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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Mar 9 Fév 2010 - 21:36
ON AIR
présenté par Lady_Livia
Genre : ? Episodes : 21 Année : 2001 avec : Kim Ha Neul, Lee Bum Soo, Park Yong Ha, Song Yoon Ah
Quant au dernier drama que je viens de finir, il s'agit de On Air. C'est un drama de 21 épisodes, qui nous plonge dans les coulisses de la conception d'une série télévisée, de son écriture jusqu'à sa diffusion. Bon, je l'ai regardé un peu pour Park Yong Ha , mais l'histoire est aussi intéressante pour nous qui nous délectons de séries, en répondant à la question de savoir comment elles sont conçues.
Critique globale : (Pas de spoiler, mais ma review est un peu longue )
Spoiler:
L'intérêt majeur de cette série réside dans cette immersion proposée dans les coulisses de l'industrie télévisée coréenne. On y retrouve certes des thématiques quasi-universelles, entre coups tordus, concurrences exacerbées et autre difficile gestion d'égos des stars. Mais, directement inspiré de faits plus ou moins réels, ce drama offre une version édulcorée et romancée de l'envers du décor. Mêlant vérité et fiction, pour peu que vous soyez un brin familier avec le monde de l'entertainment sud-coréen, vous retrouverez mille et une références à des évènements passés, à des réputations d'acteurs et à d'autres sujets récurrents dans cette industrie. Ainsi, l'actrice star, toujours prompte à faire sa diva, dont l'attitude est un tel cauchemar pour ceux avec qui elle travaille que la presse la désigne sous le nom de "National Devil", est un personnage créé sur la base de la réputation comparable dont jouit l'actrice Kim Hee Sun. Autre exemple, plus général : est aussi évoquée la question de la palette de compétence des acteurs, récurrente en Corée, c'est-à-dire le difficile passage de l'image de beauté faisant la joie de grandes marques dans des publicités en tout genre, à une crédibilité assise en tant qu'acteur au sein d'un drama (référence à une critique classique, "très belle, mais aucune qualité d'actrice"). La série offre ainsi un miroir intéressant à qui apprécie les dramas de cette nationalité.
Outre ces thématiques directement inspirés de la réalité, c'est également tout le processus de création d'une telle fiction qui est exposé. Évidemment enrichie d'un soupçon de comédie romantique et d'une bonne dose de dramatisation, la série prend le temps d'exposer les différentes étapes qui conduiront un drama jusqu'à notre petit écran : la production, l'écriture, le casting, la gestion de la logistique du tournage et la direction des acteurs, jusqu'à l'attente angoissée des chiffres d'audience fluctuants, tout y est. Ayant choisi quatre protagonistes principaux aux fonctions très différentes, mais à la collaboration nécessaire, elle permet de s'intéresser à tous les aspects possibles : nous retrouvons, en effet, la star adulée autant que décriée, Oh Seung Ah, dont les intérêts sont défendus avec ferveur par son nouvel agent protecteur, Jang Ki Joon. La conception de l'histoire est confiée à Seo Young Eun, scénariste à succès au fort caractère, qui reçoit la commande du drama ; et enfin, le directeur, Lee Kyung Min, se retrouve, pour la première fois, aux commandes de la réalisation d'une telle série. Ces quatre perspectives de personnages aux tempéraments très divers nous offre l'opportunité d'étudier toutes les dynamiques, de l'opposition au travail d'équipe, qui peuvent exister au sein d'un tel projet. C'est surtout l'occasion de voir s'exprimer au grand jour les divergences manifestes d'intérêts, entre enjeux d'audience, rentabilité financière ou sauvegarde de réputation. Les scénaristes se sont d'ailleurs amusés à placer mille et un obstacles sur la route de cette équipe qui doit surmonter un véritable parcours du combattant ; et le téléspectateur suit avec attention ce processus chaotique, à multiples rebondissements, soupoudré d'une touche d'autodérision.
Pour autant, aussi intéressante que soit cette immersion dans les coulisses d'une série, On Air souffre d'un certain manque de rythme qui plombe quelque peu certains épisodes, avec une tendance à trop s'étirer en longueur. Sur le ton de la comédie romantique plutôt légère, les relations entre les quatre personnages principaux fluctuent, les liens se consolidant ou se distendant très rapidement, si bien que l'on tourne assez vite en rond, réutilisant à plusieurs reprises les mêmes dynamiques. De plus, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce drama, devant attendre d'avoir passé 3-4 épisodes. Ce problème avait une origine plus formelle : le sur-jeu un brin excessif et fatiguant des acteurs, surtout dans les premiers épisodes, où cela crie et explose beaucoup (le tout avec des dialogues très rapides, ce qui ne facilite pas la compréhension des sous-titres qui défilent). Cet aspect est une difficulté récurrente que je rencontre face à certaines productions asiatiques, et pour laquelle mon seuil de tolérance reste toujours très bas, en dépit de l'expérience que j'acquière en la matière. Cependant, par la suite, le ton se calme un peu, comme les acteurs, ce qui permet d'apprécier mieux l'histoire. Il ne faut donc pas se laisser intimider par l'introduction en rafale, un peu brouillonne, du début. Le drama se bonifie et se consolide par la suite !
En effet, une fois la série installée, les fortes individualités des personnages mis en scène pimentent de façon assez plaisante leur vie, professionnelle comme personnelle. J'ai beaucoup apprécié l'association, initialement si opposée, entre l'actrice et son agent. Oh Seung Ag est incarnée par une Kim Ha Neul superbement hautaine, dont l'insensibilité apparente est surtout une carapace protectrice et dont l'ambivalence et les craintes se révèlent peu à peu. Tandis que Lee Bum Soo joue parfaitement un personnage impliqué, un brin paternaliste, dont les valeurs très différentes provoquent des clashs constants avec son actrice. La série va progressivement évoluer vers une compréhension réciproque de ces deux personnes a priori si étrangères l'une de l'autre. Dans l'autre équipe de travail, Park Yong Ha est très crédible dans son rôle de producteur, très terre-à-terre et quelque peu idéaliste. Et, finalement, la seule avec laquelle j'ai eu beaucoup de difficulté est Song Yoon Ah, dont le constant sur-jeu et les mimiques, même si elles prêtent parfois à sourire, étaient parfois difficilement supportables. Si bien que, je ne sais pas si le problème venait du personnage ou de l'actrice, mais j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à elle, étant plus souvent un brin agacée.
Bilan :On Air est un drama assez plaisant à suivre, demeurant constamment intéressant même s'il ne passionne pas. Son atout majeur réside dans cette introduction au sein des coulisses de la conception d'une série, tout autant que dans celles de l'industrie d'entertainment sud-coréenne ; sujet qui, a priori, attire l'attention du téléphage curieux qui est en nous. En dépit d'un rythme fluctuant, l'ensemble demeure agréable à suivre, en offrant également une comédie romantique amusante, qui évite l'écueil d'un réel romantisme affiché en se concentrant plutôt sur des relations qui se nouent ou se distendent, au fil des collaborations professionnelles.
Quelques screencaptures :
Spoiler:
Une brève bande-annonce :
Avis :
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Dernière édition par mimidd le Mer 10 Fév 2010 - 10:25, édité 1 fois
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Mar 9 Fév 2010 - 22:20
MY FAIR LADY
présenté par mimidd
Genre : romance, comédie Episodes : 16 Année : 2009 avec : Yoon Eun Hye, Yoon Sang Hyun, Jung Il Woo, Moon Chae Won
Citation :
Kang Hae Na (Yoon Eun Hye), une véritable peste égoïste, et accessoirement riche héritière rencontre Seo Dong Chan (Yoon Sang Hyun), fleuriste le jour, chauffeur la nuit et prêcheur le dimanche . Un petite gueguerre commence entre les deux, jalonnée d'accidents de voiture, de travaux d'intérêts généraux, de passages en prisons et de faux/vrais enlèvements. Mais suite à une rencontre fortuite avec le grand père de la jeune fille, Dong Chan est chargé de de corriger le sale caractère de Miss Princesse. Il saute sur l'occasion, qui lui permet à la fois de se venger et de payer ses dettes. Car effectivement, Dong chan a plus d'un tour dans son sac, et il compte bien mettre à profit ses talents d'ex gigolo pour toucher le jackpot ...
J'ai fini My Fair Lady hier soir, et j'ai plutôt bien aimé (et j'aurais beaucoup beaucoup aimé si les 16 épisodes avaient été concentrés en 10 épisodes )
J'ai beaucoup aimé le début, c'est très jouissif de voir les deux héros se crier dessus et se donner des coups à tout bout de champ. Et je me suis bidonnée comme une folle en voyant les techniques de drague de Dong Chan : Et vas-y que je prends mon air mélancolique et que je pianote un air ultra romantique (j'adore quand il ouvre un oeil pour voir si sa proie est bien arrivée )
(bon, ok, j'avoue, là, j'ai craqué, parce qu'une crevette qui sait jouer du piano, çà le fait graaaave, surtout quand ladite crevette sait en plus chanter dans un anglais approximatif )
Sans oublier le très classique (mais ô combien efficace) : "Ouuups, désolé mademoiselle, je suis tombé accidentellement sur vos lèvres" ou encore le coup imparable de la crevette mouillée gniiiiiiiii ^^ Très second degré, et donc, j'aime forcément. Les deux héros ont beaucoup de caractère, Hae Na est une Gu Joon Pyo en jupons mini jupe, elle est assez effroyable et imbue d'elle même , sa garde robe laisse autant à désirer que celle de l'idole des foules ^^. Dang Chan a un sacré caractère lui aussi, et il n'hésite pas à utiliser la manière forte . Le fait qu'il soit un chouya malhonnête et trèèèès filou ne le rend que plus sympathique (je me comprends ^^)
Sauf que vers l'épisode 9 ou 10, je me suis rendue compte qu'il me restait encore 7/6 épisodes à visionner, et là, je me suis dit : "ooooh purée !!!" Parce qu'il est de notoriété commune qu'en Corée, l'amour rend les gens apathiques, et a le don (ahem) de transformer les pires mégères en chatons inoffensifs et pleurnichards . Et c'est là où çà devient super chiant Autant j'avais bien aimé le couple Hae Na / majordome Seo au début, autant il a fini par m'ennuyer prodigieusement. Même s'il y a des scènes très touchantes, voire émouvantes entre les deux
J'avoue, j'étais pas loin de verser une larmichette
Spoiler:
quand Hae Na écrit une lettre à Seo Dong Chan, et qu'elle lui dit qu'il lui manque, et qu'elle l'imagine à ses côtés. Et la scène finale à l'aéroport, trop mimi, où les deux jouent un rôle, mais savent pertinemment ce que l'autre est en train de penser. De plus, j'ai beaucoup aimé la référence à l'autre scène de l'aéroport, celle du 1er épisode
Les deux tourtereaux reprennent un peu de peps à la findans le dernier épisode dans les dernières minutes du drama, dommage qu'en cours de route ils soient devenus si mous-whaou-c'est-trop-cool-et romantique-de faire-des bulles-de courir-dans-les-vagues-et-de-dessiner-un-coeur-dans-le-sable
Heureusement, les personnages secondaires, Tae Yoon (Jung Il Woo) et Eui Joo (Moon Chae Won) prennent lentement mais sûrement la relève. Ils sont trop mimis ces deux là , impossible d'en vouloir à ces "rivaux", et je suis contente de les voir intéragir de cette manière, même si j'aurais aimé que leurs relations soient plus développées.
Sinon, au niveau de l'intrigue, rien de bien original, on connait déjà la fin rien qu'en lisant le synopsis , mais c'est sympatoche quand même, et au moins, il n'y a pas de "perdants" ^^
Niveau constructif, les crevettes sont vraiment pas mal, je suis fan de la pilosité faciale et du rire de faux jeton gros rire gêné de Yoon Sang Hyun (et aussi de ses ptites rides au coin des yeux quand il sourit, vous savez, comme Ruru ), ainsi que du sourire goguenard de Jung Il Woo (mais peut être pas au point de me précipiter sur Le retour d'Iljimae, parce que Lee Jun Ki, c'est Lee Jun Ki, je ne suis pas encore prête à voir quelqu'un d'autre dans "son" rôle" ) Les demoiselles ne sont pas en reste, j'ai beau ne pas supporter le regard de cocker battu pleurnichard de Yoon Eun Hye, elle est quand même super jolie (même si la longueur aléatoire de ses cheveux me rend perplexe ), mais mention spéciale à Moon Chae Won, qui est toute mimi et apporte beaucoup de fraîcheur à son personnage
Je vous laisse sur cette chanson de la bo, chantée par Yoon Sang Hyun . Pas de spoilers importants (étant donné l'originalité du scénario )
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Dernière édition par mimidd le Sam 5 Juin 2010 - 22:10, édité 2 fois
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Mar 9 Fév 2010 - 22:47
CHUNO
présenté par Lady_Livia
Genre : historique, action Episodes : 24 Année : 2010 avec : Jang Hyuk, Oh Ji Ho, Lee Da Hae, Lee Jong Hyuk
Sinon, de mon côté, ce week-end, j'ai regardé les nouveautés de ce janvier en Corée. Je dois avouer le coup de foudre que j'ai eu pour Chuno/Slave Hunters, qui est en train de faire un énorme carton en terme d'audience en ce moment. J'ai vu les 2 premiers épisodes, et je me maudis déjà de ne pas avoir attendu ; car je vais devoir passer 2 mois de calvaire pour attendre chaque semaine, les sorties de sous-titres.
C'est quoi l'histoire ? (Très schématiquement exposée : c'est beaucoup plus compliqué que ça)
Spoiler:
L'histoire se déroule en 1636 en Corée après la seconde invasion Mandchoue. Le pays est gouverné par un tyran qui a accédé au pouvoir par manigance et empoisonnement. Le peuple souffre car il est maintenu en esclavage. En ces temps difficiles, Dae Gil (Jang Hyuk) noble ruiné, est un chasseur d'esclave... un "Chuno". En faisant cette vile besogne, il espère retrouver la femme qu'il aime, Un Nyun (Lee Da Hae), son ancienne domestique. Quand à Tae Ha (Oh Ji Ho), ancien garde Royal, il est maintenu esclave dans les plus basses besognes. Le Malheureux a vu sa famille mourir sous ses yeux et est accusé injustement de meurtre. Mais le temps de la révolte a sonné... Tae Ha simulant jusqu'à présent une infirmité boiteuse... décide que l'heure de la vengeance a sonné. Il décide de s'échapper. Dae Gil pars à sa poursuite... (source : dorama world)
Autre affiche :
Spoiler:
Et alors, c'est comment ? C'est un drama historique mais vraiment très différent sur l'approche de ce que j'ai pu voir jusqu'à présent. Il est réalisé de façon très dynamique et moderne, avec des images très travaillées et très belles (parfois un peu trop, on sent que le réalisateur et le monteur des images se sont fait plaisir). Il y a un angle assez réaliste, en terme de dureté des scènes de combat. En fait, il s'inscrit dans le mouvement de recherche de modernisation des codes scénaristiques, éventuellement à rapprocher d'IRIS de cet automne. Les deux dramas sont tous deux de KBS, et ambitionnent de révolutionner un peu le genre. C'est vrai que sur le plan visuel, Chuno est vraiment impressionnant. Il fait passer les dramas historiques dans une autre dimension sur un plan formel/technique. Chapeau !
Sur le fond, l'histoire est très intrigante et l'attention du téléspectateur n'est pas prise en défaut (même si les scénaristes optent pour les flashbakcs pour nous exposer le passé des personnages principaux, alors que j'aurais tendance à préférer qu'ils y consacrent le 1er épisode au début et qu'on en parle plus ensuite -parce que ces aller-retours sont parfois un peu confus). Il y a que du classique qui ne peut que fonctionner : de la vengeance, des injustices à réparer, triangle amoureux qui s'esquisse, et un soupçon de politique et de complots pour le trône (même si ce n'est pas un drama d'intrigues de cours : la plupart des scènes se passent en extérieur)... Tout se met doucement en place, je suis curieuse de savoir quelle orientation la série va prendre.
Côté casting, c'est également grandiose : Le personnage "principal" est joué Jang Hyuk ; et son vis-à-vis par Oh Ji Ho (Fantasy Couple). A noter que vu qu'ils n'ont pas trop les moyens de mettre de beaux habits, ils passent une bonne partie de l'épisode plus ou moins torse nu... Et qu'avec tout le casting, c'est parfois difficile de se concentrer pour lire les sous-titres, mais c'est un point de détail Illustration du genre de scènes qu'on y croise :
Spoiler:
L'actrice principale est Lee Da Hae (My Girl, East of Eden).
Quelques images :
Spoiler:
Bilan : Sur un plan formel et esthétique, jusqu'à la bande-son, Chuno est vraiment travaillé. L'histoire se met progressivement en place. Pour le moment, c'est suffisamment intrigant et ça captive bien, même s'il est trop tôt pour dire si cela tiendra sur le long terme et que l'on a seulement quelques pièces du puzzle. Seul bémol, il y a tellement de soin apporté aux images que c'est peut-être parfois un peu too much (ralentis et scènes vraiment trop travaillées pour les combats ; personnages un peu trop beaux alors qu'ils sont en haillons , etc...). Mais j'avoue que j'ai passé un très bon moment, et on entre vraiment dans une nouvelle ère en terme de moyens et de mise en oeuvre des dramas historiques avec Chuno.
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Dernière édition par mimidd le Mar 23 Fév 2010 - 17:16, édité 3 fois
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Mar 9 Fév 2010 - 22:59
GOD OF STUDY
présenté par Lady_Livia
Genre : school drama Episodes : 16 Année : 2010 dramas en relation : Dragon Zakura (J) avec : Kim Soo Ro, Bae Doo Na, Oh Yoon Ah, Yoo Seung Ho, Baek Hyun, Park Ji Yeon
En résumé, effectivement, je ne suis pas du tout convaincue par cette reprise de God of Study. (Review condensée)
L'histoire est la même que Dragon Zakura ; de ce point de vue là on est en terrain connu.
Deux soucis après le visionnage de ce début de drama : _ Le premier épisode prend excessivement son temps pour mettre en route l'histoire, s'appliquant -peut-être trop- à poser chaque personnage, sans qu'il se passe grand chose. Cela s'étire un peu en longueur. Cet aspect-là n'est pas le plus dérangeant, car, une fois l'histoire mise sur les bons rails, un rythme de croisière devrait rapidement être atteint. Cela devrait donc rester anecdotique.
_ Mais surtout, un second souci est plus problématique : au cours de ce pilote, je ne suis pas parvenue à accrocher à la figure, pourtant centrale et déterminante, que constitue Kang Suk Ho. Certes, il agit en avocat atypique ; mais ce personnage ne parvient pas pour le moment à imposer une présence incontournable à l'écran. Décidé et dynamique, mais privé de cette impression fondamentale d'emporter tout sur son passage, qui n'est qu'esquissée timidement. Or, même en y mettant beaucoup de bonne volonté, mon esprit n'a pu s'empêcher d'établir des comparaisons avec Dragon Zakura. Et bon, Abe Hiroshi, c'est autre chose !
