[Bicentenaire d'Orgueil et Préjugés] Challenge "Retrouvons les lettres perdues d'Orgueil et Préjugés"

À leur décharge elles ne sont pas toujours aidées, les filles Bingley!

Cassandre donc finalement M. Hurst chante lorsqu'il est ivre sait écrire et l'idée de la crise de nerf de sa femme est extra. qui approuve Selenh

Bravo Cassandre. Ta lettre reflète absolument pour moi le caractère de Mr Hurst !

Ma Fée, c'est toujours un plaisir de lire tes lettres

Cassandre, j'adore C'est du Mr. Hust tout craché

et un célibataire est bien obligé de faire rénover certaines pièces de sa maison

Citation :

de Fitzwilliam Darcy
chez M. Bingley,
Netherfield
Hertfordshire

à
Mr Sommerviller Edgar,
Restaurateur et décorateur de biens immobiliers
Slattery street, 22
London.



Monsieur,

Lors de notre entrevue à Londres …. , nous avions décidé que les travaux de restauration d’un des appartements privés de ma Maison de Pemberley en Derbyshire, démarreraient, dès après ma visite dans le Kent. J’ai bien malgré moi, retardé les actions. Mais, la rénovation de l’appartement est plus que jamais d’actualité.

Je vous rappelle donc que, de mon côté je prends, comme convenu, en charge tout votre séjour.
Mon intendante, Mrs Reynolds, a reçu des ordres pour votre logement, personnel et celui de vos ouvriers dans trois cottages bordant la propriété. Elle m’informe également , que le déménagement des pièces à rénover est effectué.
Mon Régisseur M. Gladsbury-Stowe, vous accueillera le 20 du mois d’Octobre à 16 h. Moi-même, serai présent à Pemberley une courte semaine, mi-Novembre pour vous rencontrer, la date étant encore à définir car elle est fonction de la fin de vos travaux.

Pendant votre séjour, mon Régisseur vous guidera et répondra à toutes questions relatives au chantier.
J’ai choisi dans vos catalogues de propositions de tapisseries, plusieurs scènes champêtres d’un style japonisant raffiné, accordées à des tentures de soie sur fonds azur changeant, symbolisant une volière ouverte ou les oiseaux s’échappent en direction des grandes fenêtres de l’appartement qui ouvrent sur les prés et forêts de mon jardin.
Je ne veux, (et nous avons longuement discuté), rien d’ostentatoire ni de clinquant. L’œil doit être séduit par la sérénité des décors. Donc ne sacrifiez pas à la mode actuelle, ne dorez pas les moulures fleuries du plafond, qu’elles se fassent discrètes et pastelles, je tiens à la sobriété et à l’harmonie, à la gaieté et la luminosité, reflet d’un monde pur et naturel, en un mot : idéal.
Je vous prie, pour parfaire l’idée de ce qui doit être fait, d’aller examiner les meubles fabriqués par notre talentueux menuisier de Lambton qui attendent dans son entrepôt et que nous intégrerons, selon les plans pré-établis.

J’ajoute, que je serai présent à l’installation de l’appartement qui ne devra pas excéder plus de trois jours et nous pourrons discuter alors des arrangements de dernière minute, s’il y en a.

Je vous remercie pour votre diligence. Veuillez agréer, Monsieur Sommerviller, l’assurance de mes sentiments distingués.

F. Darcy

P.S. : ci-joint, votre devis, signé par moi et contre-signé par mon Intendant. Les cadres des bergères et de la banquette de devant de lit attendent chez notre menuisier, disponibles dès votre arrivée et à confier à votre tapissier.

Il faut bien préparer la venue de sa gentille et malicieuse épouse...

Whaah!

Selenh, peut-être qu'ensuite Darcy ordonnera la restauration d'une de ses chambres d'invité pour t'y inviter .

Quelle belle lettre Fée On peut voir Darcy en train de l'écrire, tout y est, son ton autoritaire, son sens de l'organisation

toi aussi, tu veux être invitée à Pemberley .... j'ai des antennes Cassandre.

