formidable directeur d'acteur, voir un formidable révélateur d'acteur. Comme cecilou je n'étais pas franchement une fan de Brad Pittmais aprés l'avoir vu dans le film des Cohen et celui ci, je révise mon jugement, il m'a bluffé ! Quant à Christoph Waltz, il est génial et interpréte un méchant que l'on adore detesté !Dire que sans ce film on aurait pu passer à côté d'un talent aussi formidable.
La premiére scéne (chapitre 1)m'a laissé ko ! La tension qui va crescendo, la courtoisie mielleuse de Hans Landa, les dialogues à double sens ( je me suis offert le scénario ), la musique, et les éléments comiques ( bon dans cette scéne y 'en a pas beaucoup) : la pipe de Hans Landa (clin d'oeil à Sherlock Holmes)font que j'étais presque en apnée à la fin de la scéne, je me suis surprise à reprendre ma respiration à la fin !

J'ai aimé Mélanie Laurent, elle est remarquable pendant la scéne de sa rencontre avec Landa chez Maxim's, son visage camoufle l'effroi, la terreur que lui inspire le Colonnel SS tout en conversant avec lui, à la fin quand elle éclate en sanglot c'est trés fort, on sent la décharge d'adrénaline de tous les sentiments qui la submergent .
Une autre scene savoureuse : les faux italiens présentés à Landa , la scene n'est pas particulièrement comique mais comme Landa j'ai éclaté de rire ....

Un seul bémol au film : certaines scenes sanguinolentes ( j'aime pas le sang moi !)qui n'apporte pas grand chose au film. mais bon un film de Quentin sans sang , hein c'est pas la m^me chose !!!

J'ai vu L'Abominable Vérité mercredi ! C'était sympa sans plus, et j'avoue que je suis un peu déçue ! La BA était sympa, mais le film est trop bourré de clichés vis-à-vis des hommes (macho, peur de s'engager, le sexe avant tout mais la bonne personne va les transformer !) et les femmes coincées, psycho-rigides, trop sérieuses mais l'homme va leur apprendre à s'amuser !) !
Et puis, les acteurs n'étaient pas mauvais mais pas extraordinaires non plus !

J'ai préférée The Proposal (que j'aurais traduit par Le Contrat : de travail et de mariage, le titre français La Proposition fait perdre ce double sens !) avec Sandra Bullock et Ryan Reynolds que j'ai trouvé moins cliché au final et avec une fin très drôle ! De plus, les personnages secondaires sont vraiment sympa, alors que dans L'Abominable Vérité, je les ai trouvés très transparents !

Merci JainaXF pour tes avis !
Ce sont deux films que j'aimerai bien voir prochainement... donc merci lol

JainaXF a écrit:

Et puis, les acteurs n'étaient pas mauvais mais pas extraordinaires non plus !!

Je plussoie. J'ai vu L'ABOMINABLE VERITE et j'ai aimé mais sans plus. Comme toi JainaXF, les clichés et encore des clichés m'ont un peu barbés. Mais c'était sympa.

Le film avec Bullock et Reynolds me tente beaucoup. D'après ce que j'ai vu c'est le même réalisateur que 27robes que j'avais adoré.

Si je puis me permettre, pour avoir vu The Proposal et The Ugly Truth, à peu de temps d'intervalle, et malgré le fait que j'ai beaucoup apprécié les deux films, j'ai été plus surprise (agréablement) par le premier. C'est peut être parce que je ne m'attendais pas forcément à grand chose, mais dans le genre comédie romantique, The Proposal m'a semblé plus original

Grace à CamilleMcAVoy, j'ai donc assisté hier soir à la projection de The September Issue, un documentaire passionnant consacré à la réalisation du numéro de septembre 2007 de VOGUE Us, et à sa rédactrice légendaire, Anna Wintour.

Le documentaire se construit autour de cette mini-dramaturgie de la lutte entre deux femmes très différentes.
Grace Coddington, rédactrice mode, défend toutes ses photos bec et ongles, et Anna assure l'homogénéité du magazine, en ôtant ce qui lui parait de trop.
Là, je paraphrase un peu l'article de Géraldine Dormoy dans son blog célèbre, Café Mode. Lien ici:
http://blogs.lexpress.fr/cafe-mode/2009/08/dans-loeil-de-vogue.php

Car le doc met en lumière cette femme peu connue du grand public, mais qui joue en fait un rôle presque aussi important que Anna dans la réalisation du magazine: Grace Coddington, à la chevelure rousse longue et très préraphaélite, qui est l'âme créatrice du magazine, alors que Anna en est la tête froide (Anna, dont on découvre aussi une part plus intime dans ce doc).