_ Le point relativement positif : Du côté des élèves, la galerie de portraits très diversifiés qui nous est proposée incite plutôt à l'optimisme. Nous avons là un ensemble de lycéens, potentiellement assez attachants, avec, chacun, des soucis plus ou moins graves. L'enjeu va être d'impliquer le téléspectateur dans leurs vies personnelles, voire de le toucher émotionnellement, de façon à l'intéresser aux destinées de cette bande disparate, composée de personalités très différentes : certaines pleines de bonne volonté mais avec d'importantes difficultés, d'autres plutôt apprentis rebelles qui ont trop à penser pour se préoccuper de l'école.
Bilan : Doté d'une histoire classique, God of Study, fable moralisatrice et énergique sur le travail scolaire, devrait sans doute plaire aux amateurs de school dramas. Mais, ayant déjà vu l'original japonais, je ne pense pas aller plus loin que ce premier épisode, ma curiosité étant amplement satisfaite et n'ayant trouvé aucun motif m'incitant à dépasser ce pilote.
La bande-annonce :
Avis :
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Dernière édition par mimidd le Mer 10 Fév 2010 - 10:32, édité 1 fois
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Mar 9 Fév 2010 - 23:10
SHINING INHERITANCE
présenté par Marie21
Genre : romance Episodes : 28 Année : 2009 avec : Han Hyo Joo, Lee Seung Ki, Bae Soo Bin, Moon Chae Won
j'ai commencé Shining Inheritance / Brilliant Legacy qui me passionne beaucoup. voici en gros l'histoire:
Citation :
La vie de Go Eun Sung ressemble un peu à celle de Cendrillon. à la mort de son père qu'elle adorait, sa belle-mère les met à la porte, elle et son jeune frère autiste. Sans le sou, elle parvient quand même à se faire héberger et aider par des amis, et à se faire un peu d'argent, d'abord en travaillant comme serveuse dans un nightclub et ensuite en vendant des boulettes de riz au marché. Son frère disparaît tout à coup. Alors qu'elle fait tout pour le retrouver, elle rencontre une vieille dame qui souffre d'amnésie; elle décide de l'héberger sans se douter que c'est la présidente d'une grande entreprise de Restauration et agroalimentaire et que c'est la grand-mère d'un type "insupportable" qui lui a pris son sac par mégarde à l'aéroport (alors que tous revenaient des Etats Unis), et qui refuse de lui rendre...
Je trouve l'héroïne très "rafraichissante" et sympathique, Certes, elle est un peu naïve concernant sa belle-mère, mais elle n'est pas bête ou nunuche comme peuvent l'être Go Mi Nam et Jan Di. lol en même temps, son parcours est complètement différent. Elle qui ne se souciait pas trop de l'argent et qui menait une belle vie aux USA, du jour au lendemain, elle doit se débrouiller pour trouver un travail, un toit pour elle et son frère qu'elle ne peut pas tellement faire garder car il est "autiste" et a des accès de colère. L'argent est le thème principal de cette série.
-et j'aime bien l'un des héros (Bae Soo Bin as Park Jun Se) , celui qui aide l'héroïne à se faire embaucher et à retrouver son frère.
D'ailleurs, j'espère vraiment qu'il y aura quelque chose entre eux et pas qu'elle finira avec le héros principal qui est l'exemple type du 'fils à Papa" et qui est vraiment insupportable. mais le synopsis anglais laisse entendre que ça va se finir comme ça. c'est le cliche de trop! "ils se détestent à mort et finalement ils s'aiment bien et elle tombe amoureuse de lui...."
je vous mets une photo des acteurs principaux:
Spoiler:
L"héroïne est la fille qui est au dessus et Park Jun Se, le personnage masculin qui irait très bien avec elle est l'homme en dessous d'elle.
peut -être que mon avis va changer sur le héros (le type à droite en haut) , mais je ne le trouve pas très beau!
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Dernière édition par mimidd le Dim 28 Mar 2010 - 15:28, édité 2 fois
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Mar 9 Fév 2010 - 23:19
QUEEN OF HOUSEWIVES
présenté par mimidd
Genre : comédie, romance Episodes : 20 Année : 2009 dramas en relation : Queen of Reversals (QoR) avec : Kim Nam Joo, Oh Ji Ho, Lee Hye Young, Sun Woo Sun, Choi Chul Ho, Yoon Sang Hyun, Kim Chang Wan, Nah Young Hee
Comme promis (je m'étonne moi même ^^), mon avis sur le dernier drama visionné.
Alors, Queen of Housewives, kezako ?
Il s'agit d'un Kdrama diffusé au printemps dernier, avec Yoon Sang Hyuuuuuun des femmes au foyer pas si desespérées que çà, adeptes de la langue de p**e et des coups bas, prêtes à tout pour faire grimper leurs chers et tendres dans la hierarchie de Queen's Food, une grande entreprise spécialisée dans l'alimentaire.
Au centre, le couple principal : Chun Ji Ae (Kim Nam Joo) et Ohn Dal Soo (Oh Ji Ho). Ji Hae était l'ancienne reine de son lycée, elle rêvait d'épouser un homme riche et dynamique, elle se retrouve désormais mariée au très beau mais très passif et timide Dal Soo, chômeur professionnel malgré ses brillantes études, et adepte du survet ringard. Ji Ae va tout mettre en oeuvre pour trouver du boulot à son beau bon à rien de mari, quitte à laisser sa fierté de côté et à faire sa lèche botte auprès de sa pire ennemie ...
A gauche : Yang Bong Soon (Lee Hye Young) et Han Joon Hyuk (Choi Chul Ho). Bong Soon était l'ancienne "amie" de lycée de Ji Ae. Dans ces temps lointains, elle était affublée d'un appareil dentaire, d'énormes lunettes, bref, d'un look absolument atroce. Elle mène une guerre sans merci à Ji Hae depuis que celle ci lui a piqué l'homme de ses rêves. Suite à diverses manigances, elle a réussi à se marier avec l'élu de son coeur, Joon Hyuk, qui lui, ne cesse de penser à son premier amour, Ji Ae ... Même si sur le plan amoureux, ce couple n'est pas une totale réussite, sur le plan professionnel et financier, ils sont au top du top (ou presque).
A droite : Eun So Hyun (Sun Woo Sun) et Heo Tae Joon alias Tae Bong (Yoon Sang Hyuuuuuuuuun ). Le couple le plus glam sur le papier, puisque Heo Tae Joon est le grand PDG de Queen's food, ils sont beaux, jeunes, riches ... Sauf qu'il s'agit d'un mariage arrangé entre deux amis d'enfance, et même si So Hyun nourrit de tendres sentiments à l'égard de sa moitié, ce n'est pas le cas de Tae Joon, qui ne voit pas en elle une femme, n'en a jamais vu, et n'en verra jamais (c'est lui qui le dit ). Il essaie par tous les moyens, même les plus cruels, d'obtenir le divorce. Suite à un accident de voiture et à un quiproquo, il rencontre Ji Ae qui le prend pour un chômeur, usurier à ses temps perdus. Tae Joon, rebaptisé "Tae Bong" pour l'occasion, se prend au jeu et une relation explosive se noue entre les deux. Tout se complique quand So Hyun, de son côté, rencontre Dal Soo qui se trouve être son premier amour ...
Je vous passe la présentation des autres couples et des personnages secondaires ^^, qui sont tout aussi intéressants que ceux mentionnés plus haut.
J'ai énormément aimé ce drama, alors qu'à la base, je l'avais uniquement regardé pour les beaux yeux de Yoon Sang Hyun . Tous les personnages sont excellents et cohérents avec ce qu'ils sont. Point d'héroine pleurnicharde qui se ramollit en milieu de parcours, les femmes de ce drama sont des femmes de tête qui savent parfaitement où elles veulent aller, et plus important, où elles veulent mener leurs maris. C'est très intéressant (et effrayant ) de voir les luttes d'influences, les mesquineries, les tactiques qui régissent les relations au sein de cette entreprise, où la hiérarchie officieuse (celle des femmes au foyer) est tout aussi, voire plus importante que celle officielle des hommes qui travaillent. Et toutes ces relations sociales ont des impacts sur la vie privée des personnages. Il y a vraiment un bon équilibre entre les deux cercles de vie.
Difficile de soutenir à fond l'une ou l'autre des héroïnes, puisque qu'aucune n'est véritablement gentille ni véritablement méchante. Et c'est ce qui me plait. Ji Ae est toute dévouée à son mari, elle en prend plein la figure, mais difficile de s'attendrir complètement en raison de son attitude passée exécrable et de sa tendance à lécher les bottes de tout le monde (sauf de "Tae Bong", parce qu'elle ne sait pas que c'est lui le grand patron ). Bong Song est la "méchante", mais en même temps, on comprend pourquoi elle veut se venger de Ji Ae , et sa relation avec son mari ne peut que nous la faire prendre en pitié ...
Côté crevettes, on se trouve face à trois beaux spécimens ^^, mais tout beau que soit Oh Ji Ho, j'ai préféré les personnages interprétés par Choi Chul Ho et Yoon Sang Hyun. C'était la première fois que je voyais Oh Ji Ho en action, et d'après ce que j'ai compris, c'est un rôle assez éloigné de ce qu'il fait habituellement. Il joue un homme timide, doux, intelligent mais sans aucune ambition, qui se contente de suivre les directives de sa femme qu'il craint plus que tout. C'est très amusant de voir le décalage entre son gabarit de gambas et son attitude de souris effarée . Il est meuuugnon tout plein , mais y'a pas photo quand on le compare aux autres crevettes. Choi Chul Ho est absolument hilarant (je rigole rien qu'en pensant à la scène dans la librairie ), mais il arrive tout aussi bien à faire passer de l'émotion (par exemple, la scène où il découvre que son mariage est basé sur un mensonge ). Et le meilleur pour la fin, Yoon Sang Hyun, que j'avais découvert dans My Fair Lady, et qui n'a fait que confirmer la bonne impression que j'avais de lui . Il va directement rejoindre mon prochain top 10 crevettes (ca tombe bien, il me restait une place ^^). Parce qu'il a tout simplement la grande claaaaaasse et que je l'aime même avec sa coiffure en croissant à la GJP Qui pourrait résister à çà ?
Comme je l'ai dit, l'intrigue bénéficie d'une bonne dynamique, je n'ai trouvé aucun temps mort. Le seul petit bémol, ce serait la structure "femme à la popote et mari qui travaille". Après, çà ne m'a pas trop dérangée, j'ai plutôt considéré çà comme un ressort comique, surtout que ce sont les personnages féminins qui se montrent le plus actif sur tous les tableaux. Mais je comprends que çà puisse en gêner certaines.
Désolée, il n'y a quasiment aucune vidéo sur youtube , je suis donc obligée, la mort dans l'âme, de vous mettre le seul extrait disponible :
(on voit quand même Oh Ji Ho, alors ne me jetez pas de tomates )
J'allais oublier : fait très rare, apparemment, ce drama va faire l'objet d'une seconde saison (à l'automne prochain je crois) : D'ailleurs, la première saison avait déjà été rallongée de 4 épisodes. Je croise les doigts pour qu'ils gardent Yoon Sang Hyun le casting initial
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mimidd Aki no Hoshizora
Nombre de messages : 15717 Localisation : with a Japanese man singing for Rotterdam Date d'inscription : 17/04/2006
Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Mar 9 Fév 2010 - 23:26
PASTA
présenté par Lady_Livia
Genre : romance Episodes : 16 Année : 2010 avec : Gong Hyo Jin, Lee Sun Gyun, Lee Ha Nui, Alex
De mon côté, je continue de découvrir les nouveautés de la rentrée sud-coréenne de ce mois de janvier.
Voici donc pour aujourd'hui : Pasta.
Ca parle de quoi ? Pasta se déroule dans les cuisines d'un restaurant italien réputé, La Sfera. Seo Yoo Kyung (Gong Hyo Jin) rêve de devenir un chef cuisinier spécialisé dans la cuisine italienne ("A Pasta chef"). Persévérante, la jeune femme a passé les trois dernières années à s'occuper des tâches d'appoint, au rang le plus bas de l'équipe préparant les repas de La Sfera. Cependant, elle vient d'être promue comme assistante et devrait pouvoir -enfin- réellement cuisiner, s'occupant elle-aussi des commandes des clients. Seulement, au vu des difficultés financières et d'une réputation culinaire qui se flétrit peu à peu, le chef cuisinier est débarqué par les dirigeants du restaurant, qui embauchent, pour le remplacer, quelqu'un de plus jeune, aux prétentions salariales moindres, Choi Hyun Wook (Lee Sun Gyun). Arrogant, sûr de lui et un brin misogyne, ce dernier entend remodeler son staff suivant ses conceptions de la cuisine. Il utilise, pour cela, des techniques de management très critiquables, ponctuées de colères mémorables. Si bien qu'il va rapidement bouleverser la routine des autres employés. Cela va-t-il marquer la fin des rêves de Seo Yoo Kyung ?
Avis après visionnage des 2 premiers épisodes :
Ce synopsis confirme bien que les coulisses des cuisines des restaurants demeurent un cadre sûr pour concevoir la base d'un certain nombre de dramas asiatiques, même si, pour ma part, je n'ai encore jamais eu l'occasion de regarder les Bambino (j-drama de 2007, évoquant également la cuisine italienne) et autres Gourmet (k-drama de 2008). Pour ma première incursion dans les milieux culinaires, Pasta propose a priori un grand classique de la comédie romantique, typiquement coréenne en bien des points.
Dans cette optique, le pilote répond parfaitement à ce que le téléspectateur pouvait attendre a priori d'une telle fiction. Aucune surprise scénaristique, ni prise de risque, mais une installation efficace de l'univers du drama, avec une ambiance qui s'inscrit parfaitement dans le créneau visé. L'entrée en scène de chaque personnage est bien calibrée ; les différents protagonistes se voient immédiatement attribuer un rôle clairement identifié. D'une part, il y a l'héroïne, droite, travailleuse, aspirant à réaliser son rêve, et, d'autre part, le supérieur, colérique et arrogant. Dès le départ d'ailleurs, la série prend les devants sur l'imagination du téléspectateur, esquissant la potentialité d'une relation amoureuse entre ces deux opposés, en organisant une première rencontre improbable autour du sauvetage de poissons rouges. En parallèle, les deux autres personnages principaux, plus secondaires, restent pour le moment en retrait, pour permettre d'être en priorité bien familiarisé avec ce duo majeur à l'intérêt scénaristique plus marqué, étant à l'évidence le plus explosif et volatile.
Tout dénué d'originalité que ce drama paraisse, pour autant, Pasta surprend agréablement. En effet, il règne dans ce pilote une forme de dynamisme contagieuse, en un sens très rafraîchissant, qui happe le téléspectateur sans que ce dernier en ait pleinement conscience. L'épisode est rythmé, prête plusieurs fois à sourire. Sans que l'on s'attache déjà aux personnages, aucune inimitié ne naît : c'est plutôt bien pensé d'avoir d'abord introduit le nouveau chef de façon informelle, pour souligner dès le départ le fait que c'est un personnage à multi-facettes, permettant d'éviter d'aliéner le téléspectateur lorsque son côté le plus tyrannique ressort avec force. L'exploitation du concept se révèle donc divertissante et plutôt bien inspirée.
De plus, le casting est a priori sympathique. Gong Hyo Jin (Hello my teacher, Thank you) y joue l'aspirante souhaitant devenir chef cuisinier. Lee Sun Gyun (The 1st Shop of Coffee Prince, Triple) lui donne la réplique, servant de vis-à-vis, parfait en tyran des fourneaux, effrayant ses employés. Pour compléter ce duo, on retrouve la belle Lee Ha Nui (aka Honey Lee) (Partner) qui incarne une présentatrice d'émissions culinaires télévisées. Le quatuor est complété par Alex (Finding Love), client habituel qui a ses entrées à La Sfera.
Quelques screencaps :
Spoiler:
Bilan : Dotée d'un concept de départ on ne peut plus classique, comédie romantique sur fond de confrontations en cuisine, je n'attendais a priori pas grand chose de Pasta. Pourtant, j'ai été surprise de l'ambiance rafraîchissante qui y est immédiatement instaurée. Emporté par ce dynamisme contagieux, le téléspectateur se laisse prendre au jeu sans s'en rendre compte. Si bien qu'au final, Pasta s'impose comme un divertissement loin d'être désagréable, qui se suit facilement et un peu sans conséquence. Sans marquer, ni révolutionner son genre, cette série pourrait permettre de passer quelques heures sympathiques si elle concrétise ce que le potentiel que ces premiers épisodes laissent entrevoir.
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mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Mar 9 Fév 2010 - 23:40
THE RETURN OF ILJIMAE
présenté par mimidd
Genre : historique, action, romance Episodes : 24 Année : 2009 dramas en relation : Iljimae avec : Jung Il Woo, Yoon Jin Seo, Kim Min Jong, Jung Hye Young
Pour ma part, j'ai fini Ze return of Iljimae Gu Ja Myeong(commentaires en live à partir de cette page : )
Donc l'histoire (qui est assez différente de celle d'Iljimae, donc sur ce plan, vous aurez du suspense à gogo même si vous avez déjà vu l'autre drama ) :
Citation :
Il était une fois, à Joseon (= Corée), un noble qui, pour accéder rapidement et sûrement à de hautes fonctions, chasse sa jeune servante et abandonne le bébé qu'ils ont eu ensemble, parce que ce genre d'antécédents familiaux pourrait faire tâche dans sa future carrière . Le bébé est sauvé des eaux par un moine (Yeol Gong) et un mendiant (Jeol Chi), ce qui lui vaut le nom de Moise Iljimae, parce que trouvé au moment où les pruniers étaient en fleurs. Et oui, çà fait très "prénom de fille", comme cela ne manquera pas d'être souligné à plusieurs reprises . Suite à divers événements, Yeol Gong emmenè le bébé à Qing (= Chine) et le confie à des nobles chinois. Pendant ce temps, la servante, persuadée que son fils est choyé au sein de sa famille paternelle, devient une Gisaeng (équivalent coréen des geishas) du nom de Baek Mae. Elle croise la route de Gu Ja Myeong, le héros de l'histoire, donc, un jeune officier promis à une brillante carrière, car trop choupinoukawaidelamortquitue intelligent, sensible et honnête . Il tombe immédiatement sous le charme de la jeune femme, mais trop timide pour avouer ses sentiments, il se contente de l'admirer et de la protéger de loin ... Une quinzaine d'année plus tard, un homme étrange qui marche de travers (Wang Hyeong Bo) révèle à Iljimae le secret de sa naissance. C'est le début d'une longue aventure qui mènera Iljimae sur les routes de Joseon, de Qing et même du Japon ^^. Tout cela sous le regard admiratif et curieux de Bae Seon Dal et du jeune Cha Dol, qui, suite à plusieurs rencontres fortuites avec Iljimae, ont décidé de suivre ses faits et gestes et de les retranscrire par écrit pour la postérité ...