Vouiii et je veux une chambre fleurie en tons de vieux rose et écru

J'adore ta lettre Ma Fée !!

De quelle couleur ta chambre Juliette c'est qu'il va nous refaire toutes les chambres d'invités notre Darcy

Encore une très belle lettre !!! J'aime beaucoup le ton péremptoire de ce cher Darcy !!!! Félicitations ma Fée

J'ai retrouvé au fond d'un tiroir.... tout une série de lettre de Darcy à sa soeur.... dont celle-ci

Citation :

A Georgiana Darcy
Londres,



Ma sœur chérie,


Cette région du Hertfordshire est vraiment agréable. Chaque jour je monte régulièrement et parcours une autre partie du domaine de Netherfield pendant que tous reposent encore. J’ai aperçu plusieurs fois de fort loin, une des Miss Bennet, la cadette. Elle marche chaque matin, par tous les temps, d’un pas alerte et rapide, j’en conclue qu’elle est indépendante et sportive. Il y a un lieu ravissant qu’elle aime particulièrement, et qui me plait fort aussi. C’est une colline coiffée d’une forêt de hêtre qu’un petit ruisseau enserre en bas de la pente. Plusieurs pierres très plates servent de gué, et j’ai pris l’habitude de m’y arrêter pour faire boire mon cheval. Miss Elisabeth se tient souvent à l’orée de la forêt et contemple le paysage. Curieux, je suis montée à la place exacte qu’elle occupait et j'ai découvert que la vue donnait sur les domaines de Longbourn et Netherfield. Plus loin, le bourg de Meryton avec en bordure, le champ de foire.

Hier, Miss Elisabeth Bennet est apparue chez les Bingley, elle avait parcouru le trajet entre Longbourn et Netherfield à travers champs, pour venir voir sa sœur Jane alitée.
Les sœurs Bingley, la veille, pour pallier à nos absences, Bingley, Hurst et moi, avaient invité Miss Bennet à déjeuner. Celle-ci était venue à cheval sous une pluie battante. Depuis, elle est alitée dans une des chambres d’amis et lutte contre une forte fièvre. Les deux sœurs lui tinrent compagnie au début, mais depuis que Miss Elisabeth est arrivée et sert de garde-malade, elles prennent uniquement des nouvelles et écourtent leur visite de plus en plus par peur de la contagion certainement. Apparemment, Jane Bennet, n’a pas la même résistance aux intempéries que sa cadette.

Je marchais dans le parc, lorsque Miss Elisabeth franchit une barrière fort légèrement… en soulevant un jupon à la dentelle souillée de boue. Jupon qui contraria fort Miss Bingley. S'il est vrai, que je n’eusse pas apprécié que ma sœur sauta dans la boue en traversant la campagne seule, je ne peux qu’admirer son dévouement envers sa sœur, cela dénote une nature généreuse et aimante.. Elle m’est apparue le teint animé, les yeux brillants et échevelée par l’exercice, dieu, qu’elle était jolie ainsi, une vraie fleur sauvage.
Ma Georgiana chérie, si jamais, je suis malade ailleurs que chez nous, ce qui est improbable puisque des deux, c’est moi le plus résistant… (mais un accident est vite arrivé) surtout soit prudente toujours, ne traverse pas les champs et les fossés boueux à pieds et seule. Fais atteler une de nos voitures et voyage avec ta dame de compagnie et un valet armé, c’est plus sûr et bien plus convenable… pour une jeune fille.

Miss Bingley me demande encore de t’assurer de ses bons sentiments… elle s’inquiète de savoir si tu pratiques suffisamment ton piano…. Miss Bingley a hâte de te revoir cet été, heureusement tu as le temps et je n’ai plus assez de place pour écrire tout ce qu’elle veut te confier ! elle vient enfin de s’asseoir pour jouer aux cartes. Miss Elisabeth Bennet lit. Elle n’aime pas jouer aux cartes, peut-être parce que les Bingley et les Hurst jouent beaucoup d’argent. Je n’aime pas les jeux d’argent non plus. Décidément, nous avons de nombreux points communs.

