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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Ven 23 Juil 2010 - 21:38
THE DEVIL
présenté par mimidd
Genre : thriller, drame, romance Episodes : 20 Année : 2007 avec : Uhm Tae Woong, Joo Ji Hoon, Shin Min Ah drama en relation : Maou (J-drama)
The Devil (ou Mawang en vo) est un K-drama de 20 épisodes, qui a inspiré le désormais célèbre Maou ^^
Niveau synopsis, pas de surprise, c'est la même histoire que Maou : Kang Oh Soo (Uhm Tae Woong) est un jeune policier au sang chaud. Au cours d'une enquête impliquant de mystérieuses cartes de tarot, il est amené à collaborer avec Seo Hae In (Shin Min Ah), une jeune bibliothécaire qui a le pouvoir de "lire" les objets (là tout de suite, le nom français m'échappe, mais en anglais c'est "psychometry" ). Le hasard (ou autre) leur fait croiser la route d'Oh Seung Ha (Joo Ji Hoon), brillant avocat de son état ...
Le générique :
Je ne vais pas en écrire des tonnes, parce que je m'en voudrais de vous influencer dans un sens ou dans l'autre, d'autant plus que je n'arrive pas à faire la part entre ce qui touche au drama en lui même, et les comparaisons inévitables avec Maou
J'ai mis pas mal de temps à entrer dans le drama, je m'y suis même reprise à plusieurs fois en sautant quelques passages ici et là . Passé le cap fatidique du 10ème ou 11ème épisode, çà allait un peu mieux, mais cà n'a pas été l'amour fou non plus. Joo Ji Hoon campe un avocat beaucoup plus froid/cruel/tordu qu'Ohno Satoshi, il fait vraiment peur (alors qu'Ohno faisait peur et pitié en même temps). Son regard glacial et sa silhouette affutée y sont pour beaucoup (mais l'est vachement boooo quand même, et il a une classe folle - voilà pour la minute gniiiii ) J'ai trouvé qu'Uhm Tae Woong surjouait beaucoup, en particulier dans les scènes d'émotion, et j'ai eu du mal à m'attacher à son personnage, qui fait assez brut de décoffrage et qui agit souvent de manière perso. Mais là aussi, vers la fin, çà allait mieux, parce que son personnage devient plus "réflechi", sa brutalité extérieure faisant place à un tourment plus intérieur ... L'héroïne a plus de caractère que dans la version japonaise, mais j'avoue que tous les passages romantiques m'ont gavée , et que çà m'a fait bizarre de voir Oh Seung Ha lui faire du rentre dedans. Je sais pas, c'était trop "humain" par rapport à son caractère et à son plan machiavélique
Dans l'ensemble, j'ai moins été touchée par l'histoire et les personnages . Je ne sais pas si c'est dû au fait que c'était mon premier k-drama (du moins le premier que j'ai commencé ) et que la mauvaise impression de départ est restée, ou si c'est à cause de tout le bien que je pense de Maou, mais j'ai trouvé The Devil beaucoup moins "efficace", à la fois sur le plan de l'intrigue, des personnages, des symboles ...
Après, j'ai adoré la musique, et certaines scènes m'ont vraiment marquée (mais pas les scènes clefs, bizarrement ) et pis y'a des jonquiiiiilles . Je contente d'en être enfin arrivée au bout (et je confirme le parallèle entre cette histoire et celle de PP ^^, y'a des scènes qui semblent se faire écho), mais au final, je suis un peu perplexe
Je crois qu'il vaut mieux que vous vous fassiez un avis par vous même, surtout que tous les commentaires que j'ai pu voir ici ou là sur le net sont élogieux. C'est peut être moi qui ai un problème
Pour finir, une petite fanvid (attention, spoilers à partir de 3:25 si vous n'avez jamais vu Maou)
et pis c'est tout parce que les autres fanvids sur youtube sont franchement pas très réussies
Avis :
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mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Ven 23 Juil 2010 - 22:06
COMRADES
présenté par Lady_Livia
Genre : guerre, drame Episodes : 20 Année : 2010 avec : Choi Soo Jong, Lee Tae Ran, Lee Duk Hwa
Diffusé depuis le 19 juin 2010. Sur KBS1. (Samedi et dimanche soir)
Au casting : Choi Soo Jong (Emperor of the Sea), Lee Tae Ran (The Woman Who Wants to Marry), Lee Duk Hwa (Empress Chun Choo).
L'histoire : Dès son premier épisode, Comrades choisit de nous plonger directement au coeur d'un conflit déjà entamé, à une période charnière où les rapports de force s'inversent. En effet, après les grandes manoeuvres initiées par le Nord au cours de l'été 1950, la contre-offensive du Sud paraît inarrêtable. En octobre 1950, Pyongyang tombe. Comrades s'ouvre justement sur cette bataille, donnant d'emblée la tonalité de la série, alors que nous vivons l'assaut aux côtés d'une unité de combat sud-coréenne. L'armée nord-coréenne est alors en déroute. La fin semble proche, certains parlent ouvertement de l'hiver. Mais l'intervention chinoise, avec ses centaines de milliers de "volontaires", va redistribuer les cartes et signer le début d'une nouvelle reconquête venue du Nord, obligeant les forces sud-coréennes à se replier en catastrophe.
La bande-annonce :
Spoiler:
Avis : Au milieu des ruines du champ de bataille qui constitue son cadre, Comrades justifie son titre alternatif, "Legend of the Patriots", et l'aspect commémoratif sous-jacent, en s'attachant surtout à la dimension humaine de la guerre. Derrière le rappel des idéaux sacrifiés dans la boue des tranchées, la série se place, certes, dans une perspective majoritairement sud-coréenne, mais elle fait cependant clairement le choix de mettre en scène des protagonistes combattant dans les deux camps, n'occultant ni leur diversité, ni leurs conceptions, parfois très personnelles, de ce conflit fratricide. Ce soin dans la reconstitution se ressent d'ailleurs jusque dans l'effort fait pour bien poser le contexte global, que rend possible la galerie disparate des personnages mis en scène. Aucune des deux armées ne forme un bloc monolithique. Chaque soldat a son histoire et ses propres motivations. Certains obéissent à des logiques géographiques, le Sud contre le Nord. D'autres à des convictions politiques, qui peuvent aller de la volonté de gagner son indépendance face à "l'impérialisme" américain à la lutte idéologique contre le communisme, en passant par ceux qui, simplement, souhaiteraient survivre ; nul n'obéit aux mêmes raisons.
Au-delà de ce tableau très hétérogène d'un pays déchiré, en arrière-plan, Comrades capte aussi une amertume que tous, sud comme nord-coréen, partagent à des degrés divers et qui les rapprochent d'autant : la désillusion commune d'une nation aspirant à se retrouver après plusieurs décennies d'occupation japonaise, et qui voit ses espoirs sombrer alors qu'elle se transforme en champ de bataille d'une lutte qui dépasse son seul cadre. Du soutien apporté au Nord par les "volontaires" chinois aux bombardements constants des avions de l'armée américaine assistant le Sud, c'est une guerre civile aux couleurs très internationales qui se déroule sur leur sol et dans laquelle se noie la souveraineté coréenne.
Si les thèmes forts du drama sont rapidement et efficacement posés, en revanche, la série va mettre plus de temps à bien installer ses protagonistes. Le premier épisode, condensé de scènes de batailles tout juste entrecoupées de fugitifs passages de détente, se déroule presque sans temps mort, mais sans, non plus, réellement prendre le temps d'individualiser les personnages et d'humaniser ces soldats qui nous semblent tous interchangeables derrière leurs équipements militaires et la saleté qui recouvre leur visage. Certes, c'est un souci commun dans toutes les séries de guerre, cependant, j'avoue être restée plutôt réservée à la fin du pilote, un peu dans l'expectative concernant les fils rouges qu'allait suivre Comrades pour nous relater cette guerre. Heureusement, j'ai été vite rassurée par la tournure prise par les deux épisodes suivants, au cours desquels la série s'affirme et l'intérêt du téléspectateur grandit.
S'intéressant aux petites histoires au sein de la grande Histoire, Comrades s'attache aux destins d'une poignée de combattants de tous bords. Si la reconstitution des grandes batailles laisse un peu sur sa faim (pour des raisons techniques surtout), en revanche, la description du chaos suivant la contre-offensive nord-coréenne s'avère beaucoup plus piquante et permet du même coup à chacun des personnages de trouver une place. L'armée sud-coréenne en déroute laisse en effet, en territoire ennemi, des unités dispersées, tandis que des déserteurs, des deux camps, tentent, souvent vainement, de s'éloigner des hostilités. Un chaos ambiant très bien reconstitué.