Je vous mets l'opening, mais attention aux âmes sensibles, c'est hyper kitsch et çà ne retranscrit pas l'atmosphère du drama (mais au moins, y'a pas de bébés débarqués de je ne sais où )
Comme vous pouvez le constater, l'intrigue est beaucoup moins compliquée que dans Iljimae . Bon, forcément, je vais comparer les deux, mais je tiens à signaler qu'ils ne sont pas vraiment comparables, car l'intrigue n'est pas tout à fait la même, les personnages sont vus et interprétés de manière différente (et ne retrouvent pas forcément d'un drama à l'autre), et le tout est vraiment traité de façon spécifique. Donc objectivement, il n'y a pas un drama qui est meilleur que l'autre. Simplement, certains choix me parlent plus que d'autres, et ce, de façon toute personnelle
Je voulais d'abord parler des points négatifs puis positifs, mais çà risque d'être un peu difficile, vu que certains points sont négativo-positifs
l'intrigue : comme je l'ai dit, elle est beaucoup plus claire que celle d'Iljimae, malgré quelques flash back/flash forward dans les premiers épisodes qui peuvent dérouter (je pense en particulier à la toute première scène, non, vous ne vous êtes pas trompés de drama ). Certains points de l'intrigue m'ont déplu au premier abord, mais sont expliqués de façon satisfaisantes par la suite. Côté historique, c'est également très clair, même en n'ayant aucune notion de l'histoire de la Corée ou de la Chine Là où çà pêche, à mon avis, c'est qu'il n'y a pas vraiment de fil rouge qui relie l'ensemble des épisodes, ou du moins, il n'a pas assez de force pour donner un souffle suffisamment "épique", ce qui est dommage pour un drama historique/d'aventure. Je pense aussi que le côté décousu de certaines aventures est dû au respect du format manhwa (enfin, je suppose) : chaque épisode a un titre du style "Iljimae amoureux", "Iljimae à la plage", Iljimae chez grand maman" (avant que vous ne vous enfuyiez en courant, je précise que seul le premier titre est véridique ) Mais bon, çà ne m'a pas empêché de regarder ce drama jusqu'à la fin, et avec plaisir, d'autant plus que les 3 derniers épisodes sont très très bien et la fin est plus que satisfaisante (pour une fois) Un autre point que je n'ai pas trop aimé, la voix off, qui raconte l'histoire. D'une, la voix en elle même n'est pas très agréable, et de deux, on s'en fiche un peu de savoir "qu'Iljimae regardait mélancoliquement par la fenêtre, se rémémorant ce qui vient de se passer, et admirant au passage la vue". Heuuuuuu ... oui, on avait compris rien qu'avec les images, pas la peine de nous le préciser . Heureusement, çà se calme un peu par la suite J'ai trouvé certaines scènes too much, au sens où on avait l'impression qu'elles étaient là pour remplir un quota, mais çà n'apportait pas grand chose à l'intrigue : comme des scènes de bain, de sexe lit (vi, faut pas rêver, on est dans un drama coréen, donc rien n'est montré explicitement ) Et dans le côté too much, il y a aussi la vision du temps : en bonne fille réaliste que je suis, çà me parait un peu beaucoup exagéré qu'Iljimae passe par exemple 9 mois enfermé dans une pièce d'un mètre sur un mètre sans sortir une seule fois . Et pis à un autre moment, il part quelque part, et il revient 9 ans après comme une fleur
J'ai bien aimé la musique mais les chansons ne m'ont pas spécialement marquée . Niveau décor et costumes, c'était parfait, même si certains décors du début font un chouya carton pâte, et que d'autres reviennent beaucoup au cours du drama
Les personnages ... Commençons par Iljimae : je l'avoue, c'est en partie Jung Il Woo qui m'a poussée à voir ce drama, je l'avais bien aimé dans My Fair Ladyet j'adoooore son sourire goguenard. Je trouve qu'il ressemble beaucoup à Joo Ji Hoon, d'ailleurs, sans doute le côté très "froid", mais avec le sourire en plus . Il campe ici un Iljimae solitaire, très introverti, qui peut se montrer cruel et dépasser les limites des bornes (il y a une scène que j'adore, dans laquelle il fout une baffe à la demoiselle en détresse qu'il vient de sauver ). Mais un Iljimae également doux, amoureux, partagé entre son sens de la justice et son désir de rester aux côtés de la femme qu'il aime. J'ai beaucoup aimé quand Iljimae montrait une facette plus sombre de sa personnalité. J'ai un peu moins aimé quand il jouait au héros parfait qui connaît toutes les techniques de combat, et qui sauve la nation toute entière (enfin si, j'ai quand même bien aimé quand il sauve Joseon ^^). Mais disons que çà manque un peu d'intérêt, et çà rend parfois le personnage un peu plat, d'autant qu'il ne semble pas avoir de but bien déterminé dans la vie. En gros, j'aime bien l'Iljimae de Jung Il Woo, mais je préfère celui de Lee Jun Ki, qui est plus "flamboyant", plus attachant, et surtout moins super héroïque. Mais c'est davantage de la faute des scenarii que des acteurs en eux même. On sent dans ce drama (et dans le manhwa, j'imagine) la volonté de faire d'Iljimae un héros à dimension nationale, et il faut donc qu'il maitrise parfaitement toutes les techniques de combat possibles et inimaginables, qu'il ait voyagé partout, et qu'il ait croisé toutes les personnalités de l'époque, comme Miyamoto Musashi ou encore Jan Jansz Weltevree (apparemment, le premier hollandais à avoir vécu en Corée - soit dit en passant, il faudrait décerner le prix de l'acteur le plus niaiseux à celui qui l'interprétait. Il aurait sans doute mieux valu que ce soit un coréen affublé d'une perruque blonde au bout du compte ) etc etc. J'ai trouvé l'accumulation de toutes ces vertus un peu maladroit e A cela s'ajoute des maladresses qui à mon avis sont involontaires. Par exemple, j'ai trouvé un peu débile que la signature d'Iljimae soit une branche de prunier en or. Il laisse un truc en or (donc précieux) aux méchants nobles qu'il vient de cambrioler ??? Iljimae est son vrai nom. Il n'a pas de pseudo de super héro, il se bat parfois avec le visage découvert et se ballade dans les rues avec sa petite amie. Pas étonnant qu'elle se fasse kidnapper à plusieurs reprises . On a vu des super héros mystérieux plus discrets Autre exemple : à plusieurs moments, il se déguise en fille. Physiquement, c'est tout à fait crédible, parce que Jung Il Woo a des traits très fins. Sauf qu'il ne prend pas la peine de modifier sa voix, et là, çà le fait beaucoup moins Enfin bref, y'a plusieurs incohérences/maladresses du même genre ... Comment çà je cherche la petite bête Si je veux être honnête, il y a probablement des maladresses du même genre dans Iljimae, mais j'étais tellement prise par ce drama que çà ne m'avait pas plus interpelée que çà
Mais ce qui est bien, c'est que les adversaires d'Iljimae sont à sa hauteur. Dans ce type d'histoire, le héro est souvent confronté à pléthores d'imbéciles heureux, ce n'est pas le cas ici. Ses adversaires sont eux aussi experts en arts martiaux, et pas bêtes pour deux sous J'ai déjà parlé des combats, que je n'ai pas trop appréciés dans l'ensemble, n'étant pas une grande adepte du style "I believe I can fly". Je les ai trouvé un peu raides, ou du moins pas très esthétiques. En revanche, j'ai apprécié les commentaires auquels on avait droit en live ^^ : comme je l'ai dit dans mon résumé, Iljimae est suivi et observé par Bae Seon Dal et Cha Dol. Bae Seon Dal est un lettré pour qui les arts martiaux n'ont aucun secret, à défaut de les pratiquer lui même. Il explique donc à Cha Dol ce qui se passe pendant les combats, les armes employées, leurs points faibles et leurs points forts, les techniques d'attaque et de défense. Etant une quiche en arts martiaux, j'ai trouvé çà très intéressant, même si le procédé peut sembler lourd. Et pis c'est amusant de les voir faire des pieds et des mains pour assister aux combats . Ils sont très sympathiques tous les deux, leur duo improbable fonctionne très bien, on leur doit de très belles scènes à la fois comiques et émouvantes . L'idée d'introduire les biographes d'Iljimae dans l'histoire m'a beaucoup plu en tout cas
En fait, j'ai trouvé les relations entre Iljimae et les autres personnages plutôt réussies, que ce soit avec son mentor le moine Yeol Gong, ses observateurs officiels, ou sa petite amie. Ou plutôt ses petites amies, vu que suite à diverses péripéties, son premier (Dal Yi) et son deuxième amour (Wol Hee) est en fait joué par la même actrice. Ca m'avait gênée au début, mais le dilemme de savoir s'il aime Wol Hee pour elle même ou parce qu'elle est un substitut de Dal Yi est très bien rendu . Ce qui est bien, c'est qu'avec l'une ou l'autre, on est trèèèèèès loin de Miss Parfaite . J'ai beaucoup aimé ces deux figures féminines, très diférentes l'une de l'autre : Dal Yi est beaucoup plus extravertie, naturelle, rieuse, malicieuse, délurée tandis que Wol Hee fait plus "demoiselle bien sous tous rapports" (du moins en apparence ), mais elle est intelligente, volontaire, sans préjugés, et dotée d'une grande force morale, sans que çà fasse trop artificiel. Dans tous les cas, elles forment un joli couple avec Iljimae
Une ch'tite vidéo sur la relation Iljimae/Wol Hee, mais elle est un peu spoiler, donc c'est à vos risques et périls (pour celles qui veulent quand même regarder, y'a pas de spoiler entre 0:16 - 2:00 et 2:20 - 3:00)
Je ne me rappelais pas qu'ils s'embrassaient aussi souvent
Ah oui, autre "défaut" d'Iljimae dont j'ai oublié de parler, c'est un bogosse - évidemment - donc toutes filles sont à ses pieds (il en fait trépasser quelques unes au passage ^^), ce qui peut être un peu saoulant à la longue ...
De manière générale, les femmes sont très bien représentées dans ce drama, je pense en particulier à Baek Mae, la mère d'Iljimae, dont on comprend bien la froideur et le ressentiment à l'égard des hommes, ou Su Ryeon, une des officiers sous l'autorité de Gu Ja Myeong. J'ai eu un peu peur en la voyant pour la première fois, je me suis demandée ce qu'une femme faisait au milieu de tous ces officiers , mais son histoire est expliquée par la suite. Ses sentiments unilatéraux pour son chef sont très touchants
Et puisqu'on parle de lui, j'ai beaucoup beaucoup aimé Gu Ja Myeong, plus que le héros lui même . A un moment, un des personnages annonce que "Gu Ja Myeong est de retour", j'étais en mode "yeeeeeeeeeessssss", alors que les retours d'Iljimae me laissaient de glace . Alors oui, il fait un peu office de chevalier blanc, mais ssssspas grave, j'ai beaucoup aimé son uniforme violet ses dilemmes moraux par rapport à Iljimae, le respect mutuel que les deux hommes se portent, l'amour fidèle et silencieux qu'il éprouve à l'égard de Baek Mae, sa volonté de tenir sa promesse quoi qu'il arrive et quoi que çà puisse lui coûter
énooorme spoiler concernant la fin :
Spoiler:
OMG, comment j'ai pleurer quand il se dévoue pour sauver Iljimae, et qu'il se suicide ... Et la réaction de Su Ryeon m'a fendu le coeur
Mais il garde quand même une dimension tout à fait humaine et "accessible", il est trop choupi quand il fait le ménage chez lui, ou qu'il change le papier peint ^^
En fait, j'ai bien aimé tous les personages, à l'exception de Wang Hyeong Bo, il m'a vraiment horripilé celui là, à marcher de travers et à miauler toutes les deux secondes (si si, je vous assure). Jeol Chi, le mendiant qui a recueilli Iljimae, et qui fait office de père adoptif est bien sympathique, mais sans doute trop dans le registre "bouffon" pour que je m'attache vraiment à lui
Je crois que j'ai fait le tour de ce que je voulais dire
En conclusion, un drama qui n'est pas dénué de défauts, mais qui reste néanmoins plus qu'agréable à regarder et qui surtout ne mérite pas les critiques assassines que j'ai pu lire çà et là sur le net (principalement émises par ceux - celles ? - qui trouvent que "Lee Jun Kiiiiiiiii il est trooooo boooooo, et ke Ze return of Iljimae cé tro de la m****e parskil joue pas dedans" ). Les personnages sont intéressants, même s'il leur manque, à certains, ce petit truc qui nous ferait ressentir une profonde et totale empathie à leur égard. En même temps, la mise en avant de la dimension "contes et légendes" favorise un peu cette distanciation par rapport au sujet En tout cas, un drama que je conseille, ne serait-ce que pour avoir une version un peu plus fidèle de l'histoire d'Iljimae ^^
Je crois que dans la foulée, je vais revisionner Iljimae, histoire de me rafraîchir la mémoire et de comparer dans l'autre sens
Avis :
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Dernière édition par mimidd le Mer 10 Fév 2010 - 10:41, édité 1 fois
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Mer 10 Fév 2010 - 0:01
JEJOONGWON
présenté par Lady_Livia
Genre : historique, médical Episodes : 36 Année : 2010 avec : Han Hye Jin, Park Yong Woo, Yun Jung Hoom
Sinon, ce week-end, j'ai eu un nouveau coup de coeur en drama : JeJoongWon
Avec qui ? Han Hye Jin (Jumong), Park Yong Woo (Terms of Endearment), Yun Jung Hoom (East of Eden).
Ca parle de quoi ?
Spoiler:
A priori présenté comme un drama historique, JeJoongWon se révèle être bien plus que cela, mêlant médical et Histoire, en nous plongeant au coeur d'une période de profond bouleversement, celle de la fin du XIXe siècle. "JeJoongWon" renvoie au nom du premier hôpital moderne qui fut établi en Corée, par un missionnaire américain, en avril 1885. Il introduisit au pays du matin calme, la médecine occidentale ainsi que de nouvelles disciplines, telle la chirurgie, dans une société où les classes populaires avaient encore recours aux traditionnels shamans et aux exorcistes pour guérir certains malades. L'hôpital initia la formation d'une poignée de jeunes Coréens aux sciences médicales à partir de 1886.
Débutant en 1884, c'est la vie de plusieurs personnages qui vont fréquenter cet établissement que ce drama se propose de suivre. Ces différents protagonistes, provenant de milieux très divers, ont pour point commun de souhaiter apprendre les techniques occidentales de guérison. Parmi eux, figure Hwang Jung (Park Yong Woo) : issu d'un milieu pauvre, fils d'un boucher, la maladie de sa mère va le conduire à s'intéresser à ce pan encore inconnu des sciences étrangères. A l'opposé, Baek Do Yang (Yeon Jung Hoon), de naissance noble, sera prêt à sacrifier son statut pour pouvoir apprendre cette nouvelle discipline. Tandis que la figure centrale féminine, Yoo Seok Ran (Han Hye Jin), a, elle, été élevée au contact de la culture occidentale par le biais de son père.
C'est comment (les premiers épisodes) ? Ce qui marque immédiatement dans ce premier épisode d'exposition, ce n'est pas tant les brefs aperçus de techniques de médecine "moderne" -offrant un double décalage historique et culturel au téléspectateur- que la confrontation sous-jacente et exacerbée entre tradition et modernité ; c'est l'éternel débat entre Anciens et Modernes. Cette thématique s'impose rapidement comme centrale, les histoires personnelles s'imbriquant en fait dans la dualité mise en scène, servant tant à expliquer qu'à souligner cette opposition. Car l'aspect médical prédominant du drama n'occulte pas le contexte particulièrement troublé de cette époque. Au contraire.
Le début de la série prend judicieusement le temps de bien exposer la situation ; de façon à ce que le téléspectateur comprenne quels sont les enjeux véritables posés par cette question, simple seulement en apparence, de la réception de la médecine moderne occidentale. En effet, sur fond de fortes tensions sociales et politiques, l'histoire se déroule dans les dernières années, difficiles, de la Corée du Choson (Joseon), alors écartelée par de profonds chocs culturels, entre le respect de ses traditions et la modernité des nouveaux modes de vie introduits par les étrangers. Le pays se fracture entre conservateurs, partisans d'une ligne dure intransigeante, et les tenants d'une certaine modernité qui délaissent peu à peu les anciens cloisonnements historiques de la société coréenne. De plus, à ces problèmes internes, s'ajoutent les luttes d'influences que se livrent, sur place, les puissances étrangères, à commencer par les pressions d"un Japon impérial de plus en plus pressant.
Pour illustrer et humaniser ces bouleversements profonds, la série choisit de s'intéresser au destin de plusieurs personnages, dont la diversité des origines permet de souligner les changements en cours. Le pilote prend le temps d'exposer la situation de départ de chacun d'entre eux, permettant au téléspectateur de s'attacher rapidement aux trois figures principales.
La fascination de Hwang Jung pour la médecine s'explique par la maladie minant peu à peu sa mère. D'origine très modeste, fils de boucher dans une société où chacune des corporations professionnelles est encore régie de façon très stricte, il se retrouve coincé entre le poids des traditions et des codes que son père souhaite le voir perpétuer et la conscience de l'existence de nouvelles conceptions, apportant tant des techniques de guérison révolutionnaires qu'une vision très différente du monde qui l'entoure. Ces idées, sapant l'ordre établi, irriguent de plus en plus le pays, en dépit des mesures gouvernementales pour empêcher leur diffusion.
L'épisode regorge de nombreux parallèles symboliques permettant de souligner ces tensions. Au-delà des vêtements portés, entre costumes traditionnels et habits occidentaux, il propose également un contraste particulièrement marquant entre la mise à mort de la vache, ritualisée et empreinte d'une certaine forme de sacralité, par la corporation des bouchers et le banquet noble, tenu à la "mode occidentale", où des étrangers sont invités. Si Hwang Jun se démène pour fournir des médicaments à sa mère -son père faisant, lui, venir un shaman-, l'argent devient rapidement un obstacle insurmontable pour qui souhaite se voir prodiguer des soins modernes. En témoigne son passage dans l'hôpital japonais. Cela conduit le jeune homme sur des sentiers dangereux...
A l'opposé, Baek Do Yang est un jeune noble, fils d'un important dignitaire du régime. Il nourrit une véritable passion pour la science occidentale, n'hésitant pas à se procurer, pour les étudier, des livres d'anatomie humaine interdits. Un intérêt allant ouvertement à l'encontre de la volonté politique du gouvernement et pouvant apporter bien des ennuis, auxquels il échappe pour le moment en utilisant son rang et le nom de son père. Doté d'une soif d'apprendre jamais rassasiée, qui l'amène toujours plus loin dans ses explorations, sa situation d'équilibriste ne pourra probablement pas perdurer très longtemps...