Il y a aussi dans ce documentaire énormément d'humour:
André Léon Talley, l'inénarrable chroniqueur de Vogue, les moues de Anna qui peuvent réduire à néant une personne ou un avis (comme le dit Grace, mieux vaut ne pas être trop susceptible dans ce monde-là), l'hypocrisie de certaines journalistes etc.
On peut ainsi découvrir les vraies coulisses de VOGUE: les rédactrices ne sont pas toutes jeunes et stylées, tout le monde attend l'opinion de Anna avant de donner la sienne(sauf Grace), et Anna peut construire la carrière d'un styliste tout comme elle peut la réduire à néant.

Un documentaire donc passionnant pour toute personne s'intéressant de près ou de loin à la mode, et qui est, de plus, d'une drôlerie incroyable.

Du coup, bien entendu, la première chose que j'ai faite en sortant, a été d'acheter le Vogue US September , et j'ai pu constater, outre son poids et son volume faramineux, qu'il est fait sur le même modèle que ce fameux numéro 2007:
- une Star en couverture
- une série en ouverture très narrative(ici basée sur le Petit Chaperon Rouge) avec un top modèle très connu(Natalia Vodianova)
- une série avec la Star et son actu
- une série très graphique avec un thème de l'hiver(ici les manteaux avec couleurs tendance)
- une série plus historique et narrative avec plusieurs filles (icidans une ambiance 40's très cinéma)
Il y avait aussi un encart consacré à Grace que j'ai scanné ici:


Merci beaucoup Camille, j'ai passé un super moment grâce à toi!!!

de rien Christelle, j'espère vraiment qu'ils repenseront à moi!

Je n'aime pas tellement Vogue, je suis un peu comme Bee Schaffer, la fille d'anna Wintour, je trouve que c'est un journal qui se prend trop au sérieux, et pourtant j'adore la mode! Enfin je vais m'acheter le numéro de Septembre également, histoire de voir en vrai ce a quoi ça ressemble. Je n'ai fait que le feuilleter en fait et c'était le français ( très très prétentieux je trouve, mais il est assez critiqué si j'ai bien tout suivi)

Je ne connaissais pas du tout Grace Coddington et même si elle a été manequin dans les années 60, aujourd'hui elle n'a pas du tout un super look hyper fashion. Les assistantes ne sont pas toutes des modeuses hyper lookées comme on le voit dans Le Diable s'habille en Prada. Et Léon était vraiment vraiment très drôle, enfin il doit l'être tout court!

Comme Christelle, j'ai pu voir grace à Camille The September Issue.

Ce documentaire m'a fasciné ! J'ai vraiment beaucoup apprécié !
Pas besoin d'être spécialiste de la mode pour apprécier (je ne suis pas une fan de mode, ni une fashion victime ) ! Mais ce film est passionnant et aide à comprendre comment Vogue est au coeur de cette "industrie", comment Anna Wintour est aussi célèbre et réputée, comment tout cela fonctionne.

Traité avec beaucoup d'humour, ce film nous emmène au coeur de Vogue et du numéro de septembre, le numéro le plus important de l'année pour le magazine.
Du choix des thèmes aux séances photos, du choix des photos à l'ordre des articles, des différents intervenants à celle qui a inspiré "le diable s'habille en prada", ce film est passionnant !
Et j'ai trouvé aussi qu'on était plus dans une perspective artistique (certaines photos sont vraiment magnifiques)
Et surtout, on voit Anna Wintour et Grace Coddington (la femme de l'ombre, qui est entrée dans le magazine au même moment qu'Anna Wintour), et la collaboration entre ces deux femmes de talent. Ce sont deux personnalités très différentes, mais qui savent travailler ensemble.
Ce qui m'a marqué, c'est le regard vif et perçant qu'Anna Wintour porte sur les choses qui l'entourent (regard au sens propre). Et le fait que les moments de doute ou les moments où les situations du Diable s'habille en Prada semblent soudain bien réelles ne sont pas enlevées.
Et aussi d'avoir vu le travail de Grace Coddington et la passion qui l'anime.
Ce qui m'a frappé dans l'attitude d'Anna Wintour est sa manière de se comporter : sur beaucoup d'images, elle a les bras croisés sur la poitrine, elle semble très secrète, apparait comme quelqu'un qui ne laisse pas paraitre ses sentiments (sauf lorsqu'elle est avec sa famille, ou encore plus lorsqu'elle parle de sa famille), elle a le regard qui erre beaucoup, sauf dans les moments où il se pose fixement, et transperce les choses.