L'ensemble est certes considérablement romancé, en adaptant les codes scénaristiques classiques de la télévision sud-coréenne à la situation. Ainsi Lee Soo Kyung, femme officier engagée volontaire dans l'armée nord-coréenne, connaît intimement le sergent de l'unité sud-coréenne que nous suivons depuis le début, Lee Hyun Joong. Leurs routes vont se croiser quand le sort d'un général du Sud va être en jeu. Mais qu'importe les coïncidences, puisque, au contraire, cela permet non seulement de déchirer ce voile d'anonymat recouvrant les soldats des deux camps, mais c'est aussi l'occasion de mettre en exergue, de la plus symbolique des manières, le déchirement interne provoqué par cette guerre civile. Un fossé s'est creusé au nom de convictions politiques, mais la différence entre les combattants des deux camps n'est pas si profonde.
Spoiler:
Un dialogue, chargé de regrets, entre Soo Kyung et le général du Sud, témoigne à la fois de la distance existant entre eux, mais aussi de cet amour commun pour un pays qu'ils ne conçoivent simplement pas de la même façon. Assujetti aux russes et aux chinois, ou bien aux américains, où se trouve la réelle indépendance ? Chacun aspire pourtant à une unification du territoire sous sa bannière, ne cherchant pas la scission, mais bel et bien une assimilation. Autre signe de cette paradoxale promiscuité, en dressant ce tableau d'une nation scindée en deux, Comrades n'occulte pas la perméabilité de la frontière délimitant chaque camp. Tous les soldats mis en scène ne sont pas bercés d'idéaux, et les failles de la nature humaine et son instinct de survie reprennent parfois le dessus sur la géopolitique.
En lui laissant le temps de s'installer et de nous intéresser aux destinées de ses personnages principaux, Comrades gagne progressivement en intensité comme en densité. Les trois premiers épisodes que j'ai eu l'occasion de visionner jusqu'à présent m'ont paru aller crescendo ; au fur et à mesure que le drama avance, l'intérêt qu'il suscite croît. J'ai aussi eu le sentiment qu'à partir du moment où la série choisit de rester, plus modestement peut-être, à une échelle humaine, en s'arrêtant principalement sur le sort de sa poignée de protagonistes, elle réussit à acquérir une épaisseur autrement plus convaincante que lors de ses reconstitutions trop ambitieuses.
Mais on touche ici à un registre sans doute purement formel. Recréer de grandes batailles où s'affrontent des centaines de soldats implique d'importants moyens techniques. Certes, Comrades s'en sort très honorablement. Mais sa réalisation demeure aussi prudente qu'extrêmement classique. Elle parvient à générer une atmosphère guerrières des plus tendues. Cependant, au milieu des explosions et des échanges de coups de feu, il est également très difficile de ne pas dresser des parallèles, somme toute naturels, avec d'autres productions de guerre récemment visionnées. Je reconnais que c'est sans doute un réflexe injuste et surtout très subjectif. S'il est évident que ce drama n'a pas vocation à essayer de rivaliser avec une série aussi esthétiquement aboutie que The Pacific (pour parler d'exemples encore frais), j'ai quand même fortement ressenti la différence de moyens budgétaires. Cet aspect plus "cheap" ne remet pas du tout en cause la série sur le fond, mais il laisse au téléspectateur une impression un peu nuancée au cours de certains grands chantiers de reconstitution.
Quelques screencaps :
Spoiler:
Bilan : Série de guerre nous plongeant au coeur du conflit, aux côtés des combattants, Comrades ne se départit pas pour autant des codes scénaristiques classiques de la télévision sud-coréenne, afin d'exploiter pleinement une dimension humaine lui permettant de relater les petites histoires au sein de la grande Histoire. Si les moyens techniques limitent la portée de certaines des reconstitutions les plus ambitieuses, le drama gagne progressivement en intensité et en épaisseur, à mesure que ses protagonistes s'affirment et que des fils rouges plus personnels apparaissent derrière le vaste tableau de la guerre. Commémorative, Comrades s'attache également à son contexte. Elle dresse le portrait teinté d'amertume d'une nation qui assiste à son implosion, sous la pression conjuguée des convictions politiques internes et des interventions internationales.
Ainsi, en dépit d'une certaine inégalité, suivant les storylines, et d'une homogénéité d'ensemble encore à travailler, les débuts de Comrades entretiennent la curiosité du téléspectateur. Si la série poursuit sur la voie suivie par les trois premiers épisodes qui vont crescendo, le résultat final peut se révéler très intéressant. Sinon, voici quand même un drama atypique qui mérite le détour, sur un sujet historique et contemporain qui mérite à lui-seul une attention toute particulière.
Avis :
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mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Ven 23 Juil 2010 - 22:33
ROAD NUMBER ONE
présenté par Lady_Livia
Genre : guerre, drame, romance Episodes : 20 Année : 2010 avec : So Ji Sub, Kim Ha Neul, Yoon Kye Sang
Diffusé sur MBC. Depuis le 23 juin 2010 (mercredi et jeudi).
Au casting : So Ji Sub (Cain and Abel, What happened in Bali), Kim Ha Neul (On Air), Yoon Kye Sang (Triple).
L'histoire : Fils du serviteur d'une famille aisée, Lee Jang Woo côtoie depuis son enfance la fille du maître des lieux, la jolie Kim Soo Yeon. Se tissent peu à peu entre eux des liens qui vont constituer la base d'un amour profond, qui se forge et se consolide à mesure que les deux jeunes gens grandissent. Promis l'un à l'autre, le chaos économique qui suit la défaite et la fin de l'occupation japonaise va venir bouleverser leurs plans. La famille de Soo Yeon n'est plus en mesure d'assurer le rêve de la jeune fille, en lui finançant des études de médecine. Jang Woo fait alors le choix de s'engager dans l'armée, espérant utiliser sa solde pour l'aider. Seulement, au cours d'un violent affrontement contre un commando nord-coréen infiltré sur le territoire, alors que toute son unité est décimée, Jang Woo est grièvement blessé. Admis dans un hôpital militaire pour une longue convalescence, la nouvelle de sa mort parvient jusqu'à son village d'enfance, laissant Soo Yeon dévastée.
La bande-annonce :
Spoiler:
Avis : A la différence de Comrades, qui faisait le choix de nous plonger directement dans un conflit déjà officiellement entamé, Road Number One prendra le temps du premier épisode pour poser les fondations des relations entre les personnages, rappelant au passage que les affrontements sporadiques entre le Nord et le Sud avaient lieu le long du 38° parallèle bien avant le déclenchement de l'offensive nord-coréenne du 25 juin 1950.
Si le contexte historique demeure dépeint en arrière-plan, il est immédiatement clair que Road Number One va faire le choix de nous raconter, avant tout, la destinée de protagonistes emportés par le tourbillon des évènements, et non de mettre en lumière les évènements eux-mêmes. Après une introduction assez pompeuse, pressée de souligner la tragédie d'une génération déchirée, la série opte pour un angle mélodramatique excessivement classique, reprenant les traditionnels codes scénaristiques des romances perturbées, si chères à la télévision sud-coréenne.
La dynamique de départ se révèle d'une prévisibilité poussive, que l'excès de dramatisation vient encore plus exacerber. Comme vous le devinez, Jang Woo retrouve finalement le chemin de son village, la tête pleine de projets d'avenir et envisageant son futur mariage avec enthousiasme... deux ans après que sa mort ait été annoncée. Soo Yeon ne l'a pas oublié, mais dans son désespoir - et devant l'escalade des tensions entre le Nord et le Sud -, elle a cherché du réconfort auprès d'un officier qui l'empêcha de commettre l'irréparable, un soir de détresse. Elle est donc désormais fiancée à Shin Tae Ho. Lorsque Jang Woo revient, le 24 juin 1950 (les coïncidences du calendrier !), leur mariage est prévu pour le lendemain... L'amour entre les deux jeunes gens n'a pas flêtri ; et Tae Ho comprend immédiatement qu'il a devant lui un rival, probablement intouchable. Mais les tensions sentimentales de nos trois tourtereaux vont être interrompues, à l'aube du 25 juin 1950, par l'offensive nord-coréenne, dont les chars d'assaut balaient sur leur passage, soldats sud-coréens et civils désarmés.
En présentant ces débuts, il est facile de percevoir quels écueils Road Number One n'a pas su éviter. Tirant à outrance sur la corde sensible et lacrymale du mélodrama, les deux premiers épisodes cumulent les excès. Trop rapides dans l'enchaînement des péripéties, comme s'ils étaient lancés dans une course au point de non-retour tragique. Trop superficiels pour approfondir des personnages tellement caricaturaux que les téléspectateurs n'ont ni l'envie, ni l'occasion de s'attacher à eux. Trop sur-chargés d'un émotionnel poussif et surjoué, qui place les protagonistes en porte-à-faux vis-à-vis du volet historique sensé être relaté dans ce drama, et nous laisse en observateur extérieur ne parvenant pas à s'impliquer, ni même à s'intéresser, aux enjeux artificiels mis en avant.