Bilan : Drama médical historique, JeJoongWoo mélange de façon originale et très intéressante les genres. Il nous offre une plongée dans une période troublée de la Corée, une époque de transition où la société est alors traversée par de violentes tensions et oppositions entre tradition et modernité. Cette thématique générale va servir de toile de fond à une série évoquant la médecine du XIXe siècle, en suivant l'apprentissage de plusieurs protagonistes au parcours très différent. Captant aisément l'attention du téléspectateur curieux, le pilote de JeJoongWoo pose efficacement les bases d'une fiction originale, intrigante et instructive à suivre.
La bande-annonce :
Avis :
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Dernière édition par mimidd le Mer 10 Fév 2010 - 10:43, édité 1 fois
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Mer 10 Fév 2010 - 0:18
JUMONG
présenté par Lady_Livia
Genre : historique Episodes : 81 Année : 2006-2007 avec : Song Il Gook, Han Hye Jin, Kim Seung Soo, Hu Joon Ho, Oh Yun Soo, Kyun Mi Ri, Kwang Ryul, Song Ji Hyo, Park Tam Hee
De mon côté, je vous annonce (assez fièrement d'ailleurs ) que j'ai fini Jumong (et ses 81 épisodes de plus d'1h). C'est mon plus long drama fini jusqu'à ce jour !
J'aimerais essayer de vous le présenter du mieux possible, même si je sais que la durée risque de vous effrayer. Mais j'ai quand même envie au moins d'essayer, ne serait-ce que parce que ce drama mérite vraiment l'investissement.
(J'avais tellement de choses à dire que j'ai eu un peu de mal à faire du "condensé". Excusez-moi )
Screencaptures :
Spoiler:
Jumong :
Les autres protagonistes :
Ca parle de quoi ?
Spoiler:
Cette série se propose de nous raconter la fondation du royaume de Goguryeo (Koguryŏ), au Ier siècle avant J.-C., par Jumong. Ce royaume fut ensuite un des trois, avec Baekje (Paekche) et Silla, à dominer la péninsule coréenne durant plusieurs siècles, au cours d'une période que l'on désigne aujourd'hui sous le nom des Trois Royaumes de Corée. Avec ce récit, nous revisitons donc un des mythes fondateurs de ce pays.
Au Ier siècle avant J.-C., le territoire, divisé en de nombreux clans et tribus, subit l'influence chinoise de la dynastie des Han, qui a notamment conquit le Josun Antique. Ses habitants, désormais persécutés et appelés les "migrants", ont été réduits en esclavage par leurs conquérants. Cependant, leur espoir fut ranimé par un chef de guerre devenu légendaire, Hameosu, qui leva une armée, l'armée du Damul, pour combattre les Han et remporta plusieurs victoires contre l'Armée de Fer. Allié au prince héritier du royaume de Puyo, Kumhwa, Hameosu fut cependant trahi par le père de ce dernier avant de mener la dernière bataille.
Ce héros de la lutte pour les migrants considéré comme mort, Kumhwa recueillit à Puyo l'amante de son ami, Yuwha, afin qu'elle devienne sa concubine. Yuwha était alors déjà enceinte de Hameosu. Fidèle à sa promesse, Kumwha accepta d'élever l'enfant, appelé Jumong ("grand archer") en hommage à son père, comme son fils. Il reçut une éducation royale aux côtés des deux autres garçons du roi. Mais, l'âge adulte approchant pour les trois jeunes hommes, l'enjeu successoral devient progressivement central. Tandis que les rivalités de personnes s'enveniment, la destinée de chacun va se mettre en marche. Le rêve de Hameosu de fonder une nouvelle nation et de restaurer le Josun Antique, en repoussant les Han, pourra-t-il voir le jour ?
Et alors, sur le fond, c'est comment ?
Jumong est un drama historique au sens traditionnel du terme. Si la série n'a aucune peine à maintenir une tension constante qui retient l'attention du téléspectateur, elle le fait en utilisant les codes très classiques de ce genre. Dans les différents types du genre historique, Jumong pourrait sans doute être classé comme une série d'intrigues de Cour. Certes, les batailles sont bien présentes et plusieurs arcs fondamentaux ont lieu en extérieur. Mais dans l'ensemble, ce sont dans les recoins des divers palais royaux, de Puyo à Hyunto, en passant par Keru, que se joue le sort des personnages. Sans se priver de phases d'action, le drama trouve rapidement un dosage convaincant, parvenant à trouver un équilibre entre complots de couloirs et parenthèses de combats décisives.
Il se dégage de l'ensemble un véritable souffle épique dans lequel le téléspectateur n'a aucun mal à se laisser emporter, pleinement conscient de l'importance des enjeux. Avouons-le, je craignais a priori un peu la longueur de cette série. Mais Jumong s'est révélé en fait prenant de bout en bout, quasiment sans temps mort. Ce drama s'apparente en réalité à une vaste épopée, que l'on pourrait comparer à un épais roman découpé en chapitres... C'est ce qui donne une impression de densité au récit, de laquelle il est difficile de se détacher une fois happé par l'histoire. La construction des intrigues accentue d'ailleurs cela : se déroulant toujours sur plusieurs niveaux, jouant sur les interactions de diverses sphères de personnages, elles ne sont pas confinées sur un seul épisode. Par ce biais, la série se rapproche d'une chronique, divisée en un certain nombre de grands arcs scénaristiques (les chapitres).
De plus, une autre qualité indéniable du fond, qui contribue également à maintenir l'attention du téléspectateur, c'est l'évolution constante des histoires. Allant toujours vers l'avant, les enjeux, comme les priorités, changent constamment, aucune situation ne restant jamais acquise. Si la lutte de pouvoirs demeure centrale, de nouvelles préoccupations viennent régulièrement bouleverser les alliances préconstituées, parvenant à renouveler les problématiques posées. Si bien que jamais la série ne donne l'impression de tourner en rond. Il faut le souligner, car c'est très impressionnant, pour le téléspectateur, d'observer la façon dont ce vaste récit se façonne et prend peu à peu toute sa dimension, découvrant des rouages et des ressorts scénaristiques insoupçonnés. Grâce à cette belle maîtrise, ces jeux de pouvoirs s'avèrent ne pas être du tout répétitifs, même s'ils s'étendent sur plus de 80 épisodes.
En fait, la série ne se déroule pas d'une seule traite. Au contraire, elle enchaîne de vastes arcs, regroupant plusieurs storylines, entre lesquelles se glissent de brefs épisodes de transition, qui servent de base pour permettre le lancement de l'arc suivant.
Schématiquement, on peut diviser le drama en deux grandes parties.
Spoiler:
La première a une connotation plutôt initiatique, suivant un développement assez classique. Initialement jeune prince hédoniste et privilégié, profitant de la vie sans se soucier des conséquences de ses actes, Jumong va devoir faire face à ses premières douloureuses expériences de la vie, devenant peu à peu un guerrier accompli. A la frivolité des débuts succède la prise de conscience du poids de la destinée qui pèse sur lui, alors qu'il découvre l'héritage laissé par son vrai père. Cette première partie se déroule principalement à Puyo, sur fond de concurrence exacerbée entre les différents princes pour s'imposer comme l'héritier désigné du roi Kumhwa. Les intrigues de Cour ont ici une importance prépondérante.
La seconde partie marque l'émancipation véritable de Jumong. Il se décide finalement à embrasser la voie tracée par son père. S'assignant un rôle de protecteur des migrants du Josun Antique, il quitte Puyo pour fonder une nouvelle nation, coupant ainsi ses liens avec le royaume où il a grandi. D'une concurrence interne de succession, le coeur du drama se déplace alors vers un conflit entre tribus et nations. Recréant l'armée du Damul, Jumong se pose en adversaire des Han affaiblis dans la péninsule et va peu à peu conquérir un territoire qui deviendra à terme Goguryeo, un nouveau royaume devenu adversaire de Puyo. N'ayant plus rien de l'innocence inconsciente des premiers épisodes, Jumong est désormais un meneur d'hommes et un chef de guerre accompli.
La force du récit est de nous permettre d'apprécier l'évolution de toute une galerie de personnages très divers. A mesure que chacun doit faire face à de nouvelles épreuves que la vie place devant lui, la tonalité de l'histoire prend un tour plus mature, l'importance des enjeux étant démultipliée.
Outre l'ampleur du récit, ce qui retiendra l'attention, cela va être aussi l'attachement du téléspectateur à l'égard des différents personnages. Jumong offre en effet une galerie très hétéroclyte de personnalités diverses, pour lesquelles il est facile de ressentir une empathie spontanée. Le format long devient ici une opportunité : il permet de mettre chacun en valeur, ne se cantonnant pas à la poignée de personnages principaux. Si bien que tous les personnages récurrents - les morts étant finalement - paradoxalement - assez rares dans les deux premiers tiers de la série - ont des occasions de s'illustrer, tant en bien qu'en mal, suivant le camp dans lequel ils se trouvent. Tous deviennent rapidement des piliers presque immuables, dont les allégeances peuvent fluctuer, mais qui demeurent des points de repères solides pour le téléspectateur.
Plus anecdotique, mais tout aussi appréciable, la longueur de la série est aussi une occasion de retenir la plupart des noms propres utilisés, des personnes comme des clans en cause ; l'histoire est alors plus facilement accessible que dans des dramas plus condensés, où le téléspectateur peut se perdre.
Mais, 81 épisodes, ce n'est pas trop long, quand même ?
Spoiler:
Jumong exploite pleinement les 81 épisodes qui lui sont alloués. Cette durée permet au récit d'alterner les ambiances. L'écriture mûrit avec ses personnages. La densité de ses storylines lui offre la possibilité d'alterner les genres et de proposer une palette très riche au téléspectateur. Ce drama apparaît, par bien des aspects, assimilable à un récit initiatique. Mais s'y mêlent aussi la passion et l'irrationnalité d'histoires d'amours impossibles, malmenées par les évènements. Les luttes de pouvoir bouleversent régulièrement toutes les certitudes, ne faisant jamais oublier qu'elles sont à l'origine de tout et que c'est d'elles dont dépendent tous les personnages. Ces luttes politiques prennent parfois (voire même souvent) un tour militaires, la série traversera ainsi plusieurs guerres. Mais, plus que tout, Jumong contient toute la symbolique de la fondation d'une nation nouvelle. Tout le drama tend vers cette finalité, les personnages surnageant dans le tourbillon de l'Histoire et du destin.
La série mélange les genres, faisant se succéder des storylines aux tonalités très différentes. C'est incontestablement un des aspects les plus enrichissants pour le téléspectateur qui, finalement, trouvera logiquement toujours des éléments scénaristiques qui lui conviendront. Seule une fresque aussi imposante peut offrir cette extrême diversité. De plus, ce constat renforce le sentiment que la série forme véritablement un tout complet, qui a su exploiter pleinement l'ensemble de son potentiel.
Sur la forme, c'était bien aussi ?
A partir du caractère assez théâtral du contenu de la série, il est logique que la forme s'y adapte : la réalisation est logiquement assez figée, surtout pour les scènes se déroulant en intérieur. On identifie ainsi plusieurs lieux clés qui vont s'imposer comme les pièces incontournables où les discussions les plus déterminantes auront lieu. En extérieur (une bonne partie du drama s'y déroule quand même), les batailles sont correctement chorégraphiées, de façon assez sobre, sans effets de style inutiles. L'image est moins chatoyante et contrastée que dans des dramas historiques plus récents (la série date pourtant seulement de 2006-2007), mais un soin certain a été apporté tant aux décors qu'aux costumes ; ce qui assoit de façon convaincante l'univers ainsi recréé. En somme, en dépit d'un classicisme un peu pesant par moment et qui peut paraître daté par certains aspects, la réalisation est très correcte et sert bien l'histoire.
Mais le véritable point fort de Jumong réside dans sa bande-son. Comme dans beaucoup de dramas coréens, celle-ci se révèle superbe, avec plusieurs chansons ou musiques particulièrement marquantes qui ne pourront laisser pas indifférent le téléspectateur. Qu'il s'agisse de refléter la tonalité épique du moment, la tragédie d'amours brisés ou le deuil engendré par la perte d'êtres chers, tous les instants clés de la série bénéficient d'accompagnements musicaux d'excellente facture. J'ai d'ailleurs récupéré les 2 volumes de l'OST, indépendamment du drama, et les musiques s'écoutent également seules, sans perdre ni leur charme, ni leur attrait.
Et le casting ?
la série bénéficie cependant d'excellentes performances de la part de l'ensemble de ses acteurs, à commencer par celui qui incarne le héros : Song Il Gook (Emperor of the Sea, Lobbyist, Kingdom of the winds) . S'il s'agit du premier drama dans lequel je le croise, j'avoue avoir été vraiment fascinée par la progressive métamorphose qu'il est capable de retranscrire. Il parvient à faire naître instantanément l'empathie du téléspectateur à l'égard de son personnage.
Spoiler:
A ses côtés, la belle Han Hye Jin (JeJoongWon) incarne avec beaucoup d'autorité et une certaine froideur, la troublante Soh Suh No, la fille du chef de Keru, un important marchand, dont la destinée semble liée à celle de Jumong ; leur amour réciproque se heurtera constamment aux aléas de leur vie tumultueuse.
Derrière ce couple phare, la galerie particulièrement riche de personnages est, comme je l'ai déjà évoqué, très bien mise en valeur grâce au format : la longueur de la série permettant d'offrir un temps d'antenne important à chacun. Les rôles féminins, dont les manigances en coulisses sont peut-être encore plus déterminantes que celles de leurs époux, sont parfaitement tenus, qu'il s'agisse de Lady Yuwha, incarnée par Oh Yun Soo (The Queen returns), de l'insupportable reine Wan Hoo, jouée par Kyun Mi Ri, ou encore de la douce, mais si déterminée, Yesoya (Song Ji Hyo, vue dans Goong). Le concurrent principal de Jumong, le prince Daeso, dont les crises de colère sont souvent fatales, est incarné plutôt efficacement par Kim Seung Soo (dernièrement dans Good Job, Good Job). Enfin, l'ambivalent roi Khumwa est interprété par Jun Kwang Ryul (Swallow the sun).
Au final : Jumong est une véritable épopée au sens noble du terme. Traditionnel tant sur la forme que sur le fond, il s'agit d'un drama historique composé d'ingrédients classiques, mais dont le mélange prend vraiment bien. Doté d'une mise en scène assez théâtrale, imposant une certaine distance avec les protagonistes, le téléspectateur n'en est pas moins emporté par le souffle épique qui traverse ce grand récit. En dépit de sa longueur, le scénario se révèle solide dans la durée, s"exécutant sans temps mort et offrant ainsi une belle récompense pour l'investissement du téléspectateur. Construit en plusieurs grands arcs, bénéficiant de phases où l'histoire s'accélère considérablement, rendant intenable toute attente pour regarder l'épisode suivant, ce drama est admirablement bien maîtrisé sur le plan narratif.
Si j'ai bien conscience que la longueur peut a priori quelque peu rebuter, je dois avouer qu'il n'en est que plus gratifiant de suivre un récit qui ne déçoit pas et prouve que la réalisation de ces 81 épisodes se justifiait pleinement.
Un MV avec des images des premiers épisodes :
Spoiler:
Un aperçu de l'OST avec la superbe chanson qui clôture chacun des épisodes :
(Je ne vous cache pas que ça a été très difficile de condenser toutes mes impressions, tant, en 81 épisodes, il y a des choses à dire ! )
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mimidd Aki no Hoshizora
Nombre de messages : 15717 Localisation : with a Japanese man singing for Rotterdam Date d'inscription : 17/04/2006
Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Mar 23 Fév 2010 - 17:15
COMA
présenté par Lady_Livia
Genre : horreur Episodes : 5 Année : 2006 avec : Lee Se Eun, Lee Jung Hun, Lim Won Hee, Cha Soo Yeun
De mon côté, j'ai débuté une "mini-série" coréenne ce week-end (oui, j'avais besoin de réduire un peu la longueur des séries que je suis ). J'ai opté pour un genre assez particulier, que je ne regarde pas d'habitude : l'horreur. Le seul drama de cette catégorie que j'avais vu jusqu'à présent, c'était de l'horreur soft avec Chakushin Ari (One missed call), un jdrama. Là, il y a quand même plus d'hémoglobine et de cauchemars en perspective ! Il s'agit de : Coma, c'est donc un kdrama d'horreur, datant de 2006, et qui comporte seulement 5 épisodes.
Ca parle de quoi ? L'histoire se déroule dans l'hôpital Namwon, qui va fermer ses portes le lendemain. N'y reste encore une patiente qui est dans le coma depuis plusieurs années, Lee So Hee. Pour cette dernière nuit, seuls quelques membres du personnel hospitalier y travaillent encore, le directeur, 2 infirmières, le Dr Jang et le vieil homme d'entretien. Yoon Young, agent d'assurance, est envoyée à Namwon pour décider si l'assurance prendra en charge ou non les frais de Lee So Hee et son transfert dans un autre hôpital. Le personnel restant est étrangement nerveux et semble cacher un secret depuis de nombreuses années, mais au cours de cette nuit ce secret si bien gardé va être révélé et des phénomènes étranges et inquiétants vont se produire.
Et alors, c'est comment jusqu'à présent ? (Je n'ai pas encore fini, mais mon petit coeur ne peut supporter l'horreur que de façon dosée.)
Mon premier "vrai" drama d'horreur, donc, qui, pour l'âme sensible que je suis, n'est pas forcément de tout repos (même si j'ai réquisitionné un ami pour ne pas avoir à le regarder seule -oui, c'est une façon détournée de l'initier aux séries coréennes également).
En fait, on y retrouve toutes les ficelles classiques du genre. Le scénario n'est pas des plus original, mais l'on y retrouve les recettes traditionnelles de l'horreur asiatique. C'est plutôt efficace, à défaut de se démarquer des films asiatiques du genre. Ce qui est surtout intéressant, et il faut le souligner, c'est de voir comment la série exploite son format. En effet, elle opte pour une narration assez originale, qui tranche, justement, avec un format cinématographique : c'est la même journée (nuit plutôt) que nous re-voyons dans chacun des épisodes, mais elle nous est racontée, à chaque fois, en suivant le point de vue d'un personnage différent. Finalement, on revit donc la même soirée cauchemardesque 5 fois de suite avec une perspective différente. Cela permet d'ailleurs de le rendre plus captivant qu'une simple narration linéaire, et ajoute une certaine tension. On revoit ainsi certaines scènes d'un épisode à l'autre ; mais cela reste tout aussi éprouvant pour les nerfs.
Les points positifs de ce drama résident incontestablement dans l'ambiance qu'il parvient à recréer. Il se déroule de nuit, dans les couloirs sombres et les sous-sols d'un hôpital. On ressent vraiment un sentiment d'oppression, un côté très glauque et morbide qui vous glace instantanément. Bref, un décor idéal pour se faire peur, même s'il ne s'y passait rien d'étrange, donc... Cela explique que le drama capitalise aussi dans le suggestif.