D'ailleurs, sa manière de travailler est assez différente de celle de Grace Coddington. Anna Wintour le dit à la fin du documentaire, sa force, c'est sa capacité de décision. Dans sa position, il est nécessaire de savoir prendre des décisions vite et efficacement, de savoir ce qui sera le mieux pour le magazine. Et cela demande beaucoup de savoir prendre de la distance et d'avoir aussi la capacité de réfléchir froidement, avec recul, et une vue d'ensemble.
De l'autre coté, on voit que Grace Coddington est très attachée à son travail (elle organise des séances photos, choisit les vêtements, habille les mannequins elle-même : elle est d'ailleurs une des rares à le faire encore). On la voit très impliquée dans ce qu'elle fait, on voit que c'est sa passion. D'ailleurs, on la voit très touchée lorsque ses photos sont mises de coté, alors qu'elles sont magnifiques, ont exigé beaucoup de travail, sur un budget de taille.
Un film que je conseille vivement !
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Je suis allée voir en avant première Away we go le dernier film de Sam Mendes, une gentille comédie qui raconte les aventures d'un couple qui attendent la venue d'un enfant et qui décide de partir à travers les états unis rendrent visite à certains membres de leur familles et amis, histoires de décider quelle sera la meilleure ville pour élever leur bébé.

Après le sérieux de Revolutionary road, ça fait plaisir de voir une comédie sympathique. Le réalisateur était présent juste avant la projection et à déclaré que faire ce film était le meilleur anti dépresseur qu'il pouvait avoir après le sombre et dramatique Revolutionary road.
Les deux acteurs principaux Maya Rudolph et John Krasinski sont entourés de seconds roles bien savoureux et bien barjos joués par de bons acteurs comme Allison Janney, Maggie Gyllenhaal, Jeff Briges ou Catherine O'hara.

C'est très drole et vraiment on passe un très bon moment, idéale pour chasser les coups de blues; le film sort le 11 novembre en France pour ceux que ça intéresse.

j'attends la semaine pour aller voir Julie and julia avec Meryl Streep qui est pour moi probabblement la meilleure actrice qui soit. Peut import le role qu'elle joue elle est toujours juste pas comme les actrices midinettes de nos jours lol

Plus d'infos sur ce film

En une semaine, je viens de voir Inglourious Basterds et Fish Tank (pour celles qui aiment jouer, il y a un point commun entre ces deux films qui me fait bien craquer en ce moment) .

Concernant Inglourious Basterds, je crois que tout le monde a parfaitement résumé tout le bien que je pense de ce film.
Sa construction est parfaite, la mise en scène est tendue, les acteurs sont géniaux. Petit bémol avec Mélanie Laurent peut-être (quoi que ???) et gros coup de cœur pour un Christoph Waltz magistral . Arriver à être parfaitement sadique sans être caricatural : bravo !!
Et puis je trouve vraiment intéressant que Q. Tarantino pose la question de ce qu'est une fiction au cinéma. Trop souvent le sujet d'un film de fiction est débattu comme si on avait à faire à un documentaire.
Bon là, y'a pas de doute, on a faire à une pure fiction. Et finalement, c'est assez réjouissant.

Avec Fish Tank, on entre dans un tout autre univers avec des partis pris assez forts (plans serrés et caméra à l'épaule) dans la grande tradition du réalisme social britannique. Et même si ce film peut ressembler à celui d’un énième Ken Loach, cette histoire d'une jeune fille qui s’ouvre à la vie avant de se la prendre en pleine face est d’une belle sensibilité.

Je compte aller voir fish tank ce week end!