Ces impressions négatives sont symptomatiques d'un problème plus structurel dans la construction narrative de la série. En effet, d'emblée, Road Number One souffre d'une scission dans son récit, qui la prive d'une nécessaire et vitale homogénéité. Car si le tourbillon de la guerre civile menace en arrière-plan, les préoccupations des personnages semblent toutes autres, microcosme apparent qui n'échappera pourtant pas à ce raz-de-marée. Comme aveuglés par un égoïsme émotionnel qui finit par être agaçant, les protagonistes de la série laissent de marbre le téléspectateur.
En fait, la série donne l'impression de vouloir jouer sur deux tableaux distincts, celui de la fiction de guerre et celui du mélodrame amoureux. Mais ce double objectif est trop lourd à porter, et cette tentative se solde par un double échec. Si les quelques scènes de combat sont probablement les plus réussies des deux premiers épisodes, tant du point de vue visuel, que pour la tension générée, elles souffrent du manque d'implication d'un téléspectateur qui ne rentrera jamais véritablement dans l'histoire. Parallèlement, la dimension de mélodrame, disproportionnée, prend des allures de caricature maladroite. Parce qu'il ne suffit pas de faire pleurer ses personnages, elle nous laisse, au mieux insensible, au pire exaspéré.
Au final, sans jamais générer la moindre empathie, ce sont toutes les fondations de Road Number One qui se révèlent trop instables, incapables de prendre la mesure des ambitions initialement affichées. Noyé dans le mélodrame indigeste, le téléspectateur sombre dans l'ennui, avec la série.
C'est dans sa forme que l'on va retrouver le dernier vestige des ambitions défuntes de Road Number One (et de ses atouts budgétaires). Sa réalisation est bien loin de l'aspect cheap conservé par Comrades. D'un esthétique abouti, elle ne manque pas d'images bien cadrées et bénéficie d'une photo soignée, qui crédibilise notamment les scènes de combat (même si le réalisateur ne résiste pas toujours à la tentation dommageable de trop en faire, suivant par là l'élan d'ensemble de la série).
Malheureusement, enfin, il faut reconnaître que le casting n'arrange pas les choses, ou du moins deux des trois acteurs principaux qui souffrent des mêmes travers que leur drama, celui des excès. Ni So Ji Sub, ni Kim Ha Neul ne réussissent pas à porter la pseudo corde sensible dans laquelle le drama les enferme. Ils proposent une interprétation poussive, tout en sur-jeu, qui sonne faux. Ce manque d'authenticité ressenti est peut-être en partie dû à l'écriture même de la série, reste que cela ne l'aide pas. Seul Yoon Kye Sang tire un peu son épingle du jeu, avec une performance toute en sobriété, dont la retenue tranche agréablement avec l'ambiance globale.
Quelques screencaps :
Spoiler:
Bilan : La virulence de la critique est sans doute à la hauteur de la déception, suite à l'attente qu'avait pu générer Road Number One. Sur-exploitant une dramaturgie qui manque d'authenticité et qui ne parvient jamais à susciter la moindre empathie, la série échoue sur l'écueil du mélodrame excessif et poussif, surfant sans gloire, ni réussite, sur des poncifs surannés. Handicapée par la déconnexion entre ses enjeux sentimentaux exacerbés et son contexte de guerre civile, elle ne trouve pas le bon équilibre entre ces différents éléments.
Même si les dramas coréens ont l'habitude de s'inscrire dans la durée, j'ai du mal à imaginer que Road Number One puisse redresser la barre. Le tournage de la série s'étant déjà achevé - ce qui est rare à la télévision sud-coréenne, qui a plutôt tendance à fonctionner à flux tendu -, il est peu probable que les scénaristes puissent rectifier le tir par la suite.
Avis :
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Dernière édition par mimidd le Ven 23 Juil 2010 - 22:41, édité 1 fois
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Ven 23 Juil 2010 - 22:40
GUMIHO : THE TALE OF THE FOX'S CHILD
présenté par Lady_Livia
Genre : fantastique, thriller, historique, drame Episodes : 16 Année : 2010 avec : Han Eun Jung, Kim Yoo Jung, Jang Hyun Sung, Seo Shin Ae, Suh Joon Young, Kim Jung Nan, Kim Gyu Chul, Im Seo Yeon.
Diffusée depuis le 5 juillet 2010. Sur KBS2.
Casting : Han Eun Jung (Cinderella Man, The Lawyers of the Great Republic Korea), Kim Yoo Jung (cette année, elle a joué la jeunesse des héroïnes de Dong Yi et de Road Number One), Jang Hyun Sung (croisé, un peu plus tôt cette saison 2010, dans JeJoongWon), Seo Shin Ae, Suh Joon Young, Kim Jung Nan (Creating Destiny), Kim Gyu Chul (Merchant Kim Man Deok), Im Seo Yeon.
L'histoire : Le premier épisode sert principalement d'exposition, posant les enjeux, mais dévoilant assez peu d'indices sur la tonalité future.
Spoiler:
Derrière l'apparence de jeune femme réservée et séduisante qu'elle renvoie, Goo San Daek est en réalité une créature de légende, une Gumiho. Lorsqu'elle n'apparaît pas sous ses traits argentés, elle ressemble à une humaine normale. Il y a dix ans de cela, un homme s'était rendu jusqu'à son repère et l'avait vue sous sa véritable forme. Elle ne l'avait alors épargné qu'avec la promesse qu'il ne parlerait jamais de cette rencontre. Sur le chemin du retour qu'il emprunta, elle s'était ensuite présentée à lui sous des traits humains, le séduisant sans difficulté.
Pourquoi un tel subterfuge ? Si une Gumiho peut vivre, pendant dix années, comme une épouse modèle aux côtés d'un homme, elle pourra accéder à un trésor plus précieux que sa vie : embrasser cette humanité tant prisée, quasi-inaccessible, et se débarrasser de sa nature de Gumiho. Et, consécration la plus précieuse pour une mère préoccupée par l'avenir de sa descendance, l'enfant qu'elle aurait alors eu à l'occasion cette union deviendrait également humain, échappant à la "malédiction".
Les années ont passé depuis la rencontre de San Daek avec celui qui est désormais devenu son époux. De leur mariage, est née Yeon Yi. Cette dernière, aujourd'hui âgée de 9 ans, est devenue une fillette éveillée et curieuse. Mais, un soir, peu de temps avant que le fameux cycle décennal ne se soit entièrement écoulé, l'alcool délie la langue du père, trop bavard, qui raconte la rencontre qu'il fit, presque dix ans auparavant, au fond d'une grotte, avec un gumiho. Cette parole inconséquente d'ivrogne brise la promesse faite jadis pour lui épargner la vie, et rompt du même coup le processus enclenché qui aurait permis à San Daek d'accéder à cette humanité qu'elle aura frôlé. En plus de perdre sa femme, c'est également sa fille que l'homme condamne. Yeon Yi ne pourra rester une petite fille comme les autres ; la puberté approchant, elle se transformera en gumiho.
Le quotidien policé de la modeste famille prend fin cette nuit-là. Le choc de la découverte de la véritable nature de sa femme sera fatale à un mari à l'instabilité mentale accrue par l'absorption d'alcool. Il se suicidera dans la nuit mouvementée suivant la révélation. Laissant son épouse et leur fille, livrées à elles-mêmes, dans un royaume dévasté, en proie à une épidémie semant derrière elle une traînée de cadavres et des villages dépeuplés.
Parallèlement, le pilote suit un autre fil rouge, qui rejoindra l'histoire principale avant la fin de l'épisode. Il nous introduit ainsi dans la demeure d'une famille noble locale. De santé fragile, l'état de la petite fille du maître de maison s'est aggravé, la laissant aveugle. A court de solution, son père consulte un shaman qui lui livre une solution prophétique particulièrement glaçante. Pour assurer une longue vie à l'enfant, il devra trouver l'enfant qui est née en même temps qu'elle... pour lui prendre son foie, seul remède qui garantirait la survie de sa fille. Le shaman prédit que l'enfant en question viendra naturellement à eux, entraînée par le destin.
Nul besoin de préciser, vous l'avez déjà deviné : la fin de l'épisode nous révèle que la fillette en question, visée par cette prophétie, est Yeon Yi. On retrouve ainsi ici une thématique classique à toute fiction sur les gumihos : la consommation d'organes ayant un effet revivifiant à part. Ici, de manière inversée par rapport au folklore local, qui assimile ces créatures à une parenté démoniaque, les scénaristes ont choisi de faire du gumiho la proie.
Avis sur le pilote : On est d'emblée marqué par la complexité de la situation de départ, inhérente à ce drama, la condition de gumiho des deux héroïnes ne venant que précariser un peu plus un sort déjà peu enviable. Il s'agit d'un secret qu'elles ne doivent dévoiler sous aucun prétexte. Or, Yeon Yi ignore pour le moment tout de sa véritable nature, ses pouvoirs ne s'étant pas encore manifestés, puisqu'elle se situait dans un entre-deux, tendant à consacrer son humanité grâce au processus de transformation en cours de sa mère. Encore enfant, immature, innocente et spontanée comme peuvent l'être les fillettes de son âge, elle n'est pas en mesure de se protéger. Ce rôle va devoir être assuré par une mère, dont la méfiance des humains est viscérale.