L'histoire avance peu à peu, après un début assez lent. Au fil de la découverte du secret que renferme cet hôpital, on n'a pas besoin de savoir ce qu'il s'est réellement passé, pour ressentir le drame, instinctivement. Le récit utilise aussi des flashbacks, qui nous aident à essayer de reconstituer l'histoire. Ce qui est plutôt bien, c'est aussi que même si c'est de l'horreur, nous ne sommes cependant pas détachés des personnages ; certains sont très flippants, mais d'autres plus humains. Et cela ne nous empêche pas de nous intéresser et de s'émouvoir de l'histoire.
Bilan : Âme sensible s'abstenir ? Ou du moins, ne regarder pas Coma quand vous êtes seul chez vous si l'horreur n'est pas trop votre genre ! C'est mon premier kdrama de ce type (Chakushin Ari était quand même moins flippant, je devais juste débrancher mon téléphone quand je le regardais), et j'avoue que, même s'il n'y a rien d'original et que les ficelles scénaristiques sont très très classiques, l'histoire est assez captivante. L'atmosphère se révèle vraiment efficace pour nous installer dans l'horreur ! Je n'ai pas énormément d'expérience dans ce genre. Je suppose que les personnes habituées au cinéma d'horreur asiatique pourraient trouver Coma un peu convenu, mais la série exploite de façon intelligente son format et son concept.
Donc, je pense qu'il s'agit d'un drama (en plus très court !) qui mérite d'être vu. C'est une expérience intéressante à tenter (en groupe ) !
Avis :
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Dernière édition par mimidd le Mar 23 Fév 2010 - 17:25, édité 1 fois
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Mar 23 Fév 2010 - 17:20
CAPITAL SCANDAL
présenté par mimidd
Genre : historique, drame, comédie, romance Episodes : 16 Année : 2007 avec : Kang Ji Hwan, Han Ji Min, Ryu Jin, Han Go Eun
Pour ma part, je viens de terminer Capital Scandal et j'ai beaucoup aimé En fait, çà fait pas mal de temps que j'en entends parler, mais je croyais que çà parlait de trucs financiers , et ce n'est que lorsque j'ai enfin lu le résumé que je me suis dit : "rhaaaaaaaa, mais faut que je vois çà immédiatement !!!!!!! " (et je pense que çà devrait aussi te plaire, Galy . Aux autres aussi d'ailleurs, mais je sais pas pourquoi, j'ai pensé à Galy en regardant ce drama ^^)
Séoul, années 30, pendant l'occupation japonaise : occupants japonais, collabos, jeunesse folle et combattants pour la liberté voient leur destins s'entremêler de façon inextricable ... Na Yu Kyong (Han Ji Min)est une jeune libraire qui veut suivre les traces de son père, un résistant mort au combat. Elle est surnommée Jo Ma Ja (= la dernière femme de l'époque Chosun), en raison de son attachement profond pour les valeurs traditionnelles de son pays. Elle porte fièrement sa hanbok noire et blanche (habit traditionnel coréen) et regarde avec dégoût tout ce qui vient d'ailleurs ... Elle va croiser tout à fait par hasard les pas de Sun Woo Wan (Kang Ji Hwan), fils d'un riche industriel, journaliste à scandale et importateur de magazines poulpiens interdits à ses heures perdues, et surtout playboy qui séduit à tour de bras et sans aucun scrupule tout en profitant des plaisirs de la mode occidentale. Le tableau ne serait pas complet sans la sublissime Cha Song Joo (Han Go Eun ), une gisaeng qui se trouve au coeur de tous les secrets de la capitale. C'est alors que surgit au ministère de la sécurité Lee Soo Hyun (Ryu Jin ), dont le lourd passé semble avoir un rapport Sun Woo Wan ...
Voici les toutes premières minutes du drama, avec l'opening en prime
Je sais pas pour vous, mais personnellement, rien qu'en voyant çà, je savais que j'allais aimer ^^
Capital Scandal oscille sans cesse entre romance, comédie et drame, et même si le sujet peut paraître un peu difficile, il n'est jamais traité de façon "lourde". Idem pour la romance, qui, tout en apportant un peu de légèreté au drama, n'est pas superficielle ... Bref, l'équilibre parfait. J'ai adoré l'ambiance un peu différente de ce drama (c'est pas souvent qu'on voit les années 30 à l'écran), j'ai encore plus adoré la bo qui mélange jazz, blues, et autre swing
J'ai énormément aimé les relations entre les personnages, qui sont très developpés et complexes, et qui surtout existent pleinement en dehors des relations amoureuses qu'ils ont pu lier : j'ai beaucoup aimé le couple Jo Ma Ja / Sun Woo Wan (et niveau déclaration de la mort qui tue: "apprends moi la révolution, je t'apprendrai l'amour" ), je suis une fan absolue du couple Cha Song Joo / Lee Soo Hyun (hop hop, penser à les mettre dans mon top 10 des couples ^^), mais j'adore également la relation entre les âmes soeurs que sont Sun Woo Wan et Cha Song Joo, et le lien qui se tisse entre Jo Ma Ja et Lee Soo Hyun, sans parler des personnages pris individuellement. Grande préférence pour Lee Soo Hyun (même si j'avais tout deviné ou presque depuis le début ), son histoire est vraiment tragique et j'ai toujours eu un petit faible pour ce genre de personnages, ainsi que pour Cha Song Joo. No comment, elle est juste magnifique, tant physiquement qu'intérieurement. Quelle femme
spoiler concernant l'épisode 15 :
Spoiler:
Comment j'ai versé toutes les larmes de mon corps quand elle est morte, c'était horrible . Rien que le fait qu'elle meurt, c'est déjà horrible, mais le contexte !!!!
Difficile d'en dire plus sur eux sans vous spoiler, mais sachez que je les adore J'ai également beaucoup aimé Jo Ma Ja, très attachante en jeune femme très stricte qui découvre l'amour, et Sun Woo Wan, très très charmant/charmeur, malgré un accoutrement souvent parfois digne de Bozo le clown
attention, risque de saignement de n'oeils (bon, ok, de nez aussi ):
Spoiler:
Les second rôles sont également très bien, mention spéciale à notre trio de journalistes en folie, qui en voit de tout les couleurs à cause de la "Psycho"
Parmi les points négatifs, la représentation de l'occupation japonaise et de la résistance. C'est pas non plus catastrophique, mais çà m'a un peu gênée de voir les héros tuer de sang froid, parce que bon, on voit bien ici le côté "terroriste" des résistants, et surtout de ce groupe de résistants qui se donne pour mission d'éliminer les sympathisants et l'élite japonaise D'autant plus que l'occupant japonais n'est pas dépeint si horriblement que çà. C'est peut être profondément ancré dans les mémoires asiatiques, et ils n'ont sans doute pas jugé bon d'en faire trop , mais d'un point de vue totalement extérieur, les Japonais du drama ont l'air plus bêtes que méchants, à l'image du chef de la sécurité et de sa femme . Ok, on voit bien qu'ils sont racistes, mais les plus méchants de l'histoire, ce sont les collabos comme l'officier Lee Kang Gu (et là, comprenne qui pourra, mais j'ai beaucoup aimé son personnage. Il est horriblement surjoué, c'est une ordure de la pire espèce, mais j'ai de la peine pour lui , et j'ai pas trop aimé ce qu'il advient de lui à la fin ...) Je pense qu'ils auraient dû en rajouter dans le côté "oppression". Je ne parle pas forcément des violences, mais par exemple, çà fait bizarre de voir les dignitaires japonais se parler coréen entre eux après avoir traité les coréens de chiens. Surtout que d'après ce que j'ai pu lire, la langue coréenne avait été interdite à l'époque. J'ai bien conscience que çà aurait été difficile de tourner tout le drama en japonais, mais peut être moins de faire tourner en japonais les scènes entre les japonais ? (ils l'ont bien fait dans Heaven's Tree ). Peut être que çà aurait davantage "légitimé" dans mon esprit tous les assassinats perpétrés par nos héros Et c'est dans cette optique que la fin m'a un (tout petit) peu dérangée
Spoiler:
le coup du "butons tous les officiers japonais dans la salle - évidemment, le grand chef japonais s'en sort indemne - et la cavale en mode cow boy sans peur et sans reproche, c'est moyennement passé
Enfin bref, à part la fin sur laquelle je mettrai un petit bémol, j'ai beaucoup aimé ce drama
Le thème principal du drama :
et parce qu'elle le vaut bien, une très jolie scène avec Cha Song Joo :
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Dernière édition par mimidd le Sam 9 Avr 2011 - 12:01, édité 1 fois
mimidd Aki no Hoshizora
Nombre de messages : 15717 Localisation : with a Japanese man singing for Rotterdam Date d'inscription : 17/04/2006
Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Dim 28 Mar 2010 - 15:46
THE WOMAN WHO STILL WANTS TO MARRY
présenté par Lady_Livia
Genre : romance Episodes : 16 Année : 2010 avec : Park Jin Hee, Uhm Ji Won, Wang Bit Na, Kim Bum
Sinon, j'ai pensé à Les Yeux Noirs et à sa bannière hier quand j'ai commencé The Woman Who Still Wants To Marry. Eh bien, je me suis surprise à vraiment bien accrocher ! Une forme de version coréenne de Sex and the City. Kim Bum arrive seulement dans les cinq dernières minutes du pilote, mais son rôle est logiquement plus conséquent ensuite.
Ca parle de quoi ? Ce drama raconte les més(aventures) amoureuses de trois femmes qui ont dépassé la trentaine et qui ont chacune une vision de l'amour bien différente.
Spoiler:
Lee Shin Yeong est une journaliste qui aurait pu épouser son petit ami de l'époque, mais qui a préféré partir effectuer un stage à Washington. En rentrant, elle se rend compte qu'elle a peut être fait une erreur et elle espère pouvoir reprendre sa relation avec lui là où elle s'était arrêtée, mais elle apprend qu'il ne l'a pas attendu et qu'il va se bientôt se marier... Jeong Da Jeong est une des traductrices les plus connues de Corée. Elle est belle, intelligente, élégante, du moins c'est l'image qu'elle renvoie aux autres. En réalité, elle est matérialiste et ne rêve que d'une chose : épouser un homme qui se rapproche le plus possible du prince charmant. Kim Bu Gi est une célèbre consultante dont le travail consiste à faire en sorte de rendre de nouveau "in" n'importe quel restaurant. Après avoir rompu avec son petit ami, qui se servait d'elle et avec qui elle était depuis plus de dix ans, elle décide de reprendre sa vie en main. Elle devient alors une femme d'affaire accomplie, froide de prime abord et qui n'a pas peur de dire ce qu'elle pense. Quant aux hommes, elle se plaît à les séduire et une fois pris dans ses filets, elle n'a aucun scrupule à les oublier tout aussi vite.
Avis : Cette série est un pur condensé, mélange dynamique entre vraies réflexions existentielles et remises en question, et soirées arrosées entre amies, naviguant entre auto-apitoiement et tendre ironie, le tout bénéficiant d'une dimension humaine et d'une épaisseur psychologique travaillées et appréciables. Ce ton, assez versatile, permet à la série de s'imposer rapidement dans le coeur du téléspectateur, qui s'attache instinctivement aux personnages, et surtout à l'héroïne, dont le drama s'emploie à souligner toute la complexité. Shin Young est une journaliste qui s'est toujours investie pleinement dans sa carrière, ne laissant pas ses amours la brider. Seulement, désormais bien trentenaire, avec une carrière qui n'est pas non plus devenue ce dont elle rêvait, elle contemple aussi les ruines inachevées de sa vie personnelle...
TWWSWTM traite de la question travail/amour avec une ambivalence qui sonne finalement très juste, se refusant de présenter le personnage de Shin Young de façon unidimensionnelle. La jeune femme intériorise et symbolise au fond les paradoxes de son époque. Sa versatilité témoigne de l'ambiguïté des attentes de notre société avec une authenticité rafraîchissante. Brillante et professionnelle accomplie, agissant souvent en femme forte à la personnalité affirmée, elle peut soudain se sentir accablée de doutes et se muer en célibataire pathétique. Avec son caractère entier, ses sautes d'humeur spontanées, son personnage a une portée un peu universelle dans lequel il est facile de se retrouver. Bien sûr qu'elle s'interroge sur sa vie, sur les choix qu'elle a pu faire par le passé. Elle est consciente d'aspirer à un équilibre entre deux idéaux à atteindre qui, jusqu'à présent, n'ont pas paru compatibles. Ce qui ne veut pas dire qu'il faille sacrifier l'un pour atteindre l'autre. Elle se l'avoue elle-même, s'ils étaient à refaire, elle referait probablement les mêmes choix. C'est ce qu'elle est. Elle ne remettra pas en cause son sens des valeurs. Pourtant, elle est aussi parfaitement consciente de cette contradiction sous-jacente entre épanouissement professionnelle et personnelle, qu'elle n'hésite pas à souligner.
Finalement, ce drama réussit, sous ses apparences de comédie romantique classique, à dresser un portrait très juste de la femme moderne. Elle décrit simplement les contradictions existantes dans nos sociétés modernes.
Au casting, je ne connaissais aucune des têtes d'affiche féminines, mais elles m'ont vraiment et quasi-instantanément conquise : c'est surtout Park Jin Hee qui s'impose, tout en grâce et relativement sobre pour son rôle et les effets comiques recherchés, mais Uhm Ji Won et Wang Bit Na sont aussi très bien. Côté acteurs, c'est plus connu. Kim Bum arrive dans les cinq dernières minutes de l'épisode. Je me demande comment ils vont traiter de romance entre cet étudiant et une trentenaire de dix ans son aînée... Il y a aussi Choi Chul Ho qui doit être doté d'un don d'ubiquité (Queen of Housewives, Partner, Hot Blood)
Bilan :The Woman Who Still Wants to Marry se révèle étonnamment rafraîchissante, portée par un trio de femmes attachantes et modernes, entre contraintes sociales et aspirations personnelles. Sur des airs de comédie romantique, elle met en scène trois trentenaires de leur époque, pointant avec une certaine ironie les contradictions inhérentes à la société moderne dans laquelle elles vivent, entre émancipation et poids des traditions. Il y a du potentiel !
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Dernière édition par mimidd le Ven 8 Avr 2011 - 21:46, édité 3 fois
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Dim 28 Mar 2010 - 16:20
STARS FALLING FROM THE SKY
présenté par Ekat
Genre : drame, romance Episodes : 20 Année : 2010 avec : Choi Jung Won, Park Ji Bin, Joo Ji Won, Chun Bo Geun, Kim Yoo Ri
Parmi les nouvelles séries coréennes du moment nous avons Pasta et Chuno déjà présentés par Lady Livia. The Woman Who Still Wants To Marry le dernier drama de Kim Bum, et enfin Stars Falling From the Sky
Par contre je le dis tout de suite ceux qui ont peur des petits nenfants passez votre chemin ce drama n’est pas fait pour vous
A 25 ans Jin Pal Kang vit chez ses parents entourée de ses 5 frères et sœurs adoptifs qu’elle ne supporte pas. Depuis 5 ans elle est amoureuse de Won Kang Ha un des avocats de l’entreprise où elle travaille. Pour le séduire, elle se ruine en vêtements et dépense sans compter. Won Kang Ha qui ne fait absolument pas attention à elle, est un être froid. Parce qu’il a été abandonné par sa mère il n’ouvre pas son cœur facilement. Il habite avec son frère Won Jun Ha et son neveu Tae Gyu. Malgré un fort caractère, Jin Pal Kang est assez naïve. Avec des étoiles dans les yeux, elle ne voit en lui qu’un preux chevalier et espère qu’il viendra l’enlever sur son blanc destrier. Complètement immature elle ne prend rien au sérieux, surtout pas son travail elle est la pire employée de la compagnie. Elle emprunte sans vergogne de l’argent à ses amis et avec son obsession pour Won Kang Ha elle est devenue la risée de ses collègues. Tout change quand ses parents meurent dans un accident de voiture, la laissant responsable de toute la marmaille. Sans argent, criblée de dettes, Pal Kang met sa fierté de côté, elle est bien décidée à changer du tout au tout. En plus de son travail dans la compagnie d’assurance, elle décroche grâce à Won Jun Ha (qui travaille lui aussi dans la même compagnie) un emploi de femme de ménage chez Won Kang Ha. Elle qui ne sait pas cuisiner et encore moins tenir une maison. Elle aménage chez eux mais leur cache bien évidemment la présence de ses frères et sœurs. Secret qui sera vite éventé, surtout que chacun des enfants s’est choisi parmi les trois hommes de la maison, un favori pour Pal Kang.
Il s’agit d’une romance somme toute assez classique. Le héros est archi hermétique, il évolue vraiment très lentement. Mais il faut dire aussi que Jin Pal Kang non plus n’est pas quelqu’un de facile. C’est au départ une fille égoïste complètement folle qui ne vit que et par Shin Joo Hwang, elle l’idéalise tellement qu’elle ne voit pas ses défauts et malgré tous les vents qu’elle peut se prendre, elle continue à lui courir après. Les triangles amoureux ne sont pas crédibles, pas assez de caractère et en plus la vile morue est moche comme ce n’est pas permis. On ne doute pas instant du choix du héros^^ C’est trop long, 16 épisodes auraient été amplement suffisant. J’ai bien aimé la fin, dans le sens où maintenant
Spoiler:
c’est lui qui lui court après. Elle veut réussir avant de l’épouser, elle ne veut plus être comparée à Cendrillon.
Par contre le dernier épisode est censé se passer un an après, pourtant Shin Nam Yi le bébé n’a pas bougé d’un iota
Comme dans la critique de Mimidd pour Pasta, pas le drama du siècle et beaucoup de défauts. Rien d’exceptionnel avec Stars Falling From the Sky mais j’ai bien aimé. C’est frais gentil et pas prise de tête. La galerie de personnages secondaires fait heureusement bouger les choses, s’ils n’avaient pas été là je me serais ennuyé beaucoup plus. J’aime beaucoup les enfants et leurs gros sabots, chacun ayant choisi son champion ils jouent à fond les entremetteurs. Et puis ils sont trognons. Joo Ji Won, qui joue le rôle de Shin Cho Rok le frère aîné de la fratrie, est à l’opposé de BOF. Sérieux, strict il est la conscience de Jin Pal Kang, je l’ai trouvé assez touchant. Tae Gyu est le bouffon de service, et j’ai carrément craqué pour le bébé. Petit détail amusant, chaque enfant à le prénom d’une couleur. Pal Kang rouge foncé, Joo Hwang orange et ainsi de suite.
