Terry Pratchett : les Annales du Disque-Monde

De rien, les filles.

Je dois maintenant vous avouer que j'ai médit, j'ai trouvé un article encore plus long. La presque simultanéité de la sortie de Prince of Persia et de la diffusion de Going Postal fait des miracles.



Voici l'extrait qui parle de Going Postal :

Citation :

At the end of this month you can see Coyle on telly as Moist Von Lipwig in Terry Pratchett's Going Postal. He heads a cast that reads like a Who's Who of British thesps, including Claire Foy, David Suchet, Charles Dance, Andrew Sachs, Timothy West, and Tamsin Greig.

"It's a great cast, and a brilliant adaptation of great source material. Pratchett is an amazing satirist. I think he gets put into a pigeon hole, because of Discworld, but he's kind of like a modern Charles Dickens who writes about the society we live in. They're richly complex books. Moist is a brilliant character and a joy to play – one of those jobs where I thought, 'I'm having the time of my life and don't want it to end..'

"The whole experience was magical. We filmed it in Budapest last summer. I'd been in LA for six or seven weeks, reading these great, economical, brilliantly produced American scripts. They're very very good, they write by committee and they've got it down to a fine art.

"My agent sent the Going Postal scripts from England and I remember sitting in the back bedroom of the house I was staying in. The French windows were open, the birds in the blue skies – beautiful. It's so golden in my memory. I opened the script and it went 'boompf!' It leapt off the page, crazy and full of magic and chaos. Compared to what I'd been reading, it was like a slap in the face. I said I've got to play this character!"

Part of the fun was throwing in lots of sly references to old films, by way of paying homage to one of his favourite art forms.

Merci Cat pour les vidéo, et bravo aux journalistes qui ont enfin remarqué l'existence de Richard Coyle

Une interview de Terry Pratchett :

Il y parle beaucoup de sa maladie mais aussi un peu de Going Postal, dans lequel il fait un caméo, et de la difficulté de tourner sous le regard critique de Charles Dance.

J'ai regardé Going Postal en début de semaine et j'ai passé un moment très plaisant devant ma télévision.
L'histoire prête moins au spectaculaire que The Colour of Magic par exemple, mais elle a son charme et le récit prend bien.



J'ai vraiment apprécié l'effort fait pour recréer cette ambiance atypique qui règne dans les Annales du Disque-Monde. De ce point de vue, cette mini-série se révèle plutôt bien inspirée et les différents ingrédients se mélangent finalement de façon assez homogène. En adoptant un ton léger, elle propose un confortable récit d'aventures, dans lequel le téléspectateur trouvera aussi une bonne dose de rebondissements et un soupçon de faux suspense appréciable.
Il y a un effort afin d'essayer de transposer l'ambiance des Annales du Disque-Monde, tout en en respectant l'esprit. On y retrouve donc une bonne dose d'humour ; le style de Terry Pratchett excelle en effet dans cet art du décalage et de l'inattendu, flirt constant avec un savoureux surréalisme. La mini-série est ainsi rythmée par des dialogues décalés, ponctués de réparties cinglantes. Elle s'anime au fil des situations incongrues mises en scène, recelant des petits détails les plus improbables (comme l'univers des collectionneurs d'aiguilles) qui forgent son identité.

Et puis, sinon, l'histoire en elle-même laisse place une dimension humaine attachante (je ne me souvenais plus trop du roman d'origine).

Spoiler:

Bilan : Going Postal est au final une mini-série très plaisante à suivre. Le téléspectateur est rapidement charmé par l'ambiance unique transposée des Annales du Disque-monde. C'est un délicieux mélange indéfinissable de merveilleux, d'aventures, de surréalisme, saupoudré d'un soupçon d'innocence qui emprunte à la sphère des contes. A la croisée des genres, reprenant des codes scénaristiques du fantastique comme du western, Going Postal propose une fable sur la modernité et les moyens de communication, qui se suit avec plaisir. En dépit de quelques longueurs, il est impossible de bouder son plaisir : on se laisse emporter de bonne grâce par le souffle de merveilleux qui traverse cette fiction, pour passer un bon moment devant son petit écran.

Merci pour ces commentaires, Lady Livia. Pas encore pu caser ce visionnage dans mon emploi du temps très chargé, mais je vais essayer de faire vite, ça donne envie.

Cette adaptation a drainé une bonne audience et les critiques sont plutôt bonnes.

The Independent
The Guardian

Et des commentaires très détaillés (attention aux spoilers) sur le site Den of Geeks.
Episode 1
Episode 2

J'avais encore dans ma besace un article promo que je n'ai pas eu le temps de poster avant la diffusion : Meeting the stars and writer of Going Postal.

Et une petite vidéo avec des extraits et des interviews :

Nous avons une date de sortie pour le dvd (en pré-commande sur les principaux sites de vente): ce sera le 23 août.

La couverture :

Spoiler:

Pour patienter, une petite vidéo qui prouve que les acteurs ont bien dû s'amuser sur le tournage.