L'intérêt de ce drama va être de ne pas hésiter à combiner plusieurs problématiques. Au poids de ce secret à préserver vient donc s'ajouter la prophétie du shaman : pour sauver la fille noble, Yeon Yi devra être sacrifiée, le jour de ses 10 ans, soit dans 3 mois. Une sorte de double épée de Damoclès pèse sur sa tête. Le pilote tire ici admirablement bien son épingle du jeu, en réussissant à mêler de façon plutôt habile et inspirée la diversité de ces enjeux, combinant efficacement ces thématiques fantastiques.
Cette originalité dans le paysage des kdramas de la saison 2010 se montre donc d'autant plus attractive, que ce qui frappe lors du visionnage de cet épisode, au-delà d'une homogénéité encore perfectible, c'est sa richesse.
Si Gumiho : Tale of the Fox's Child est une série dont les personnages principaux sont des héroïnes qui n'ont rien de guerrières, elle ne va pas hésiter à utiliser sa connotation fantastique pour impulser de l'action et mettre en scène des confrontations violentes. Exploitant opportunément le thème de la dualité entre l'animalité, à laquelle renvoie la nature de gumiho, et l'humanité, nous avons ainsi droit à plusieurs scènes de combat, se distinguant par de belles chorégraphies. Parmi ces passages marquants, il y en a notamment un qui symbolise parfaitement tout le potentiel de la série. Il est à la fois atypique - puisqu'il s'agit d'une attaque non par des humains, mais par des tigres - et traditionnel télévisuellement parlant, au sens noble du terme : c'est une course-poursuite à travers une forêt de bambous, digne exercice de voltige, dont le style n'est pas sans évoquer des dramas références comme Damo.
Au final, ce pilote propose un contenu dense, présenté avec beaucoup de rythme et qui alterne les tonalités, tantôt proche du drame personnel classique et intimiste, d'autre fois plus proche des codes scénaristiques de la série historique où viennent se mêler quelques combats. S'il n'y a semble-t-il aucune intrigue de cour à attendre, en revanche, le cadre de la société confucéenne, socialement si rigide et codifiée, de la Corée du Chosun (Joseon) devrait également offrir matière à réflexion sur les rapports entre les différents protagonistes.
Sur un plan formel : La série se situe incontestablement dans la tranche haute des dramas sud-coréens, en terme de réalisation, sans non plus trop en faire, à la différence d'un Chuno (Slave hunters). Bénéficiant d'une esthétique soignée, particulièrement aboutie, agrémentée de plans admirablement bien maîtrisés, et - surtout - d'une photo superbe, ce drama est un vrai plaisir pour les yeux du téléspectateur. Les couleurs à l'écran sont belles et chatoyantes, sans être racoleuses. Si bien qu'on ressent l'impression très agréable d'avoir devant soi une production pleinement travaillée jusque dans ses détails formels. Cette apparence est corroborée par le volet musical de la série : la bande-son s'inscrit dans une sobriété toute en retenue, très opportune. Elle joue sur l'ambiance plus ou moins dramatiques de certaines scènes, accentuant le trouble des tonalités et le mélange des genres, sans jamais verser dans la surenchère.
Quelques screencaptures :
Spoiler:
Bilan : Aussi avare en indications sur l'avenir que soit le pilote de ce drama, il remplit très efficacement sa première fonction, celle d'aiguiser la curiosité d'un téléspectateur rapidement séduit, tant par l'esthétique, qu'intrigué par ce mélange des genres.
Bénéficiant d'une écriture solide, ce premier épisode, riche en promesses, révèle un potentiel indéniable, en trouvant l'inspiration aussi bien auprès des codes des dramas historiques, sans renier les scènes d'action, qu'auprés de dramas familiaux plus intimistes. Le tout demeure assujetti à une dose de fantastique légendaire, qui permet de suivre une thématique centrale originale, et qui tranche avec les sujets traditionnels des kdramas : une quête de survie, une réflexion sur la différence... Sous-tendant et transcendant les storylines, une question demeure : quels rapports sont possibles entre humains et Gumiho ?
S'il est trop tôt pour émettre un jugement éclairé sur le drama en lui-même, ce pilote a assuré l'essentiel pour moi : il m'a donné envie de découvrir quel sort attend les personnages introduits ! L'originalité du sujet a vaincu mes dernières hésitations !
Générique :
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Bande-annonce :
Spoiler:
Avis :
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mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Jeu 23 Sep 2010 - 23:49
SECRET INVESTIGATION RECORD (JOSEON X-FILES)
présenté par Ekat
Genre : Science fiction, historique, mystère Episodes : 12 Année : 2010 avec : Kim Ji Hoon, Im Jung Eun, Kim Gab Soo, Jo Hee Bong
Quand X-Files plonge à la sauce coréenne, cela donne de Gichalbirok ou Joseon X-Files. Un mélange de drama mi-fantastique mi-histoirque.
Source SériesLive
Citation :
Pendant l'ère Joseon, un inspecteur et une employée du gouvernement tentent de comprendre des faits étranges qui semblent surnaturels... Quelle peut en être l'explication ?
Gichalbirok est basée sur les vraies annales historiques de l'époque Joseon, une période historique importante pour la Corée qui s'est étendue de 1392 à 1897, et où l'État coréen a mis en place un système administratif très performant pour l'époque. Jouant justement sur cette composante de l'histoire coréenne, la série mettra en scène deux fonctionnaires, un inspecteur et une employée de l'État, qui doivent essayer d'enquêter sur des incidents étranges que la science de l'époque ne peut expliquer, des ovni aux mutations génétiques, en passant par les fantômes. Mais ce faisant, ils vont mettre à jour une conspiration dont ils n'avaient pas idée...
Spoiler:
La série devrait compter 12 épisodes et sera diffusée à partir du 20 août 2010. Jesuis curieuse de voir ce que cela va donner. Ji Hoon Kim l'acteur principal a joué dans Wish upon a star dont j'avais fait la présentation il y a quelques mois. Après les renards vampires garous, il semble que le fantastique soit le mot d'ordre de la prochaine saison en Corée.
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mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Ven 24 Sep 2010 - 1:30
HERO
présenté par mimidd
Genre : policier, drame, comédie Episodes : 16 Année : 2009 avec : Lee Jun Ki, Baek Yoon Shik, Yoon So Yi, Uhm Ki Joon, Choi Jung Woo
Hero est un K drama de 16 épisodes qui a été diffusé pendant l'hiver dernier, avec Lee Jun Ki et tout un tas d'acteurs vus dans d'autres dramas (Prosecutor Princess, The Devil, I am Legend, City Hall, Coffee Prince, etc)
Le drama raconte le combat de Jin Do Hyuk (Lee Jun Ki) pour faire éclater au grand jour les malversations de Choi Il Doo (Choi Jung Woo), PDG du plus important groupe de presse du pays, et candidat aux prochaines élections présidentielles. Au début de l'histoire, le jeune homme travaille pour un journal à scandales, mais suite à diverses péripéties, il va se retrouver épaulé dans sa quête de justice par un ancien chef de gang fraichement libéré, Jo Yong Deok (Baek Yoon Shik), et par Joo Jae In (Yoon So Yi ), une jeune inspecteur de police. Dans l'autre camp, le bras droit (et futur gendre) de Choi Il Doo, Kang Hae Seong (Uhm Ki Joon), s'obstine à leur mettre des bâtons dans les roues, soutenu par des motivations connues de lui seul ...
Ce drama ne figurera certes pas dans mon top 10, mais je l'ai trouvé intéressant, et je pense qu'il aurait mérité un accueil plus chaleureux que celui qu'il a reçu. On navigue sans cesse entre comédie et drame. Attention, quand je parle de comédie, çà part souvent dans le trèèèès déjanté, mais on va également loin dans le drame, avec le meurtre de petits n'enfants innocents et tout . Parce que derrière les pitreries des héros, le drama aborde des sujets très sérieux, qui font froid dans le dos ...
Voilà pour le drame :
Et pour la comédie et l'action :
(vous allez penser que j'ai des goûts musicaux de plus en plus douteux - et vous n'auriez pas tout à fait tort - mais j'adoooore cette chanson )
Parmi les points forts du drama, je mettrai les relations entre les personnages. Déjà, j'aime le fait qu'il n'y ait pas véritablement de romance "classique" dans ce drama, cà change de ce qu'on peut voir habituellement. Je trouve la relation Jin Do Hyuk / Jo Yong Deok très belle , empreinte de respect, d'amitié, d'amour filial/paternel, alors que le contexte est ce qu'il est . J'aime aussi la relation ambiguë qu'entretiennent Jin Do Hyuk et Kang Hae Seong. De toute manière, autant vous l'avouer tout de suite, j'aime le personnage de Kang Hae Seong . Parce que dans les points faibles, je citerai Lee Jun Ki . Pour moi, c'est son moins bon rôle, je trouve qu'il surjoue énormément et sa couleur de cheveux ne lui pas du tout. Cà a au moins le mérite de le sortir de son registre habituel, à savoir les personnages torturés et hyper complexes, mais personnellement, je ne trouve pas que çà lui réussisse . Donc tout çà pour dire que mon personnage préféré dans le drama, c'est Kang Hae Seong ^^ (et ce n'est pas seulement à cause de ses lunettes et de son regard de serpent. Quoique) Je suis peut être monomaniaque, mais je trouve qu'à travers ces deux personnages, on a un condensé de Maou et de Prosecutor Princess. D'un côté, on a un personnage en quête de justice, qui reste toujours du bon côté de la barrière, et de l'autre, un personnage en quête de vengeance, qui a perdu pied, et qui n'a plus aucune limite, jusqu'à devenir aussi criminel que l'homme dont il veut se venger.