Avis :
_________________ ずっと続く道 これからも変わらずに 同じことで笑っていよう 一人じゃないよ アホな仲間と =☆= In a road that keeps going without change, let’s keep laughing about the same things. =☆= =☆=☆=☆= You’re not alone. You’ve got this stupid friend with you (道, 丸∞すばる) =☆=☆=☆=
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Dim 28 Mar 2010 - 17:55
CITY HALL
présenté par mimidd
Genre : romance, comédie, drame Episodes : 20 Année : 2009 avec : Kim Sun Ah, Cha Seung Won
Comme le titre l'indique, ce drama a pour sujet le monde politique. On y suit le parcours de Shin Mi Rae (Kim Sun Ah), une secrétaire de la mairie d'Inju City, petite ville de province perdue au fin fond de la Corée. Shin Mi Rae est ... heuu ... un peu fofolle sur les bords, elle a le coeur sur la main, et surtout, elle aime se faire des films dedans sa tête. Son imagination débordante va être mise à contribution, car Gookie Jo Gook (Cha Seung Won), un très charismatique et trèèèèèès ambitieux"deputy mayor" (adjoint au maire ?) vient de débarquer en ville, bien décidé à en découdre avec le conseil municipal en place, selon les directives de son parti politique et de son charismatique leader, BB (comme Big Brother, hein, rien à voir avec notre BB nationale ). Entre deux concours de Miss "Poisson", Shin Mi Rae va se retrouver entrainée bien malgré elle dans un monde de mensonges et de corruption
Mon résumé est un peu pourri , mais c'est pas hyper facile de décrire ce drama, dans lequel il se passe tout plein de choses, et grâce auquel on peut passer du rire aux larmes (sans oublier le swoon et la terreur) en un instant ...
Pour la petite histoire, je suis tombée sur ce drama en cherchant Ze crevette gambas répondant aux critères de Miss Toxic, donc spéciale Kassdédi, comme dirait notre grand gourou .
Si vous voulez voter pour Gookie Cha Seung Won, tapez 5
- plus de 80 kilos : ok (y'a marqué 80 kilos sur sa fiche wikidrama, je sais pas si on peut leur faire une confiance aveugle, mais vu qu'il est aussi trèèèès grand (1,88m), je pense que cà doit correspondre) - plus de 30 ans : ok (il en a même 40) - psychopathe sur les bords : apparemment, il aurait déjà joué un pyromane, un voleur psychopathe ou encore un prof corrumpu - critère bonus : dans City Hall, l'héroine, qui a une imagination débordante, comme je vous le disais, imagine une scène gay entre 2 personnages, dont celui Jo Gook. Ca compte ? - critère facultatif : apparemment, le monsieur est déjà marié, et depuis longtemps, donc pas de devoirs conjugaux à accomplir ^^
Vous en dites quoi ?
Enfin bref, revenons à nos moutons .
Les - - Je crois que j'ai pas compris grand chose au système politique coréen - la bo est un peu cheesy - et ... je crois que c'est tout
Les +
ben ... tout le reste ^^ - l'histoire est très prenante, il y a un bon équilibre entre romance, comédie, drame, et complots politico-politiques. En parlant de romance, certaines scènes/paroles/gestes sont trop kikoulolkawaidelamortquitue .
Comme celles ci, tirées de l'épisode 6 :
Je suis pas vraiment fan des chansons, comme je l'ai dit plus haut, mais les paroles collent vraiment pile poil, et les scènes sont très belles. L'alchimie entre les deux personnages/acteurs principaux est vraiment palpable
Certains autres passages sont cheesy de chez cheesy, mais c'est fait exprès, les personnages se conduisent parfois comme de vrais gamins, ce qui donne des scènes assez comiques et en décalage complet avec le sujet grave du drama - les personnages sont super intéressants, et très complexes. Shin Mi Rae est une héroïne hyper attachante, un chouya dérangée déjantée, mais doté d'une très grande force morale. Elle ne se laisse jamais abattre, et va tout faire pour lutter pour ce en quoi elle croit. Au début, on la croit faible, mais on se rend rapidement compte qu'elle sait sortir ses griffes en cas de besoin. Ca change des héroïnes habituelles de dramas . Sans spoiler, l'évolution de ce personnage est saisissante, peut être un chouya rapide, mais pas non plus illogique, on retrouve bien les mêmes traits de caractère "avant" et "après", à un niveau différent. Jo Gook est un personnage très charismatique, on a autant de raisons de le haïr que de l'aimer. C'est un manipulateur de première, on ne sait jamais quand il est sincère (je dirais ... jamais ? ), mais en même temps, il est boooooil a des yeux de cocker battu difficile de lui résister. Et pis pour sa défense, il traine pas mal de casseroles. Ses faces à faces avec BB sont juste ... wow En parlant de BB, c'est l'un des personnages de dramas le plus terrifiant que j'ai vu. Les vieilles sorcières de HYD, BOF ou YB sont des chatons inoffensifs à côté de lui Tous les autres personnages sont très bien eux aussi - Y'a des tas de références à d'autres dramas (que je ne connais pas pour la plupart ), à d'autres acteurs (Hyun Bin a dû avoir les oreilles qui sifflaient ), à des chanteurs (à un moment, les personnages font la choré de Sorry Sorry de Super Junior, raison supplémentaire de penser à Fofo ^^) ou à des films/personnages occidentaux (cf mon post un peu plus haut, sur Shrek, King Kong ou Love Actually ). J'ai trouvé çà très sympa, et çà m'a donné envie de voir My name is Kim Sam Soon (dont je parlerai très bientôt), donc rien que pour çà, merchiiiii
J'ai dû oublier la moitié de ce que je voulais dire , mais pour résumer, City Hall, c'est trooooooop biiiiieeeeeeeen
Une petite music video pour finir (y'a pas vraiment de spoilers dedans) :
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mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Mar 30 Mar 2010 - 15:38
MY NAME IS KIM SAM SOON
présenté par mimidd
Genre : romance, comédie, drame Episodes : 16 Année : 2005 avec : Kim Sun Ah, Hyun Bin, Jung Ryu Won, Daniel Henney
Souvent présenté comme le "Bridget Jones" asiatique, My name is Kim Sam Soon (MNIKSS) raconte les déboires sentimentaux de Sam Soon (Kim Sun Ah), patissière trentenaire un peu ronde (selon les critères coréens, parce qu'elle est tout à fait normale en vrai ), pas spécialement jolie/féminine, affublée d'un prénom horrible (apparemment, "Sam Soon" veut dire "3ème fille", et tout le monde se fout d'elle), et surtout forte en gueule (c'est de famille ). La veille de Noel (que l'on passe normalement en amoureux en Corée), elle surprend Min Hyun Woo, son petit ami depuis 3 ans, avec une autre femme, et se fait de surcroit plaquer publiquement. Dévastée, elle court se réfugier en pleurs dans les toilettes ... pour hommes. Un jeune homme lui demande vertement de déguerpir. Quelques jours plus tard, alors qu'elle postule pour un job de patissière, elle rencontre de nouveau ce jeune homme arrogant, alias Hyun Jin Hun alias "Sam Shik" (alias le chéri de Fofo, Hyun Bin), qui se trouve être le patron d'un resto français, et qui décide de l'engager. Il lui propose également un étrange marché : si elle accepte de se faire passer pour sa petite amie auprès de sa famille, qui l'oblige à aller à des rendez-vous arrangés, il lui donnera 50 millions de won. A court d'argent, Sam Soon accepte. Et c'est là que les ennuis commencent ^^ . D'autant plus qu'après une absence inexpliquée de 3 ans, Hee Jin, la petite amie de Jin Hun, refait surface ...
L'intrigue est hypeeeer classique, comme vous pouvez le remarquer , mais il y a un truc qui fait que.
Tout d'abord, l'héroine, qui est en complet décalage avec les stéréotypes habituels, que ce soit par l'âge, le physique (Kim Sun Ah a pris 7 kg pour ce rôle) ou encore le caractère. Sam Soon est une femme de tête, elle ne mâche pas ses mots, et sait exactement ce qu'elle veut faire de sa vie. Elle essaie de trouver sa place dans une société qui la fustige à cause de son prénom, de son physique, son niveau "socio-intellectuel" (elle n'a plus de père, et elle n'a pas fait d'études) et de son âge (la peur de finir vieille fille est très présente ). Aussi douloureuses que puissent être les épreuves qu'elle traverse, elle essaie coûte que coûte de se relever et de continuer à vivre. C'est la 3ème fois que je vois Kim Sun Ah à l'oeuvre (je l'avais également vu dans un film avec Gong Yoo), et je l'aime de plus en plus. Sa voix me crispe parfois un chouya , mais en tant qu'actrice, elle est superbe
L'intrigue est traitée de manière assez réaliste. Bon, on est quand même dans un drama, je ne pense pas que si je me réfugie un jour dans les toilettes pour hommes, Hyun Bin viendra me payer 50 millions de won pour que je sorte avec lui , mais les thèmes abordés, les préoccupations et les sentiments des personnages sonnent vrais. D'ailleurs, j'aime beaucoup la fin, qui est tout à fait dans le prolongement du drama
Hyun Bin est très meuuuuuugnon dans ce drama, même s'il ne m'a pas fait craquer comme sur certaines photos promos de The Snow Queen par exemple ^^ . Je ne dis pas çà uniquement pour ne pas me faire étriper par Fofo, mais "Sam Shik" est censé avoir 27 ans, Hyun Bin en avait 23 à l'époque, et en paraissait 3 ou 4 de moins . Donc oui, je l'ai trouvé plus kawaiiiiiii que swoooooooon (quoi que ... ). Il faut aussi savoir que son personnage a des goûts vestimentaires plus que critiquables est à claquer la plupart du temps, ce dont les personnages ne se privent pas d'ailleurs . Tout ce qu'il se prend dans la figure, le pauvre (et je ne parle pas au sens figuré ^^). Mais j'aime bien ce personnage arrogant, qui n'a aucun respect pour ses aînés (faut le voir répondre à sa môman ), qui peut se montrer parfois cruel, mais qui a aussi un côté "innocent". Quand il prend son petit air (faussement) angélique, on ne peut que réagir comme la soeur et la mère de Sam Soon (cf le dernier épisode). Mais je ne vous cache pas que Hyun Bin est un peu beaucoup éclipsé par Kim Sun Ah dans ce drama
En ce qui concerne les personnages secondaires, je suis partagée. J'ai beaucoup aimé la mère et la soeur de Sam Soon (qui entretient une relation uniquement basée sur le sexe, c'est rare dans un drama ), Henry, le "rival", est quasi inexistant (en même temps, à la base, Daniel Henney est mannequin, pas acteur ), et je ne sais pas trop quoi penser de Hee Jin, qui est limite chiante de s'accrocher comme çà et qui ne fait pas vraiment des choix judicieux, mais son personnage est cohérent. En tout cas, j'aime beaucoup la réaction de Sam Soon à son égard A noter qu'il y a pas mal de passages en anglais, mais vu que Daniel Henney est américain et que Jung Ryu Won a grandi en Australie, c'est parfaitement compréhensible. Ca l'est beaucoup moins quand c'est Hyun Bin qui parle (d'ailleurs, on le voit bien ramer dans les bêtisiers ), mais il doit dire 3 ou 4 phrases, donc c'est bon . Kim Sun Ah, quant à elle, nous gratifie de quelques phrases en (mauvais) français ^^
MNIKSS n'est pas parfait et n'est sans doute pas "original" (même s'il n'est pas stéréotypé non plus), mais çà a été un gros coup de coeur pour moi Je comprends tout à fait pourquoi il est devenu culte en Corée et plus largement en Asie. Les parts d'audience au moment de la diffusion ont été ahurissantes (50 % pour le dernier épisode ), et çà a vraiment fait un gros buzz.
Une héroïne attachante à laquelle on peut s'identifier, un héros pas dégueu à regarder, une intrigue romantique qui tient la route en évitant les sempiternels stéréotypes, que demander de plus ? Sans compter qu'il y a des scènes inoubliables, comme celle du karaoké, que j'avais déjà postée (mais je suis devenue monomaniaque ces derniers temps, faut pas m'en vouloir ) :
ou encore celles avec la peluche cochon (huuum ... les coréens doivent avoir un truc avec les cochons, c'est pas possible sinon ). Je n'ai pas trouvé le passage le plus marrant, mais celui là est pas mal non plus :
désolée, je n'ai pas trouvé de vidéo avec des sous titres autres que thailandais . Mais les images parlent d'elles même
Un peu de tendresse dans ce monde de brutes (c'est peut être un tout petit peu spoiler, mais on est dans un drama romantique après tout , et çà se passe dans l'épisode 6) :
Spoiler:
Quand je vous disais que Sam Soon était différentes des autres héroines de drama ^^. A la poubelle, les baisers UHU ^^
Et pour finir, une petite vidéo sans spoilers majeurs :
Si vous n'avez pas encore vu MNIKSS, fooooooncez !!!
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mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 5 Juin 2010 - 16:40
MY GIRL
présenté par Ekat
Genre : romance, comédie Episodes : 16 Année : 2005 avec : Lee Dong Wook, Lee Da Hae, Lee Jun Ki, Park Si Yeon
je connaissais déjà Lee Joon Ki, je l'ai découvert dans My Girl. Comme je trouvais qu'il méritait mieux que le rôle de chien battu à sa mémère d'éternel amoureux/copain qui soutient l'héroïne et qui la comprend / épaule sur qui pleurer... j'étais allée voir ailleurs et c'est comme çà que je me suis intéressée à Robin des Bois/Zorro.
Et absolument pas parce que je le trouvais pas dégueu à regarder
J'en profite pour vous faire une présentation succinte, je l'ai juste commencé. Il n'est pasmal, mais archi classique, traduction archisoupe, 100% coréen mais qui se laisse voir quand même. Comme ce n'est pas hyper original, je me suis dit que je me le garderai pour un jour de déprime, c'est le style de dramas nounours qui sont là pour nous enveloper de douceur.
Citation :
Joo Yoo-Rin est une guide touristique, qui passe son temps à inventer des mensonges pour sauver son père et rembourser les dettes de celui-ci. Un jour qu'elle est poursuivie par des hommes à qui son père doit une forte somme d'argent, elle rencontre Seol Gong-Chan, l'héritier d'une importante chaîne d'hôtels. Son grand père est très malade et il désire retrouver sa petite fille (il avait dans le passé perdu sa fille de vue). Désespérant de la retrouver, Seol Gong-Chan demande Joo Yoo-Rin de jouer son rôle pendant quelques jours afin que son grand père puisse partir en paix. Mais par miracle, il se rétablit et n'a pas l'intention de perdre de vue sa petite fille retrouvée... On suit épisode par épisode la relation entre Joo Yoo-Rin et Seol Gong-Chan.. Le meilleur ami de Seol Gong-Chan, Seo Jung-woo tombe sous le charme de Joo Yoo-Rin puis l'ex de Seol Gong-Chan, célèbre joueuse de tennis, revient....
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mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 5 Juin 2010 - 17:40
DONG YI
présenté par Lismel
Genre : historique Episodes : 50 Année : 2010 avec : Han Hyo Joo, Kim Yoo Jung, Ji Jin Hee, Bae Soo Bin, Lee So Yeon
Sinon, dans le style historique, je regarde Dong Yi. Je ne sais pas si quelqu'un le suit aussi en ce moment. Sur le plan purement pratique, la WithS2 sort les épisodes assez rapidement, sans passer par la case VIA, donc ça va vite !
Pour l'histoire, c'est très intéressant: l'histoire et l'ascension sociale d'une femme d'origine modeste, qui va devenir l'un des personnages les plus importants de son époque grâce à son honnêteté et son intelligence. Étant un peu féministe, j'apprécie une fiction qui se concentre sur le destin d'une femme. Pour une fois qu'un drama historique ne parle pas de guerre, de conquête ou quelque chose comme ça. Cela dit, bien sûr, on n'échappe pas à la machination contre le roi, le complot, au milieu duquel se retrouve Dong Yi bien malgré elle ! Les premiers épisode se concentrent sur son enfance, ce qui d'habitude m'ennuie. Mais là, j'ai beaucoup apprécié. Kim Yoo Jung, qui joue la petite fille, est vraiment bien. Je l'avais déjà vu dans Powerful Opponent, dans lequel elle est tout aussi adorable ^^ Je vais la surveiller cette gamine, je pense qu'elle deviendra une actrice très intéressante, et très talentueuse surtout. Il y a 50 épisodes, mais ça ne m'effraie pas tant que ça. Vu que c'est en cours de diffusion, ça se suit assez facilement (10 épisodes sont sorti chez la WithS2 pour le moment). Et puis, vu que c'est l'histoire de toute une vie, 24 ou 32 épisodes ne seraient pas suffisants. Pour l'instant, je ne me suis pas ennuyée un seul épisode.
Concernant le casting... miam ! Je suis très contente de retrouver Han Hyo Joo et Bae Soo Bin que j'avais adoré dans Shining Inheritance.
Spoiler:
Ji Jin Hee ne m'avais pas du tout convaincue dans The Man Who Can't Get Married (que je n'avais même pas terminé), mais je trouve qu'il interprète très bien le roi, sérieux et facétieux à la fois, avec une touche d'immaturité ! Quant à Lee So Yeon, c'est une agréable découverte.
Spoiler:
Elle joue son personnage avec beaucoup de subtilité, et je n'arrive pas encore à déterminer si je dois l'aimer ou la détester ! Elle a clairement le mauvais rôle, celle qui fiche la zizanie, et par pure ambition en plus (si c'était uniquement par amour pour le roi, ça irait, mais elle veut simplement obtenir la plus haute position dans le palais). Cela dit, au point où j'en suis, c'est un fin stratège (je ne peux qu'apprécier !) et elle a quand même une conscience ! Donc j'attends de voir.
Ce qu'il y a de bien avec un drama de 50 épisodes, c'est que les relations entre les personnages, les évènements historiques, les histoires de complots, etc, ont le temps d'être approfondis et traité correctement. J'avais peur d'avoir du mal à suivre, avec tous ces personnages, tous ces noms (déjà que j'ai une mauvaise mémoire pour les noms, quand en plus ils sont coréens... ), tous ces évènements... mais finalement, j'arrive à suivre sans difficulté, et avec beaucoup d'intérêt.
Vivement la suite
Avis :
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 5 Juin 2010 - 18:30
TAMRA THE ISLAND
présenté par Ekat
Genre : historique Episodes : 16 Année : 2009 avec : Seo Woo, Im Joo Hwan, Pierre Deporte, Lee Sun Ho
Je me rappelle quand j’ai vu Snow Queen avoir beaucoup aimé le docteur, je le trouvais attendrissant. Il s’agit de Im Ju Hwan, j’avais voulu voir s’il avait joué dans un autre drama et oh surprise dans BOF. Enfin je crois mais je n’en suis absolument pas sûre qu’il a joué l’étudiant du début que Jan Di sauve du suicide. Sinon il a le 1er rôle dans Tamra The Island, malheureusement pas traduit
L'histoire se déroule au 17ème siècle, Beo-jin Jang est une jeune plongeuse vivant sur l'Île Tamra. Elle n'aime pas particulièrement sa situation et rêve de quitter l'île. Un jour, elle découvre un jeune homme aux cheveux blond échoué au bord de la plage. Cet homme se nomme William Spencer et s'avère être un citoyen britannique naufragé. Un autre jeune homme nommé Park Kyu entre sur l'île en se faisant passer pour un prisonnier envoyé à l'Île Tamra. En réalité, Park Kyu est un représentant gouvernemental bourgeois connu comme un Seonbi. Ces trois jeunes deviennent alors impliqués dans un triangle amoureux hilarant.