Je ne sais pas quand je serai de retour, ma chérie, nous avons encore deux ou trois chasses prévues. Embrasse pour moi Tante et Oncle, et étudie avec assiduité ton Français et ton Italien en prévision de notre voyage de printemps.

A bientôt, je t’embrasse très affectueusement,

Ton frère,

Fitzwilliam Darcy.

Chère Fée je n'ai qu'un mot à dire ENCORE

Fée clochette j'adore ce que tu écris ! Vivement la suite

merci jeunes filles ! c'est tout pompé sur Jane qui doit hurler de contrariété .... en me lisant mais on n'a pas tous les jours 200 ans, alors je la prie de me supporter... c'est sa fête

Citation :

Fitzwilliam Darcy
Netherfield

A Richard Fitzwilliam,



Old chum,


Je vais te faire part d’une nouvelle tout à fait imprévue et fort désagréable ! enfin, j’eusse préféré ne pas en être la victime, mais que veux-tu, cela ne se passait pas dans un des salons huppés de Londres que nous fréquentons où la société est si policée ou le paraît. Voici le début de l’affaire :

Bingley, chez qui je séjourne, poussé par les plus jeunes filles Bennet (nous avons depuis la maladie de Miss Bennet des relations étroites avec la famille), recevait hier soir. - Quoi de plus normal… penses-tu ?
- Il recevait tout le pays, avec en prime, les officiers du régiment Forster cantonné là pour l’hiver. Tous les propriétaires des domaines alentours étaient venus en rangs serrés avec leurs filles ! Dieu qu’elles étaient nombreuses (heureusement que les officiers se dévouaient)… tu connais Bingley, charmeur, charmant, hôte généreux et infatigable… il me sidère à faire des courbettes et des plaisanteries avec la terre entière.

Je me suis fort ennuyé ce soir là, tu hoches la tête, cousin, car cela ne t’étonnes guère. Je tiens à t’avertir, que tu auras dans un avenir proche, la même surprise que moi et que la nouvelle t’étranglera un instant.

Donc … bal à Netherfield avec la fleur du Comté… robes virginales pour les jeunes filles couronnées de fleurs, et colorées pour les dames. Quant aux conversations… Assez communes, les mères étant les mêmes partout, Bingley a été marié plusieurs fois… chacune chantant les mérites prodigieux de leur vierges, qu’elles soient petites, communes, éclatantes en beauté (rarissime), timides ou brillante (une seule brillante suffit, c’est déjà incroyable, dirais-je) … enfin, je manque de mots pour qualifier toute l’assemblée des candidates aux fiançailles avec Bingley… et… et … étonnes-toi, ris donc, moques-toi, jusqu’à ce que je cris miséricorde ! j’ai dansé malgré moi.
Ce fut Je l’avoue humblement, agréable et j’en suis encore perplexe. Car j’étais bien décidé à ne pas me commettre avec qui que ce soit… j’ai été malgré moi attiré par des yeux malicieux et j’ai proposé dans un état second, un quadrille, mon offre fut acceptée… ce dont je ne doutais pas.

A ce moment-là, les bruissements amplifièrent.
Les mères, old chum, les mères caquetaient et pronostiquaient… je n’ai pas demandé une danse de plus et suis vivement retourné à mon anonymat. Ma demande était déjà un exploit, n’est-ce pas…

Le repas excellent fut perturbé par ………… je te le donne en cent, non en mille, par le nouveau pasteur de Lady de Bourgh, notre tante. J’en avais la berlue mon bon, la berlue.
- N’a-t-il donc aucun savoir vivre, me suis-je demandé ? Aucune notion des règles de la bienséance ! Il ne s’est pas fait présenté, mais il s’est présenté spontanément, et verbeux - et pompeux - et sinueux - et onctueux à souhait - bref, bien choisi par notre tante. S'il lui aligne tous les compliments qu’il m’a déclaré en plein souper, elle doit être bouffie de suffisance.
Mécontent d’entendre trompéter ma parenté, j’ai coupé court et je me suis éloigné furieux, puis, l'observant, de loin, je me suis calmé très vite… puis j'ai ricané intérieurement, lorsque Mrs Hurst s'est précipité vers le piano, afin d’éviter qu’il ne nous oblige à écouter son talent de musicien. Il avait déclaré, cher cousin, qu’il ne jouait pas bien, qu’il se dévouait ! Mrs Hurst, à défaut de jouer avec sensibilité, possède la technique, et ô quel mérite, joue fort.