Un autre point fort, mais qui à la longue apparait sans doute comme un point faible, le côté "David contre Goliath" du combat mené par les protagonistes. C'est bien dans le sens où c'est un chouya réaliste/pessimiste : comme dans la vraie vie, c'est souvent Goliath qui gagne . Mais çà devient un peu répétitif, et je peux comprendre que tout le monde ne soit pas comme moi à aimer les trucs désespérés/desespérants Je suis incapable de me prononcer sur les problèmes de rythme dont parle Norav, vu que mon visionnage s'est étalé sur 5/6 mois (j'attendais désespérément les sous titres qui sortaient au compte goutte ), et je ne sais pas si mes hausses et baisses d'enthousiasme sont à mettre sur le compte du drama en lui même . Ceci dit, j'ai beaucoup aimé la fin, une fois n'est pas coutume. Je la trouve très satisfaisante pour tous les personnages
Et pis c'est tout, parce que çà fait quelques temps déjà que j'ai vu le drama, et ma mémoire étant ce qu'elle est, je suis incapable de rentrer davantage dans les détails
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 9 Avr 2011 - 12:21
COFFEE HOUSE
présenté par Lady Livia
Genre : comédie romantique Episodes : 18 Année : 2010 avec : Kang Ji Hwan, Ham Eun Jung, Park Si Yeon, Jung Woong In
Histoire :
Spoiler:
Coffee House se propose de nous plonger dans le monde de l'écriture, en nous entraînant dans les coulisses très animées d'une maison d'édition. Lee Jin Soo est un écrivain à succès, auteur de plusieurs best-sellers, mais dont les provocations mettent les nerfs de Seo Eun Young, la présidente de la société qui l'emploie, à rude épreuve. Après un énième faux-bond, exaspérée par ses excentricités, elle menace de le renvoyer et de le poursuivre en justice sur la base des multiples incartades qu'elle a dû subir et gérer au cours de la décennie écoulée. Pour aplanir les angles et revenir à un prudent statu quo dans lequel chacun trouve son compte, quoique les deux puissent prétendre à haute voix, Jin Soo soumet à Eun Young une nouvelle idée de roman, non seulement très intéressante, mais aussi potentiellement très rentable. Transigeant, la jeune femme décide alors de lui accorder un sursis de six mois pour lui laisser le temps d'écrire ce projet ; s'il ne parvient pas à respecter ce délai, elle mettra ses menaces d'action en justice à exécution.
Parallèlement, au cours d'une de ses escapades loin de ses obligations professionnelles, Jin Soo s'est réfugié, un jour de pluie, dans le café familial que tient Kang Seung Yeon, une jeune femme qui aide sa famille à s'en occuper en attendant de trouver un emploi. Vivant à travers les aventures romanesques romancées dans ses chers manhwas, Seung Yeun traverse une période difficile. Elle vient de rompre avec son petit-ami et sa famille lui reproche de plus en plus ouvertement de ne pas parvenir à gérer correctement sa vie, puisqu'elle cumule célibat et chômage. Si la première rencontre entre Seung Yeon et Jin Soo se révèle des plus rocambolesques, impliquant scènes de ménage, serrure défectueuse et autres tragiques mauvais timing, quelle n'est pas la surprise de la jeune femme lorsque l'écrivain la recontacte pour lui proposer un poste de secrétaire travaillant sous ses ordres. Grâce à un ami commun qui a su se montrer convaincant auprès de Jin Soo, Seung Yeon décroche un job très bien payé qui semble inespéré et qui devrait durer les six mois accordés par la maison d'édition. Mais la jeune femme va vite découvrir que ce poste n'est pas vraiment ce à quoi elle s'attendait et que, derrière ses apparentes bonnes manières, Jin Soo est un être plutôt invivable.
Casting : Il n'y a pas d'adjectif suffisamment louangeur pour qualifier l'interprétation deKang Ji Hwan (Capital Scandal, Hong Gil Dong). Si j'avais déjà visionné d'autres dramas dans lesquels il jouait un des rôles principaux, c'est en revanche le premier dans lequel il s'impose avec autant de charisme. Même s'il avait laissé entrevoir cet aspect, par intermittence, dans Capital Scandal, il n'avait jamais été aussi constant à mes yeux. A ses côtés, Ham Eun Jung (du groupe T-ara) n'est sans doute pas la plus grande actrice qui soit et son jeu apparaît rapidement très stéréotypé. Cependant, elle bénéficie de la fraîcheur de son personnage pour s'en tirer honorablement. Quant à Park Si Yeon (My Girl, Story of a Man), même si j'ai pu lire beaucoup de reviews où elle fait rarement l'unanimité, c'est une actrice que j'apprécie. Elle poursuit sa progression et s'affirme dans des registres aux tonalités très différentes. Enfin, Jung Woong In aura investi avec beaucoup de conviction le registre plus comique de son personnage, s'en sortant très bien.
Bilan / avis global sur les 18 épisodes : Au final, d'une façon pas toujours pleinement maîtrisée et parfois excessivement naïve, Coffee House prend les accents d'une jolie leçon d'humanité, certes classique mais qui a pour elle de toujours rester très chaleureuse. Le téléspectateur suit avec une certaine indulgence et un brin d'amusement cet apprentissage sur la vie que chaque protagoniste va expérimenter au fil de la série, en y étant plus ou moins réceptif. Chacun aura l'occasion de mûrir en se découvrant, et en apprenant à identifier et comprendre ses sentiments, disposant ainsi d'une opportunité volatile de faire la paix avec le tourbillon émotionnel parfois très trouble qu'ils peuvent ressentir. Dans cette perspective, Coffee House présente donc tous les attraits d'une comédie romantique - peu d'originalité de ce point de vue par rapport aux canons du genre - ; son atout est d'être menée avec beaucoup d'énergie, mais aussi de savoir capitaliser sur un charme incontestable.
Car le profond attachement du téléspectateur, qui ne se dément pas au fil de la série, est sans doute la fondation la plus solide sur laquelle repose ce drama. La complicité évidente entre les différents personnages, la manière dont leurs relations seront dépeintes et mises en scène, avec une petite touche toujours un peu pétillante, apportent incontestablement beaucoup de fraîcheur à l'ensemble. Mais surtout, il y flotte comme une dose de faux romantisme fleur bleue qui sied particulièrement bien à l'ambiance globale, prompte au burlesque facile, de Coffee House.
Alors même que je ne suis pas une téléspectatrice traditionnellement très sensible à cette dimension purement sentimentale, j'ai été véritablement prise par surprise par la façon dont ce drama, à travers quelques scènes parfaitement dosées, a su me toucher en plein coeur. Les séries sud-coréennes ont cela de magique qu'elles s'inscrivent dans l'émotionnel, disposant d'une capacité unique pour découvrir des cordes sensibles dont le téléspectateur ignorait jusqu'à l'existence. Naviguant quelque part entre une innocence narrative culturelle et des envolées sentimentales naturelles, certains k-dramas parviennent à créer une forme d'osmose émotionnelle, suffisamment rare pour être chérie. C'est toujours très personnel, ce ressenti variant d'un téléspectateur à l'autre. Mais Coffee House a été un de ceux-là pour moi . Même devant une série comme City Hall, qui m'avait pourtant considérablement remuée, je n'avais pas perçu une telle intensité.
Doté d'un dynamisme très humain, le rythme de Coffee House bénéficie également de l'enchaînement de gags rocambolesques qui, en dépit de certains excès, prêteront plus d'une fois à sourire. Si les rapports entre Jin Soo et Seung Yeon sont propices aux caricatures, ils offrent aussi une base constamment renouvelée à un rocambolesque de circonstances. Peu à peu, cependant, la tonalité du drama évolue. Les gags s'espacent, devenant moins absurdes, à mesure que chaque personnage semble mûrir et, finalement, apprendre au contact de l'autre, même inconsciemment. Alors que la série se concentre alors prioritairement sur les états d'âme émotionnels de ses protagonistes, les scénaristes semblent alors perdre un peu la maîtrise de la construction narrative.