Spoiler:
Je l’ai suivi sur wiiki, c’est un peu cul cul la praline par moment, c’est normal c’est adapté d’un manhwa pour ados. Mais ssssssss pas grave, j’aime bien le cul cul et les historiques
Spoiler:
historique qui une fois n’est pas coutume finit bien
j’ai trouvé l’histoire mimi et puis Im Ju Hwan a beaucoup de classe dans ses tenues traditionnelles. Pour la petite histoire le décoloré qui joue le rôle du lord anglais est un fait un petit frenchie. Pierre Deporte est manequin, sa belle-mère est coréenne, il est donc parfaitement bilingue.
Coup de cœur aussi pour la musique, un mélange de celte et d’Amélie Poulain… ou de Walt Disney au choix^^
Spoiler:
Avis :
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 5 Juin 2010 - 18:45
THE PAINTER OF THE WIND
présenté par mimidd
Genre : historique, romance Episodes : 20 Année : 2008 avec : Moon Geun Young, Park Shin Yang, Moon Chae Won, Park Jin Woo, Bae Soo Bin
Je poste enfin mon avis sur The painter of the wind, un drama coréen diffusé en 2008, adapté d'un roman qui s'inspire (très librement) de la vie de 2 grands peintres du 18ème siècle, Kim Hong Do "Danwon" (Park Shin Yang) et Shin Yoon Bok "Little Bean"*/"Hyewon" (Moon Geun Young, actuellement dans Cinderella's Sister). Quand je dis librement, c'est parce que dans le livre et le drama, Shin Yoon Bok est une fille travestie en garçon, et a priori, même si on ne sait pas grand chose de ce peintre, c'était quand même un homme ^^
Dans le drama, on suit donc les aventures artistiques, "sentimentales", politiques et policières de nos deux artistes. Tout comme son "frère", Shin Yoon Bok est apprenti(e) à Dowhaseo (atelier/académie royal(e) de peinture ?), sous l'oeil attentif de leur "père", qui compte bien récolter les lauriers du talent de Yoon Bok. Mais la jeune fille (obligée de se travestir, parce que seuls les hommes avaient le droit de peindre à l'époque), accepte mal les contraintes picturales imposées par l'académie. Lors d'une séance de peinture en plein air, sans le savoir, elle a le malheur de prendre pour modèle la grand mère du roi Jeong Jo (enfin, la femme de son grand père, parce qu'elle a le même âge que lui, c'est à dire la trentaine ). Sous l'impulsion de ladite grand mère qui tient à garder certaines choses secrètes, l'oeuvre, non signée, est jugée pornographique (bah oui, imaginez, une femme qui regarde songeusement un arbre avec un chapeau d'homme à la main, c'est ultra choquant ), et la chasse aux sorcières commence ... Le roi, sous couvert de cette affaire, en profite pour faire revenir à la Cour le peintre Kim Hong Do, qui avait été exilé dix ans plus tôt, alors qu'il essayait de faire la lumière sur les meurtres de son maître et de son meilleur ami. Kim Hong Do, électron libre de son état ^^, a tôt fait de découvrir l'auteur de la peinture "porno", mais il est déchiré entre son désir de protéger Yoon Bok (parce que bon, c'est quand même dommage qu'un véritable (futur) génie artistique se fasse écrabouiller les mains), et son désir de ne pas se refaire virer de Dowhaseo (pour continuer sa petite enquête) Entre temps, Yoon Bok fait la connaissance de Jeong Hyang, une jeune Gisaeng joueuse de gayageum (Moon Chae Won, vue dans My Fair Lady ou Shining Inheritance). Et c'est le drame coup de foudre ...
J'ai bien aimé ce drama. Pas Ze coup de foudre, mais c'était bien quand même.
je commence par les points négatifs :
- je l'ai déjà dit, mais les sous titres anglais étaient atroces. Je sais bien que les subbers mettent beaucoup d'énergie pour traduire tout çà, et que c'est mal de se montrer ingrat, mais bon ... Y'avait plein de fautes, la plupart des phrases ne voulaient rien dire ... J'ai reussi à comprendre en gros de quoi çà parlait, mais c'était un vrai calvaire J'espère que les sous titres du dvd officiel sont meilleurs - la fin, trop précipitée à mon goût, trop ouverte, et satisfaisante pour aucun des personnages. Nan, je ne spoile rien, parce que la fin est au début du drama. Ceci dit, la fin au début est très belle , mais la fin à la fin est ratée (si vous ne comprenez rien à mon charabia, sssssssspas grave ) - l'intrigue est assez inégale, certains passages sont trop longs, d'autres sont expédiés en 2 temps 3 mouvements. Ca manque de fluidité, on a un peu l'impression d'avoir plusieurs petites intrigues les unes à la suite des autres au lieu d'une seule grande intrigue ...
les points positifs :
- les personnages, en particulier le triangle Kim Hong Do / Shin Yoon Bok / Jeong Hyang. Moon Geun Young est extraordinaire en jeune femme dont la féminité a été bridée, et qui se retrouve enfermée dans un monde d'hommes. Ca va bien au delà de l'éternelle thématique de "la fille déguisée en garçon", il n'est pas seulement question d'apparence, mais d'identité propre. On se retrouve avec un processus inverse à celui de Coffee Prince par exemple : Foin du "OMG, je suis gay - ah non, tout va bien dans le meilleur des mondes, l'homme que j'aime est en fait une fille". Ici, Jeong Hyang tombe amoureuse d'un homme qui s'avère être une femme. C'est plutôt original et osé pour un k-drama je trouve . D'après ce que j'ai pu voir ici et là, la majorité des gens préfèrent le couple YB/JH au couple KHD/YB, mais j'avoue avoir une préférence pour le second (je parle en terme de "romance amoureuse") : personnellement, j'ai perçu l'amour entre les deux jeunes femmes comme un coup de foudre artistique, JH étant la muse de YB (et vice versa), et le miroir de sa propre féminité, et de son propre "emprisonnement". Des âmes soeurs en quelque sorte. Alors que j'ai davantage ressenti de tension amoureuse entre YB et KHD, malgré leur relation mentor/élève (je n'ai d'ailleurs pas été dérangée par leur différence d'âge). Il n'y a que devant KHD que YB peut se révéler à la fois en tant que femme, et en tant que peintre. Bref, qu'elle peut être elle même. Alors que devant Jeong Hyang, elle joue quand même un rôle ... Enfin, ce n'est que mon interprétation, comme je vous le disais, le personnage de KHD n'a pas l'air d'être très apprécié en général, mais j'ai toujours eu un faible pour les vieux hurluberlus à lunettes J'aime bien aussi les autres personnages sauf certains "vieux" dont je n'ai pas trop compris le nom, la fonction et le rôle dans l'histoire - toute la dimension artistique. C'est là que j'ai pensé à toi Clinchamps . La plongée dans l'histoire (ou un pan de l'histoire) de la peinture coréenne est très intéressante. Je suis une totale béotienne en la matière, mais le drama a un côté didactique très plaisant. Bien sur, je n'ai eu aucun déclic en me disant devant telle ou telle scène : "aaaaah, mais c'est la reconstitution en chair et en os du tableau hyper célèbre de truc machin chouette", mais on a droit à des analyses très intéressantes (du moins ce que j'en ai compris ) sur les couleurs, les formes, le mouvement etc, ce qui permet d'apprécier les tableaux présentés même si on n'y connait rien à la peinture coréenne du 18ème siècle ^^ - la musique et la photgraphie sont splendides - côté gniiiiiiiiiii, le roi Jeong Jo, alias Bae Soo Bin. méga canon. et intelligent. et gentil mais pas trop. avec une classe pas possible, même quand il lève le doigt pour se gratter la barbe. Parfait quoi . Zeuuu veux devenir reine de Corée (parce que je suis sûre que Kusa ne voudra pas que je devienne reine de je-sais-plus-le-nom-du-royaume-de-Sun-Quan )
Quelques vidéos pour finir (désolée, j'ai pas pu faire le tri, mais les vidéos abordent des thèmes et des personnages différents, et pis vous êtes pas obligées de les regarder ) :
Spoiler:
Un peu tout le monde en vrac ^^ :
Yoon Bok et la peinture (avec la même chanson que la 1ère vidéo) :
Yoon Bok et Kim Hong Do (gros spoilers à partir de 2:15, mais c'est une mes musiques favorites ) :
Yoon Bok et Jeong Hyang :
Sur la même chanson que la précédente, Yoon Bok et son "frère" qui n'est d'ailleurs pas moche à regarder (attention, spoilers à partir de la 4ème minute) :
L'enfance de Yoon Bok (donc avec tout plein de Général Choi qui sourit ^^) :
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mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 5 Juin 2010 - 19:50
OH MY LADY
présenté par mimidd
Genre : romance, comédie Episodes : 16 Année : 2010 avec : Choi Si Won, Chae Rim
J'ai aussi regardé les 5 premiers épisodes de Oh my Lady, et c'est plutôt sympatoche à regarder : Yoon Gae Hwa (Chae Rim) est une mère divorcée qui accumule les petits boulots pour pouvoir nourrir sa fille. Par le plus grand des hasards, elle se retrouve à faire le ménage chez Sung Min Woo (Choi Si Won, qui fait partie des Super Junior), une méga star de ciné imbue de sa personne et qui joue comme ses pieds, ce dont tout le monde est conscient, mais que voulez-vous, le swooooon passe avant tout . Là encore, niveau intrigue, c'est du vu et revu, mais çà se laisse regarder, les acteurs sont plutot bons (surtout Chae Rim), les personages promettent une belle évolution, les gamines sont ultra meuuuugnonnes, et si vous êtes fans des tablettes de chocolat (ce qui n'est pas mon cas, et ce qui me fait encore moins swooner sur l'acteur principal en fait ), vous allez être servies . Il y a un jeu qui consiste à compter combien de fois Choi Si Won apparait torse nu à l'écran et dans quelle nouvelle activité (spa, c'est fait, repassage, fait aussi, fanmeeting, ok, piscine, c'est bon, et j'en passe et des meilleures).
Oh My Lady s'est terminé mardi dernier, et je confirme que c'est un drama meuuugnon comme tout, idéal pour passer le temps et se changer les idées. Pas de gros gniiiiiiii (bah oui, désolée, mais je ne swoone pas du tout sur Siwon ), pas de gros twist dans l'intrigue, mais les personnages sont attachants, en particulier la gamine (qui doit dire en tout et pour tout 2 mots dans tout le drama , mais impossible de résister à sa petite bouille ). La relation père-fille est très bien traitée, elle prend même le pas sur la relation amoureuse entre les deux héros, mais la fin est satisfaisante sur tous les points. Tout vient à point à qui sait attendre ^^
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mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 5 Juin 2010 - 21:17
PERSONAL TASTE
présenté par Fofo
Genre : romance, comédie Episodes : 16 Année : 2010 avec : Lee Min Ho, Son Ye Jin, Kim Ji Suk, Wang Ji Hye
Je fais une '"petite" pause dans mes révisions pour dire que je viens de finir Personal Taste et je suis en total admiration devant ce drama qui entre directement dans mon top 5 . Je pense que je vais mettre des semaines a me remettre de la fin.... Quel drama !
Citation :
Park Gae In est une créatrice de meuble sans avenir, maladroite et naïve. Tellement naïve qu'elle assiste impuissante au mariage de son petit ami et de sa meilleure amie, planifié derrière son dos. Elle va faire la connaissance, dans de mauvaises circonstances, de Jeon Jin Ho, un architecte maniaque et perfectionniste. La jeune femme, croyant qu'il est gay, acceptera de faire de Jin Ho, son colocataire.
Bon allez, je me lance dans mon avis de PT
Les + :
-Comme toujours, on va commencer par le constructif : Lee Min Ho ! Il est juste à tomber dans ce drama. Physiquement déjà, sa coiffure est parfaite. Ici pas de bouclettes ni de gominé (ouf!) . Dès la scène de la douche, j'ai su que j'étais foutu J'ai adoré son personnage, Jin Ho. Derrière ses airs d'homme sur de lui, Lee Min Ho a réussi à faire ressortir sa fragilité. (et puis quand il pleurt, on a envie de le prendre dans ses bras )
Spoiler:
-Le couple Jin Ho/Kae In : quel couple touchant !
Spoiler:
Petit à petit, l'amitié qu'ils ressentent l'un pour l'autre se transforme en amour. Et on a le droit a des scènes ultra mega gniiisante. Outre les baisers fougueux et/ou tout mimi (j'ai passé mon temps à pousser des hii et des haa devant mon ordi ), il y a plein pleiiin de câlin de dos ! Mon préféré étant quand même celui qui se transforme en bisou dans le cou. * plus jamais je ne regarderai mon sèche cheveux de la même manière *
-L’héroïne, Kae In. Malicieuse, drôle, naïve, avec du caractère… Son personnage est très attachant. Et je trouve l’histoire avec sa mère assez horrible. En plus, je trouve l’actrice vraiment belle.
-Les personnages secondaires : Chang Ryul, qui malgré le fait qu'il soit un enf**** affectif de première et qu'il soit un peu simplet, on se rend compte qu'il a un cœur bon et ses sentiments pour Kae In vont très vite évoluer. (en plus, il n'est pas moche a regarder ). Et j'ai particulièrement aimé le personnage du directeur Choi.
Spoiler:
L’homosexualité est rarement traitée dans les dramas coréens et j'ai trouvé son rôle très touchant, très juste. J'avais vraiment de la peine pour lui vers la fin.
-La musique : l'OST tourne déjà en boucle dans mon Ipod (il y a entre autre les 2AM et les 4minute).
-Le dernier épisode : j'ai été en apnée pendant tout l'épisode... *SPOILER*
Spoiler:
J'ai pleuré pendant la première moitié et j’ai regardé la deuxième partie en quasi-apnée. Je crois bien que PT est un des rares dramas coréen ou les deux amoureux finissent par faire crac-crac (j'ai bien cru que j'allais mourir tellement la scène était belle ). D’ailleurs, j’ai trouvé que leur relation amoureuse était très sensuelle. Ca change des relations très chastes qu’on peut voir dans d’autres dramas.
]
Les – (qui n’en sont pas vraiment en fait )
-pas assez de passages musicaux… L’OST est géniale, j’aurai aimé que les passages soient plus long… Pas autant que dans BOF mais un petit plus long quand même.
Enfin voila, (très) gros gros coup de coeur pour ce drama. Je le conseille, vraiment.
Un petit trailer avec la musique des 2AM *gniii cette chanson est magnifique*
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Dernière édition par mimidd le Ven 8 Avr 2011 - 21:40, édité 3 fois
mimidd Aki no Hoshizora
Nombre de messages : 15717 Localisation : with a Japanese man singing for Rotterdam Date d'inscription : 17/04/2006
Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 5 Juin 2010 - 21:36
PROSECUTOR PRINCESS
présenté par mimidd
Genre : romance, comédie, suspense, drame Episodes : 16 Année : 2010 avec : Kim So Yeon, Park Shi Hoo, Han Jung Soo, Choi Song Hyun
Bon, çà fait plus d'un mois que je vous saoule avec Prosecutor Princess, votre calvaire va prendre fin (ou pas ), parce que le drama s'est terminé jeudi, et je peux enfin poster mon avis final ^^
petit rappel du synopsis :
Ma Hye Ri (Kim So Yeon) est une procureur fraîchement diplômée qui fait la fierté de ses (richissimes) parents. Mais la jeune femme, tout brillante qu'elle soit, a du mal à se faire accepter par ses collègues : devenue procureur plus par obligation paternelle que par réelle vocation, elle entend bien mener sa vie comme elle l'entend, ce qui inclut : ne pas se tuer à la tâche au boulot et ne surtout pas faire d'heures sups, arborer des tenues vestimentaires et autres accessoires pas franchement appropriés (du genre mini mini jupes et talons hauts), zapper certaines obligations professionnelles (stage de préparation ou repas entre collègues) parce que le shopping, c'est la viiiie, respecter à la lettre le principe "la loi c'est la loi", peu importe les possibles circonstances atténuantes. Ses collègues - en particulier le procureur Yoon (alias le général Choi, Han Jung Soo de son vrai nom) et le procureur Jin (Choi Song Hyun) - voient en elle un cas désespéré, et finissent par l'abandonner à son sort.
Seul le mystérieux (et souriiiiiiiant) Seo In Woo (Park Shi Hoo), avocat de son état et stalker à ses heures perdues, semble montrer un intérêt grandissant pour Ma Hye Ri et sa carrière de procureur ...
Perso, j'ai bien accroché dès la première minutes, aussi bien à l'intrigue qu'aux personnages, mais je sais que pas mal de personnes, même parmi les fans hardcores, ont eu du mal avec les premiers épisodes. Donc si vous voulez donner une chance à ce drama , je vous conseille de regarder plusieurs épisodes, çà vaut vraiment le coup . Bon, oui, je ne suis pas très objective, vu que je suis passée de "oh, ce drama est plutôt sympa" à "OMG, j'adooooore" . Pour vous dire à quel point je suis cinglée, c'est la première fois que j'ai poussé le vice jusqu'à regarder les épisodes sans sous titres, à les revisionner plusieurs fois chacun, à me refaire tous les épisodes avant la diffusion des 2 derniers, et à regarder les 3 derniers épisodes en live (l'asile, c'est par où ? )
Alors oui, y'a surement des dramas qui sont mieux écrit que PP, qui sont plus originaux, qui ont une meilleure bo, etc, mais y'a un truc qui fait que.
Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais je vous avais dit que PP ressemblait à Legally Blonde. En fait, non. Ou alors un Legally Blonde à la sauce Maou (sans l'hécatombe, je vous rassure ^^). Bref, un mélange savamment dosé de comédie, de romance, de drame et de (vrai) suspense. Cà commence comme une comédie romantique plutôt girly, et pif paf, à mesure que l'intrique progresse, on se retrouve au beau milieu d'une sombre histoire de vengeance (quoique "justice" serait plus approprié que "vengeance"). Ca change de ce qu'on peut voir habituellement, ou du moins de ce que moi, j'ai pu voir dans d'autres dramas. Et aussi étonnant que çà puisse paraître, l'intrigue progresse de manière tout à fait naturelle, l'alternance des genres ne parait pas du tout forcée, et ajoute à la fraîcheur de l'ensemble. Tous les éléments s'imbriquent les uns dans les autres, rien ou presque n'est inutile, on comprend beaucoup de choses après coup, et certaines choses prennent un tout autre sens à mesure qu'on découvre les motivations des personnages. D'ailleurs, si pendant tous les passages impliquant In Woo, Jenny et le fleuriste/la femme/Go Man Chul and co, vous vous dites "Kesssskissssspassssse ??? De quoi qu'ils causent ??? C'est quiiiii eux ??? Heeeelp, je comprends rien à rien !!!!", c'est normal, vous comprendrez tout en temps voulu
On retrouve la même cohésion au niveau des personnages. En toute honnêteté, c'est le premier drama dans lequel j'aime TOUS les personnages . Mais ils ne sont pas pour autant tout meuuugnons et gentillets. Nan. On a tous envie de les claquer au moins une fois, et certains plutôt deux fois qu'une. Mais ils nous sont tous présentés comme des êtres humains normaux, avec leurs forces et leurs faiblesses, et c'est juste impossible de leur en vouloir. Foin de sentiments mélodramatico-tragiques et de réactions démesurées, les personnages sonnent juste, on y croit vraiment. C'est d'ailleurs marrant de voir que certaines scènes un peu too much permettent de faire ressortir le réalisme des personnages et de dessiner leur caractère avec plus de profondeur. D'ailleurs, je tire mon chapeau aux acteurs
Que dire de Ma Hye Ri ? Je l'adoooooore, c'est officiel, c'est mon héroïne de drama préférée . Elle fait voler en éclats les clichés habituels : Elle supporte l'alcool. Elle est foncièrement honnête et dit ce qu'elle pense, surtout quand c'est un truc aussi important que "je vous aime" ^^ (quel dommage, aucune possibilité de quiproquo à rallonge avec elle ). Elle est naïve, mais pas niaise. Quand elle a une crise de larmes, elle ne se transforme pas en larve paralytique, c'est pour mieux rebondir et montrer à qui de droit de quel bois elle se chauffe . D'ailleurs, Kusa Sensei, l'hypothèse selon laquelle les portes coréennes s'ouvriraient sur l'extérieur pour éviter la technique du pied dans la porte a été invalidé par la demoiselle, va falloir trouver une autre explication Même si de prime abord, elle apparait comme une fille complètement futile, écervelée, égoïste, je m'enfoutiste, bref l'archétype de la peste qu'on aime (ou pas) détester, on est très éloigné d'un schéma à la HYD ou à la My Fair Lady, où le personnage principal absolument exécrable change et trouve le chemin de la rédemption grâce à l'amouuuuur. D'une, parce que Ma Hye Ri est tout sauf détestable , et de deux, elle "change" tout en restant elle même Enfin bref, je pourrais écrire 10 pages sur Ma Hye Ri que la conclusion serait toujours la même : je l'aiiiiiime . J'aime ses tenues et ses chaussures *on a perdu mimidd, je répète, on a perdu mimidd*, et la symbolique qui va avec, j'aime le sac à main violet qu'elle se fait voler, j'aime son immeuble et son appart , j'aime son rire, sa crédulité, sa peur du noir et des fantômes, sa volonté d'indépendance, ses talents d'imitatrice, le fait qu'elle ne sache pas faire la cuisine et qu'elle adore les tomates cerises, le fait qu'elle fasse toujours le premier pas, aussi gênant et/ou douloureux soit il, j'aime sa relation avec ses parents, en particulier sa mère (à qui je décerne d'office le titre de "meilleure mère de drama" ). C'est la première fois que je voyais jouer Kim So Yeon, je sens que je vais suivre avec intérêt sa carrière, même si apparemment, ses autres rôles sont complètement différents. Son rôle dans PP a d'ailleurs un peu surpris ceux qui l'avaient déjà vu dans IRIS par exemple, ce qui est paradoxal car selon ses dires, le personnage de Ma Hye Ri lui ressemble énormément ^^ . C'est sans doute pour çà qu'elle l'interprète avec autant de naturel et de fraîcheur
Je ne dirai rien de constructif sur Park Shi Hoo, car que dire à part gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii . Plus sérieusement, je ne peux effectivement pas dire grand chose de constructif sans vous spoiler, et ce serait dommage ^^ . Je dirai juste que j'ai commencé à regarder PP pour Park Shi Hoo, que j'ai continué à regarder pour Kim So Yeon et que Park Shi Hoo était la cerise sur le gâteau, et quelle cerise . Si on met de côté le facteur gniiiiiii, j'ai énormément aimé son personnage, qui détonne un peu lui aussi. Oublié le héros distant et glacial, le "bad guy" qui tire tout le temps la gueule, qui hurle sur l'héroïne et qui porte sur ses épaules le poids de blessures passées (ah ? le procureur Yoon est demandé à l'accueil ^^). In Woo est la coolitude et la gentillesse incarnées. Et aussi le charme. Et pis la classe et l'humour. Il fait un peu peur aussi, parce qu'il fait des trucs bizarres, comme surveiller les moindres faits et gestes de Hye Ri. Bref, on ne sait pas vraiment sur quel pied danser avec lui pendant une grande partie du drama, et c'est trèèèèès bien comme çà J'ai déjà un peu parlé du procureur Yoon (un peu rigide, mais très charmant quand il sourit ), et pour compléter le renversement des clichés, le procureur Jin, la "rivale" de Ma Hye Ri, qui loin d'être la caricature de la méchante rivale méchamment méchante, est tout bonnement adorable (quoiqu'un peu intimidante au début), un brin geekette, fan du manga HYD ^^ (toutélié), elle ose à peine sortir de sa coquille à cause de sa timidité et de sa peur d'être rejetée par celui qu'elle aime, mais sa vie va être chamboulée par la tornade Ma Hye Ri .
Mention spéciale à Park Ae Ja et Ma Sang Tae, les parents de Ma Hye Ri, qui sont excellents, chacun dans leur genre mais chuuuut, je n'en dis pas plus
D'ailleurs, en parlant du renversement des clichés, j'aime la manière dont les clichés sont revisités dans PP. je pense notamment aux heureux hasards du destin, ou aux passages obligés comme les scènes de baiser ou autre mangeage de ramen. C'est très rafraichissant Tout cela m'amène à parler de la fin, qui boucle véritablement l'intrigue de façon parfaite (mon seul regret est que ce soit justement la fin, j'aurais aimé que le drama ne s'arrête jamais )
Désolée, pas grand chose à vous proposer comme vidéos, parce que les dirigeants de SBS n'ont apparemment pas bien intégré le fait que les fanvids étaient un moyen de promouvoir gratuitement leurs dramas, et font la chasse aux sorcières sur YT
Accessoirement, c'est Ze chanson qu'on entend le plus dans le drama (désolée pour les fans de SHINee et de Fly Hiiiiiiiigh ) . Si çà peut vous rassurer, je ne l'aime pas plus que çà, mais c'est supportable ^^ . En tout cas, çà ne me gênerait pas de l'écouter encore 30 fois contrairement à une certaine chanson dont le titre commence par Almost et finit par Paaaaaaradiiiiise D'ailleurs, en règle générale, j'aime mais sans plus les chansons de la bo - sauf 2 que j'aime vraiment - mais les morceaux musicaux sont très jolis, même s'ils ne font pas partie de mes morceaux préférés tous dramas confondus
Et une fanvid sur Hye Ri / In Woo (sans spoiler) :
Voilà, j'espère vous avoir donné envie de regarder ce drama, qui a malheureusement été éclipsé en terme de visibilité et d'audience par Cinderella's Sister et Personal Taste* (quoique le taux d'audience a constamment progressé, jusqu'à dépasser celui de PT ), mais qui ne démérite absolument pas, car il est porté par d'excellents acteurs, et apporte une touche d'originalité et de fraicheur dans le paysage des K-dramas
* je précise que je ne peux absolument pas comparer les 3 dramas, puisque j'ai abandonné PT après le 4ème ou 5ème épisode par manque d'intérêt , et que je n'ai pas encore vu CS. Et pis m'est avis qu'ils ne sont pas comparables car ils abordent des sujets et des genres totalement différents ^^
Reste à savoir si je vais arriver à me sevrer de Prosecutor Princess
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mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Ven 23 Juil 2010 - 20:41
BAD GUY
présenté par Lady_Livia
Genre : thriller Episodes : 17 Année : 2010 avec : Kim Nam Gil, Han Ga In, Oh Yun Soo, Kim Jae Wook
Bad Guy, c'est mon coup de coeur du week-end passé. Ca change des comédies romantiques, puisque c'est un thriller, avec une histoire de vengeance. C'est très esthétique et classe. Je n'ai vu que les deux premiers épisodes, mais c'est vraiment intrigant et prenant.
(Je crois qu'on en a déjà parlé, mais je ne sais plus si quelqu'un l'a déjà présenté )
Pour un aperçu de la belle esthétique, il suffit déjà de regarder les affiches promos :
Spoiler:
Au casting : Kim Nam Gil (Queen Seon Duk), Han Ga In (Witch Amusement), Oh Yun Soo (The Queen Returns, Bittersweet Life, Jumong), Kim Jae Wook (Coffee Prince).
L'histoire est la suivante (situation progressivement au cours des deux premiers épisodes) :
Spoiler:
Le personnage principal, Gun Wook, a entrepris une croisade vengeresque meurtrière. La genèse de ces futures tragédies s'est logiquement déroulée très tôt, dans le sang d'un autre drame. Le patriarche de la famille Hong, qui détient le puissant groupe Haeshin, avait eu un enfant hors-mariage. Un fils, qu'il fit recherché par ses hommes. Ces derniers revinrent avec un jeune garçon, Gun Wook, arraché sans ménagement à sa famille et intégré de fait au sein des Hong. Mais après un bref temps d'ajustement, des tests ADN révélèrent que Gun Wook n'était pas ce fils caché. Le vrai Tae Sung Hong fut finalement retrouvé. Il prit alors la place de Gun Wook, tandis que ce dernier était rejeté sans ménagement hors de la maisonnée (au sens propre du terme). Ses vrais parents furent alors appelés pour venir le récupérer. Malheureusement, en arrivant sous un temps apocalyptique, ils eurent un terrible accident de voiture. De ce gâchis orchestré par les puissants dont lui et sa famille ne furent que des victimes collatérales, Gun Wook en aura gardé un ressentiment qui se sera peu à peu changé en une haine profonde envers les Hong, se fortifiant au fil des ans. Devenu adulte, jouant les doublures/cascadeurs devant les caméras cinématographiques, il est désormais décidé à employer tous les moyens pour détruire ce clan.
En parallèle, tournant également autour de cette riche famille, Moon Jae In est conseillère dans le domaine de l'art. Son activité professionnelle l'amène à fréquenter les Hong, et à se lier notamment d'amitié avec la plus jeune fille, Mo Ne, dont la main est déjà promise à un financier bien plus âgé qu'elle. Ambitieuse, Jae In est une pragmatique qui rêve d'accéder à un certain statut social en jetant son dévolu sur de riches héritiers. C'est comme cela qu'elle va croiser la route de Gun Wook.
Mon avis après deux épisodes :
Bad Guy fait un choix narratif intéressant : il ne donne pas clef en main la situation au téléspectateur, et débute l'histoire dans un présent où les projets de chacun sont déjà à l'oeuvre. On plonge donc immédiatement, sans explication particulière, dans le quotidien des divers protagonistes, misant sur une ambiance faisant la part belle au mystère et au suspense. Peu à peu, tout va s'assembler sous nos yeux et révéler un toutélié des plus intrigants, nourrissant opportunément la paranoïa du téléspectateur qui se laisse facilement prendre au jeu. Certes, cette méthode peut initialement quelque peu déstabiliser, car on a l'impression de prendre en cours de route une intrigue déjà commencée, naviguant tout d'abord à vue et peinant à identifier les vrais enjeux. Une forme de responsabilisation du téléspectateur s'opère : ce dernier doit interpréter et parfois extrapoler sur le sens de certains regards ou de paroles échangés. En ce sens, Bad Guy accroche et nécessite tout de suite toute notre attention, nous encourageant à nous poser des questions. De plus, a posteriori, une fois le visionnage des deux premiers épisodes effectué, la façon dont les pièces du puzzle s'emboîtent progressivement se montre assez efficace, confirmant la curiosité du téléspectateur et permettant d'asseoir l'ambiance assez sombre de la série.
Donc, si cette construction narrative nous laisse dans un premier temps plutôt dans l'expectative, elle prouve par la suite tout son bienfondé et laisse entrevoir une certaine maîtrise de leur sujet par les scénaristes, ce qui peut inciter à l'optimisme pour la suite !
Sinon, j'ai bien accroché à l'ambiance globale du drama, chargée de mystères et de tensions. Bad Guy réussit à tout d'abord capitaliser sur le ton très sombre, donné dès la première scène, où une jeune femme, manifestement effrayée par quelqu'un dont on ne distingue pas le visage, se retrouve acculée sur le toit d'un immeuble d'où elle glisse. Elle est tuée par sa terrible chute, la police, après enquête, concluant au suicide. Illustration de cette volonté des scénaristes d'interpeler le téléspectateur, lui laissant le soin de faire ses propres déductions par lui-même, ce n'est qu'au cours du deuxième épisode que nous sera révélé qui était cette jeune femme et qu'elle était son lien avec ce qui joue dans le drama.
L'atout de Bad Guy est aussi de réussir à captiver le téléspectateur très rapidement pour le sort de personnages pour la plupart antipathiques aux premiers abords, ou du moins dont les comportements ou les motivations ne sont pas toujours des plus reluisantes, même si tous conservent une part de non-dits et d'ambivalences des plus troublantes. La douce innocence, teintée de naïveté de Mo Ne, ne permet pas d'occulter cette impression que nous nous retrouvons projetés dans une fosse aux lions, où les ambitions et les rancoeurs de chacun dictent leurs attitudes et les conduisent à suivre une philosophie de vie dans laquelle ils sont prêts à (presque?) tout pour parvenir à leurs fins. Pour autant, au-delà de ce premier contact assez sombre qui contribue à donner le ton de la série, il est bien difficile de cataloguer les différents protagonistes. Si chacun a son côté sombre, derrière ce masque, on décèle des personnalités plus complexes que cette image de façade. Les carapaces se brisent d'ailleurs à plusieurs reprises, apportant une dimension plus humaine qui nuance les positions.
Après, le tout n'est pas exempt de défauts : - heureusement que Kim Nam Gil a suffisamment de charisme pour imposer une forte présence à l'écran, en dépit d'un personnage froid/stoïque à l'extrême. - une petite tendance à en faire trop parfois de la part des scénaristes. La série bascule en effet parfois dans du mélodramatique lacrymale un brin excessif, symbolisé par un passage de flash-back : la mise en scène de la mort des parents de Gun Wook. L'accident est provoqué par le chien adoré du gamin qui laisse échapper la laisse parce qu'il attendait depuis des heures sous la pluie, avec une entaille de 30 cm dans le dos causée par une chute à travers une vitre... Certes, cela explique bien des choses sur son état mental 20 ans après les faits, mais disons que le désir de vengeance aurait parfaitement pu se justifier sans animal domestique, ni accident se déroulant sous les yeux de Gun Wook...
Et puis, sinon, ce drama est particulièrement classe sur la forme. Il y a de belles images, efficacement mises en valeur par une réalisation soignée et agrémentées de quelques jolis plans du plus bel effet. Cela donne au final un bel esthétique d'ensemble qui sert le contenu de la série. La bande-son s'inscrit dans une perspective similaire : Bad Guy propose une belle OST, avec quelques chansons d'ambiance assez mélancolique, parfaites pour capter l'essence du drama, et une musique au piano entraînante qui dynamise considérablement les scènes de clash et dont le téléspectateur est vite fan.
Bilan : S'ils ne sont pas dépourvus de quelques maladresses, ces deux premiers épisodes remplissent efficacement leur mission première : aiguiser la curiosité et l'intérêt du téléspectateur, et poser l'ambiance globale de la série. Bad Guy est un thriller sombre et intrigant, où les motivations des personnages gardent une part de mystère et où le protagoniste principal est entouré d'une aura inquiétante qui s'accentue au fil des épisodes. Cette atmosphère froide mais intense captive rapidement l'attention. Prenant sur le fond, Bad Guy séduit également sur la forme, où son esthétique, comme sa bande-son assez inspirée, révèlent un certain standing appréciable.
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Dernière édition par mimidd le Ven 23 Juil 2010 - 21:52, édité 1 fois
mimidd Aki no Hoshizora
Nombre de messages : 15717 Localisation : with a Japanese man singing for Rotterdam Date d'inscription : 17/04/2006
Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Ven 23 Juil 2010 - 21:12
ALONE IN LOVE
présenté par Fofo
Genre : romance Episodes : 16 Année : 2006 avec : Kam Woo Sung, Son Ye Jin, Gong Hyung Jin, Lee Ha Na, Lee Jin Wook
Je suis tombé dessus par hasard, en cherchant la filmo de Son Ye Jin (l'héroïne de Personal Taste que j'avais beaucoup aimé). En plus le personnage masculin du drama est joué par Gam Wu Seong, qui a joué dans Le roi et le clown (dont on avait longuement parlé ici je crois) donc la curiosité à fait le reste Je viens de finir l'épisode 2 et je suis vraiment emballé. Je trouve l'histoire originale en plus :
Citation :
Yu Eun Ho, une instructrice de club de fitness et Lee Dong Jin, vendeur dans un magasin de livres ont divorcé il y a maintenant 2 ans à cause de la perte de leur bébé. Ils sont tout de même restés amis après le divorce et se rencontrent régulièrement. Même si tous deux commence à voir d'autres personnes, ils ont encore beaucoup de sentiments l'un pour l'autre.
Alors, ce qui me plait énormément dans ce drama, c'est le mélange humour/drame. C'est très drôle mais en même temps pas du tout. C'est un humour très "pince sans rire". Les deux divorcés passent leur temps à s'envoyer des pics et à se moquer l'un de l'autre. Mais sous ces chamailleries, on sent le poids du passé et la rancoeur qu'ils éprouvent l'un pour l'autre à cause de la tragédie qu'il leur ai arrivé. Je n'en suis qu'au deuxième épisode mais je suis déja en admiration devant le jeu des acteurs. Et ça fait bizarre de voir Son Ye Jin, dans un rôle plus "mature", celui d'une femme divorcée après son rôle plus "leger" dans PT.
L'autre gros points positifs du drama, c'est l'acteur Lee Jin Wook. La preuve en image :
Spoiler:
*gniiiiiii*
Il joue le role du "pretendant" de Yu Eun Ho qui lui a été présenté par son ex mari en personne. Il sait qu'elle deteste les hommes à lunettes et mal habillé. Alors pour s'amuser, il décide de lui présenter. Sauf que, quand il enlève ses lunettes et qu'il se fait beau... mama mia ! Pauvre Lee Dong Jin, lui qui voulait juste s'amuser sur le dos de son ex Sans oublier que ce jeune homme s'entraine aussi au club fitness de Eun Ho et qu'il a une plastique de rêve
Voila, je suis très contente d'avoir commencé ce drama ! Hate d'en voir plus !
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Dernière édition par mimidd le Ven 23 Juil 2010 - 22:19, édité 1 fois