Voilà cousin, ma nuit d’enfer à Netherfield, et toi, quand reviens-tu en permission ? N’oublies pas, nous allons dans le Kent ensemble, fais en sorte d’être libre à ce moment là, je ne tiens pas à être seul avec notre Tante de Bourgh, sa fille et ce cher pasteur... j'ai oublié son nom. Pour t’appâter j’ai encore d’autres histoires toutes aussi soporifiques à te raconter… et toi tu me raconteras tes frasques, j’adore.



Fitz.D


P.S. : Où ai-je la tête parfois : Nouvelle fracassante, Wickham s’est engagé dans le régiment Forster ! quelle recrue de choix mon bon, quelle recrue, il n’a pas osé venir à la réception ! il a eu raison.
Comme tu le vois, j'ai posté ma lettre de Londres, .... lettre suit.

Très chouette, bravo la Fée!

Désolée pour mon absence de ces derniers jours... Bravo pour les lettres magnifiques de Fée Clochette, je me suis régalée J'ai particulièrement aimé la lettre de Darcy à sa soeur au sujet des jeunes filles parcourant la campagne ainsi que celle destinée à Richard, dans un ton plus irrévérencieux mais croustillant, Les qualificatifs décrivant Mr Collins (un vrai inventaire à la Prévert) m'ont fait jubiler

Ma Fée, pour te répondre, une chambre bleue me conviendrait parfaitement

Bravo pour tes deux magnifiques lettres, l'une qui décrit l'admiration de ce cher Darcy pour Lizzie, et l'autre...le récit du cauchemar de bal de Bingley ! J'ai adoré

Juliette, c'est promis, du bleu... moi vert d'eau, Cassandre vieux rose, en attendant de refaire le château, merci à mes lectrices d'être si bonnes avec moi... et comme Darcy est hanté par Elissabeth depuis sa première rencontre, ça donne ça, jusque dans ses carnets de notes pour diriger Pemberley... il faut faire quelque chose pour lui,





Avis à la population lambtonniene, j'ai besoin qu'on réponde à mes lettres, sinon, ce n'est pas vivant.... please le colonel - des commères - de Mrs Bennet - de Jane encore une fois - Lydia aussi, Mr. Collins, Charlotte à Lizzie..... y a du travail ..... allez haut les coeurs

Valmont, une chambre avec vue sur la piscine... l'étang pour contempler "le baigneur" en chemise.

Encore de très belles lettres Fée !!! J'aime aussi beaucoup la page du cahier où ce pauvre Darcy se laisse complétement aller ...

Je vais essayer d'écrire une lettre-réponse, mais je ne promets rien pour le résultat

Chouette Elianor, j'attends avec impatience, j'adore lire les autres aussi

Ma chère fée, je me ferai un plaisir de répondre à tes lettres (ou à une en tout cas). Tu as raison, en moment c'est chambre avec piscine en effet, mon mari et moi nous prenons la tête !
Allez les futures visiteuses, vous pourrez vous baigner Remarque, ça va peut être m'inspirer des réflexions Lizziesques sur la belle étendue d'eau de Pemberley Lettre adressée à sa sœur évidemment !!!

Fée clochette a écrit:

Darcy est hanté par Elissabeth depuis sa première rencontre, ça donne ça, jusque dans ses carnets de notes pour diriger Pemberley... il faut faire quelque chose pour lui,

C'est certain, il est en pleine régression romantique adolescente, ce garçon... Alerte, Miss Acacia, il va bientôt graver des cœurs avec sa dague de chasse sur les chênes centenaires de Pemberley!