En effet, Coffee House s'épuise à tenter vainement de poursuivre sur son rythme initial de retournements de situation incessants. La durée de 18 épisodes apparaît trop longue pour l'histoire mise en scène. L'impression d'une dilution exacerbée de l'intrigue se ressent fortement ; d'autant que le téléspectateur se perd un peu dans les multiples changements d'orientation que la série se permet pour tenter de maintenir sa versatilité amoureuse. Cela devient plus poussif, mais aussi répétitif, perdant une partie de sa fraîcheur. Pour se rattraper, il restera la conclusion : tout dépendra alors de votre impression personnelle, suivant le couple que vous rêviez de voir finir ensemble. La question a suffisamment agité les fans lors de la diffusion pour avoir son importance.
Bilan : Profondément attachante, Coffee House laisse donc une impression au final mitigée. Dotée d'une capacité à toucher et à émouvoir la fibre la plus sensible du téléspectateur, elle fait preuve d'une richesse sentimentale à saluer. Cependant, les scénaristes s'égareront un peu dans la structure narrative de l'histoire, ne parvenant pas à maintenir l'équilibre du drama à mesure qu'il évolue vers plus de maturité. Le dernier tiers apparaît ainsi quelque peu répétitif, 18 épisodes constituant peut-être une durée trop longue.
Au final, même si j'ai été, par certains aspects, un peu déçue par cet étiolement, je ne regrette absolument pas d'avoir pu suivre ce drama. J'ai vraiment savouré certaines scènes délicieuses et j'en garde une profonde affection, ainsi que beaucoup de souvenirs très agréables.
Pour mettre dans l'ambiance, la parodie finale d'un clip des 2PM entre les 2 acteurs principaux :
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 9 Avr 2011 - 12:31
PLAYFUL KISS
présenté par
Genre : romance, school drama Episodes : 16 + 7 SP (youtube) Année : 2010 avec : Kim Hyun Joong, Jung So Min, Lee Tae Sung, Lee Si Young dramas en relation : Itazura na Kiss (J), It Started with a Kiss (T)
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 9 Avr 2011 - 12:40
DR CHAMP
présenté par Lady Livia
Genre : romance, sport, drama médical Episodes : 16 Année : 2010 avec : Kim So Yeon, Uhm Tae Woong, Jung Gyu Woon, Cha Ye Ryun
De mon côté, ce soir, suivant les conseils glissés discrètement par mimidd dans le topic musical de l'aquarium, où elle avait proposé une chanson plaisante, je me suis installée devant Dr Champ... et, non seulement j'ai été plus qu'heureuse de retrouver Kim So Yeon, mais en plus je me suis surprise à me prendre au jeu de ce drama, à m'attendrir, m'intriguer... Après les quelques jours horribles au boulot, ça a été un petit bol d'air qui m'a prise comme par surprise, tant l'histoire ne me disait trop rien a priori (même si je suis partie dans la thématique "quête aux médailles d'or" dans mes dramas dernièrement, après le coup de foudre japonais pour GOLD ). Dr Champ contient tous les ingrédients les plus classiques d'un kdrama, rien de très original, mais il esquisse un mélange accomplissement personnel/professionnel & amour & sport, chargé de vitalité, qui s'avère en fait très rafraîchissant. J'avoue que ça m'a prise un peu au dépourvu de passer un moment si sympa... Mais j'ai l'impression qu'il y a un potentiel pour passer un bon moment, avec de belles relations compliquées mais attendrissantes à construire, avec en toile de fond un mélange de médecine et de sport de haut niveau. A voir si le drama poursuit sur cette voie et s'affirme pleinement !
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 9 Avr 2011 - 13:50
I AM LEGEND
présenté par mimidd
Genre : drama judiciaire, musique Episodes : 16 Année : 2010 avec : Kim Jung Eun, Lee Joon Hyuk, Kim Seung Soo, Jang Young Nam, Jang Shin Young, Hong Ji Min, Hyun Jyu Ni, Go Eun Mi
Je suis également en parallèle I am Legend, que j'aime énormément en revanche
le teaser qui n'a pas grand chose à voir avec la véritable intrigue, mais qui a au moins le mérite de donner une vue d'ensemble des personnages :
4 épisodes ont été diffusés pour le moment, mais j'ai bien accroché dès le début, même si j'ai eu un peu peur quand çà a commencé à parler d'entrée de maladie incurable et de méchante sorcière belle mère . Mais non, çà va.
Jun Seol Hee (Kim Jung Eun) est l'épouse de Cha Ji Wook (Kim Seung Soo), le plus jeune associé du plus prestigieux cabinet d'avocats du pays. Couple tout ce qu'il y a de plus glamour sur le papier, imaginez, le riche avocat qui est tombé amoureux de la pauvre employée ... La réalité est beaucoup moins rose. Jun Seol Hee subit des humiliations répétées de la part de sa belle famille (en particulier de sa belle mère), qui l'accuse d'être une coureuse de dot (ce qui n'est pas tout à fait faux, même si elle aime sincèrement son mari) et d' avoir fait exprès de tomber enceinte (puis de faire une fausse couche) afin de piéger Cha Ji Wook. Ce dernier, quant à lui, se montre très froid et très distant à son égard, obnubilé qu'il est par son travail et l'image parfaite qu'il veut donner de son couple, Jun Seol Hee n'ayant dans cette mascarade qu'un rôle de potiche - souriante, mais surtout silencieuse - à jouer . Néanmoins, elle supporte tout cela sans broncher, forte du confort matériel dans lequel elle vit et dont elle a toujours rêvé, et persuadée de l'amour que lui porte son mari tout au fond de lui (ahem ). Elle trouve également du réconfort dans le groupe de rock qu'elle a formé avec ses amies de lycée, groupe que sa belle famille et son mari voient d'un trèèèès mauvais oeil. Jusqu'au jour où une goutte d'eau fait déborder le vase ... Elle décide alors de reprendre en main sa vie, en commençant par se délester de tous les carcans qui l'emprisonnaient depuis des années, belle famille et mari inclus
J'aime l'héroïne. C'est une femme au fort caractère, mais qui par amour et par confort, s'est complètement laissée bouffée, et a vécu pendant des années comme l'ombre d'elle même. Elle apprend tout doucement à revivre.
J'aime le héros, dont je n'ai pas parlé dans le synopsis. Il s'agit d'une ancienne star de rock qui doit désormais se contenter de chanter dans des clubs et de donner des "cours de musique" à des groupes débutants. Argument tout à fait futile, Lee Jun Hyuk n'est pas moche à regarder . Je l'avais déjà remarqué dans City Hall, où il interprète le secrétaire de Jo Guk, mais là, dans un rôle un peu plus mature et avec une petite moustache, je craque encore plus. Et c'est qu'il chante plutôt bien le bougre (j'avoue, sa chanson dans l'épisode 3 a fini de m'achever ) Si l'on met de côté ces considérations purement intellectuelles, j'aime beaucoup ce personnage franc et direct, et qui, sans avoir l'air d'y toucher, se soucie pas mal des autres.
J'aime les copines de Seol Hee (même si Fa Ja est un peu too much ), leur folie et leur enthousiasme quand il est question de musique.
J'aime l'intrigue, le fait que l'histoire commence au moment où le mariage de l'héroïne est en phase terminale, et donc le fait que soient abordés des thèmes "adultes".
J'aime la bo, interprétée par les acteurs eux même. Ils n'ont peut être pas les plus grandes voix de la terre, mais ils se débrouillent plus que bien . Les chansons (pour la plupart des reprises) sont plutôt pas mal, et sont utilisées avec intelligence. Ainsi, on a à la fois des chansons pleinement intégrées dans l'intrigue (cf quand les personnages répètent ou se produisent sur une scène), et d'autres qui font office d'intermèdes musicaux et qui permettent aux personnages d'exprimer leurs sentiments.
Petit aperçu (fin de l'épisode 4) :
D'autres chansons (dommage, je n'ai pas trouvé les extraits vidéos correspondants) :
Bilan un peu mitigé, j'ai un peu été déçue par la tournure qu'a pris le drama . un peu trop d'aventures juridiques à mon goût, et pas assez de musique. C'est dommage, j'avais beaucoup aimé le début, les personnages avaient un bon potentiel, mais je trouve que le drama s'est un peu trop dispersé en cours de route ... Ceci dit, je retiens la bo
Avis :
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mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 9 Avr 2011 - 14:03
SUNGKYUNKWAN SCANDAL
présenté par mimidd
Genre : historique, romance, comédie, school drama Episodes : 20 Année : 2010 avec : Park Min Young, Park Yoo Chun, Yoo Ah In, Song Joong Ki
* Mais heuuuuu ... çà parle de quoi au fait ?
En l'an de grâce 1790/1 , à Joseon (ancien nom de la Corée) : il était une fois 4 garçons dans le vent ... heuuuu .... nan, 3 garçons et 1 demoiselle ... attendez, je reprends depuis le début ... il était une fois une jeune demoiselle intelligente, pleine d'esprit et de vivacité, obligée de se travestir en homme pour subvenir aux besoins de sa chère moman et de son frérot malade. Suite à diverses péripéties, Yoon Hee réussit à l'insu de son plein gré l'examen d'entrée de Sungkyunkwan, prestigieuse école où sont formés les futurs hauts fonctionnaires du royaume. Sauf que c'est une fille, et à Joseon, fille + instruction ne sont pas compatibles du tout. Et que son camarade de chambre n°1, aka Lee Sun Joon, le garçon par qui le malheur est arrivé, est un gros nerd qui ne jure que par ses principes moraux, au risque de bousculer l'ordre établi et de se mettre à dos les autres étudiants. Et que son camarade de chambre n°2, Moon Jae Shin, se trouve être la terreur de l'école. Et cerise sur le gâteau, Goo Yong Ha, le m'as-tu-vu qui dort dans la chambre voisine semble se douter de son véritable sexe et prend un malin plaisir à l'embêter ...
(haaaan, désolée les choupinous pour ce portrait . Je ne blasphèmerai plus contre mon dieu à l'avenir )
(Et là, j'entends déjà des protestations : "comment çà a l'air trop nul", "intrigue vue et revue", "rembourseeeez". Mais le tour de force de SKKS est justement de mêler fraicheur et irrévérence pour donner naissance à une formidable histoire d'amitié (et d'amouuuur aussi, mais surtout d'amitié ). Le tout couplé à une réflexion philosophique et socio-politique beaucoup plus profonde qu'il n'y parait. Bref, c'est croooo bien ^^)
* Heeeeelp, c'est qui Garang ? Et Lee Sun Joon ??? Et "Choupinou" n'est pas répertorié dans le cast du drama, je comprends pas !!!!
Le Jalgeum Quartet : Who's who
* Mais c'est qui le roi truc muche ? Et tous les vieux barbus, là ?
Je finis cette présentation avec une petite notice sur le contexte historique. On devine/comprend pas mal de choses au fur et à mesure qu'on visionne le drama, mais c'est bien aussi d'avoir des anti sèches sous le coude ^^. Ce que je vous conseille, c'est de laisser passer quelques épisodes avant de lire ce qui suit, histoire de bien assimiler qui est qui.
(je précise que je ne suis pas du tout une spécialiste de l'histoire coréenne, et que c'est le fruit de quelques lectures livresques et internet. Donc dans les grandes lignes, je pense que c'est correct, mais dans le détail, y'a peut être quelques inexactitudes, désoooolée) :
Spoiler:
Si on commence par le commencement, le roi qu'on voit dans le drama, c'est le roi Jeong Jo, né en 1752, qui a régné entre 1776 et 1800. C'est le même roi que dans Painter of the wind, pour celles qui ont vu ce drama . Pour être plus précise, l'intrigue de SKKS se déroule dans les années 1790, parce que la loi promulguée par le roi dans l'épisode 10 (celle sur le libre commerce) date de 1791 si je ne raconte pas de bêtises. Pour comprendre les motivations du personnage, il faut remonter un peu dans le temps : en 1762, son père, le prince Sado, s'est fait exécuté (un truc assez horrible, il a été enfermé vivant dans un coffre à riz, et 8 jours plus tard, ben ... il était plus aussi vivant qu'avant ) sur l'ordre de son grand père, le roi Yongjo, parce qu'il aurait été soi disant fou. Aujurd'hui encore, il y a toujours débat pour savoir s'il était réellement fou, ou s'il a été victime d'un complot orchestré par ses ennemis politiques (= la femme du roi Yeong Jo et les Norons)
Bref, tout au long de son règne, caractérisé par une floraison des arts et des lettres, ainsi qu'une ouverture sur l'extérieur (en résumé, c'était un bon roi, intelligent et tout ), le roi Jeong Jo a cherché à laver le nom de son père, d'autant plus que selon une rumeur, à la fin de sa vie, le roi Yeong Jo aurait manifesté des regrets quant à l'exécution de son fils, et rejeté la faute sur les Norons. C'est là qu'intervient le Geum Deung Ji Sa (= le document secret que le roi recherche), qui constituerait une preuve écrite permettant la réhabilitation du Prince Sado. (On retrouve la même quête dans Painter of the wind, sauf que la preuve que recherche le roi n'est pas une lettre, mais une peinture)
J'ai parlé des Norons ... Ils constituent avec les Sorons et les Namins les 3 factions politiques principales de l'époque (il y a aussi les Pongins - faction du nord - mais je ne crois pas qu'on en parle dans SKKS )
Pour mettre des factions sur les visages : - Lee Sun Joon et Ha In Soo (le président des étudiants) ainsi que leurs chers papounets - respectivement les ministres de la gauche (?) et celui de la guerre - sont des Norons - Geol Oh est issu d'une famille soron, et çà le frustre encore plus que son père, spoiler épisode 4 (le ministre de la justice), ait vendu son âme au diable en collaborant avec les Norons. - Kim Yoon Hee et Jung Yak Yong (le prof qui fait des tours de magie) sont des namins.
[petite parenthèse sur Jung Yak Yong, il s'agit d'un personnage qui a réellement existé, et qui, comme on le voit dans le drama, est une figure éminente du courant de pensée Silhak = études pratiques / études du réel / savoir pratique, qui a connu son essor au XVIIème siècle. C'est un courant reformateur confucéen, qui s'est développé en réaction contre le néo confucianisme, considéré comme trop éloigné des réalités concrètes et surtout jugé responsable des invasions japonaises et mandchoues et des catastrophes qui en ont découlé. En gros, çà se manifeste par un intérêt pour les sciences et les techniques, ainsi que pour les questions économiques et sociales. Ce savoir pratique se couple souvent avec une ouverture à la philosophie, aux technologies et à la religion occidentales (courant Seohak)
Petite notice biographique trouvée sur Wiki, en anglais, désolée, j'ai la flemme de traduire
wikipedia a écrit:
Jeong Yak-yong, 1762–1836 (informally known as "Dasan"), leading the third wave of Silhak. Like a number of other Silhak scholars, he was interested in some Christian ideas. However, he renounced these deviations from Confucianism and thus (unlike his older brother) escaped the headsman's axe in the Catholic persecution of 1801. He was an advocate for the right of the people (min kwon). He advocated for a strengthening of rigid class boundaries which had largely collapsed by the 18th century. Specifically, he suggested a "village land system," in which the village would hold its land in common and farm the land as a whole, while the products of the land would be divided based on the amount of labor contributed. He seems to have stopped expressing these radical notions at some point, but continued to believe that the common people should be able to participate in the government, to criticize the government, and have a voice in selecting their leaders. He wrote The Mind Governing the People (목민심서) and argued that a rigid social class order with the king at the top was necessary for the government to maintain order but also favored experimentation for the social good.
J'en reviens aux factions : A Sungkyunkwan, officiellement, selon la doctrine confucéenne (cf l'harmonie politique pronée par le roi), il n'existe pas de distinction entre les factions. Officieusement, c'est une autre histoire, comme on peut le voir avec la répartition dans les dortoirs. Les Norons occupent le dortoir Ouest, les Sorons et les Namins le dortoir Est. D'où l'énorme scandale quand Lee Sun Joon, le rejeton du leader des Norons, décide de suivre les règles officielles et d'occuper la chambre qui lui a été assignée dans le dortoir Est, QG des Namins et des Sorons. A noter que la chambre de Yong Ha se trouve dans le dortoir Est, donc a priori, c'est soit un soron, soit un namin, mais comme il le dit lui même à In Soo au début du drama, la politique est le cadet de ses soucis (après, est ce que c'est vrai, est ce que c'est faux, comme tout ce que dit Yong Ha, on peut se poser des questions, et se brosser pour avoir une réponse )
Si on rentre un peu plus dans les détails, à la base, les norons et les sorons sont issus de la même faction, Seoin (faction de l'ouest), alors en opposition avec la faction du sud (Namin). C'est en 1683 que les Seoins se subdivisent entre les Norons (partisans de l'ancienne doctrine - me demandez pas des détails sur le sujet ) et les Sorons (partisans de la nouvelle doctrine) (PS : les noms des factions proviennent simplement de l'adresse des chefs de faction dans la capitale) Je vous passe toutes les intrigues de cour et les luttes d'influences au cours des siècles passés, faut juste retenir qu'au gré de luttes intestines et des diverses purges lancées par les factions opposées, chaque faction s'est retrouvée tour à tour en position dominante. A partir de 1680, ce sont les Norons qui ont le vent en poupe. Et c'est tout particulièrement vrai à l'époque du roi Jeong Jo, tout d'abord parce qu'ils avaient consolidé leur domination sous le règne du roi précédent, Yeong Jo, si vous avez bien suivi jusque là ^^. Sous son règne, les Norons étaient intouchables, les Sorons avaient lancé une révolte en 1728, et çà ne s'était pas bien terminé pour eux. D'autre part, ce sont les Norons qui ont poussé et soutenu l'accession au trône de Jeong Jo. C'est pour çà que le roi a un peu les poings liés par rapport à eux, et que, comme on le voit dans le drama, il n'a pas l'assise politique nécessaire pour lutter ouvertement contre eux. Je pense que son souhait d'harmonie politique tient autant du désir de revenir aux valeurs confucéennes que de la volonté d'affaiblir politiquement les Norons. C'est pour çà que la découverte du Geum Deung Ji Sa, qui impliquerait les Norons dans la mort du Prince Sado, constituerait une arme non négligeable, en plus de l'aspect purement "filial" de cette quête ...
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mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 9 Avr 2011 - 14:14
FUGITIVE : PLAN B
présenté par Lady Livia
Genre : action, comédie, romance Episodes : 20 Année : 2010 avec : Bi (Rain), Lee Na Young Lee Jung Jin, Yoon Jin Seo, Daniel Henney
Sinon parmi les autres dramas actuellement en diffusion en Corée, il y en a un avec lequel j'ai aussi un peu de mal à accrocher, mais j'avoue qu'il réveille en moi un girl crush irrationnel auquel je suis incapable de résister ; c'est Fugitive Plan B. C'est une série d'action/divertissement pur, qui change des comédies romantiques, mais qui fonctionne dans une dynamique d'attraction/répulsion chez moi vraiment paradoxale. J'ai toujours pas décidé ce que j'en pensais en fait, mais je vous en fait quand même une présentation.
L'histoire est la suivante :
Spoiler:
Ji Woo est détective privé, exerçant son métier prohibé en marge de la loi sud-coréenne. Homme d'affaires méticuleux, le jeune homme gère avec maîtrise une entreprise florissante, basée sur une réputation solide - en dépit de son caractère occulte et des démêlés judiciaires troubles de Ji Woo - et un réseau d'informateurs fiables à travers toute l'Asie. Quelque part entre l'homme d'action prompt aux échanges musclés et un côté plus feutré aux faux airs James Bond-ien, le personnage cultive son ambivalence tout au long de ces deux premiers épisodes.
S'il demeure marqué par la mort non élucidée de son ancien associé, il y a plusieurs années, il suit un quotidien bien rôdé, fait d'enquêtes et d'aventures, d'où ressortent un attrait incontestable pour l'argent. Mais sa rencontre avec Jin Yi va l'entraîner sur une route plus dangereuse encore. Car la jeune femme, qui souhaite l'engager, vit dans des eaux particulièrement troubles, fuyant un passé ensanglanté où ses proches ont été tous decimés avec des morts très suspectes. Une nouvelle énième tentative d'assassinat, commanditée depuis le Japon, témoigne d'ailleurs de la précarité de son existence. Amorçant les débuts d'une longue fuite, loin de ses meurtriers pour Jin Yi et loin des autorités pour Ji Woo, c'est finalement dans une chasse au trésor d'un genre un peu à part, en quête d'un argent ayant disparu durant la Guerre de Corée, que tous ces protagonistes vont se retrouver entraînés...
Le casting (qui est un peu le coeur de ma relation compliquée avec cette série : j'aime et je déteste) : Commençons par mon problème majeur avec cette série : elle devrait ravir les fans de Rain/Bi ! Or, si je n'ai jamais vu Full House, j'avais en revanche gardé de relatifs (très) mauvais souvenirs de ma première rencontre avec l'acteur dans A love to kill. Malheureusement, Fugitive : Plan B m'a rappelé pourquoi je n'avais pas aimé Rain à l'époque. J'ai beaucoup de mal à me faire à son (sur-)jeu d'acteur, à ses mimiques... à tout en fait. Il y a des moments où je m'habitue, puis d'autres scènes où j'ai envie de faire avance rapide. Ce n'est pas très rationnel, je m'en excuse. Ca doit être une question de feeling.
Mon dilemme vient du fait qu'à ses côtés, dans le casting secondaire, en revanche, j'aime beaucoup de monde. Lee Na Young (Ireland) est toujours très classe, j'ai beaucoup d'affection pour la pétillante Yoon Jin Seo (The Return of Iljimae). Et puis, last but not least, disons que je ne suis pas loin de penser qu'admirer Daniel Henney (Spring Waltz), parlant plus anglais (avec l'avantage d'être compréhensible, à la différence des autres acteurs) que coréen, serait presque un argument à lui tout seul pour me convaincre de poursuivre l'aventure J'ai un peu honte, mais voilà quoi. (Mais j'ai des circonstances atténuantes quand même : https://2img.net/h/i801.photobucket.com/albums/yy291/myteleisrich2/KDramas/run2-00094.jpg )
Un avis plus global sur la série qui s'efforce d'être plus objectif : Paradoxalement, si les deux premiers épisodes de Fugitive : Plan B se révèlent particulièrement rythmés, peu avares en scènes d'actions assumant tous les clichés du genre, et prompts à recourir à des ruptures de narration des plus dynamiques, ils apparaissent au final également relativement creux dans leur contenu, laissant les enjeux progressivement s'installer sans pour autant vraiment centrer le coeur de la série sur ceux-ci. En un sens, cette approche est significative de la réelle ambition de ce drama : offrir une série permettant de se divertir sans arrière-pensée devant son petit écran. Il s'agit de se faire plaisir, et pour cela, Fugitive : Plan B ne va pas hésiter pas à verser dans une surenchère revendiquée, portée par des situations et des protagonistes clinquants à souhait.
Les premières scènes donnent d'ailleurs immédiatement le ton, avec une course poursuite aussi musclée qu'irréaliste, agrémentée de plans qui vous indique clairement que les amateurs de vraies sensations fortes et de suspense peuvent passer leur chemin. Fugitive : Plan B est certes une série d'action, mais elle est volontairement débridée et refuse crânement tout rigueur. Cela lui permet d'éviter l'écueil qui aurait été de se prendre trop au sérieux. Chacun est conscient du manque de réalisme de l'ensemble, mais l'assume et investit un second degré salvateur. Cette impression est d'ailleurs renforcée par l'alternance perpétuelle des tons, passant d'un instant sérieux à connotation dramatique à une mimique comique et burlesque en un clignement d'oeil. Le cocktail est difficile à cerner, laissant trop souvent le téléspectateur en porte-à-faux, mais le maître-mot des scénaristes semble bien être de s'amuser.
Derrière ces allures finalement très cheesy, mais non dépourvues d'un certain charme, Fugitive : Plan B donne un peu l'impression d'évoluer constamment sur une corde raide, s'attachant à maintenir un équilibre fragile dans cette succession, spontanée et vaguement désordonnée, de changements de tonalités, entre passages excessivement légers et moments beaucoup plus pesants. Même si les enjeux apparaissent encore trop comme un tableau flou accroché en arrière-plan, il est cependant assez facile de se prendre au jeu des rebondissements multiples, des mystères et questions qui s'esquissent et de l'action qui semble omniprésente. Série résolument polyglotte, naviguant entre quatre langues (coréen/japonais/chinois/anglais), Fugitive : Plan B aère l'esprit et promène ses téléspectateurs, les invitant à l'aventure.
Bilan : Divertissement calibré, décalé et musclé, Fugitive : Plan B est une série d'action rythmée qui assume un second degré sur lequel elle joue beaucoup. Privilégiant les ruptures narratives et les rebondissements plutôt qu'un réel travail sur une intrigue principale encore très floue, cette série apparaît comme une invitation à se détendre. Mais derrière ces surenchères, tout sonne malheureusement un peu trop creux, manquant encore de consistance. Ce n'est pas déplaisant à suivre, mais avec une certaine distance et sans marquer le téléspectateur. Le genre de série qui se visionne sans conséquence, et dont on peine ensuite à expliquer le pourquoi. Pour les amateurs de cette alternance de tons particulière, pour les fans de Rain/Bi et pour ceux qui recherchent un drama contemporain qui tranche avec les sacro-saintes comédies romantiques du pays du Matin Calme, Fugitive : Plan B devrait pouvoir les convaincre
Quelques screencaptures :
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Un MV avec la chanson principale de l'OST :
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Avis :
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 9 Avr 2011 - 17:49
SPRING WALTZ
présenté par Marie21
Genre : romance Episodes : 20 Année : 2006 avec : Seo Do Young, Han Hyo Joo, Daniel Henney, Lee So Yeon
Sinon, hier, j'ai aussi commencé Spring Walz et je suis tombée raide dingue devant une nouvelle crevette...gniiii
Seo Do Young
malgré le fait qu'il a une coupe de cheveux à la Mireille Mathieu, je l'ai trouvé super mignon, il a de très beaux yeux et quelque part, ses traits me rappellent un peu ceux d'un de mes cousins! nan, je vous assure, c'est très bizarre!!!
et il y a aussi Daniel Henney dans ce drama!!!et oui, je fais comme lady Livia, en plus, là, il y a 2 beaux mecs et peu importe que Daniel Henney ne joue que son propre rôle, c'est à dire qu'il est charmant et charmeur comme à son habitude, il parle mieux anglais que coréen avec un accent super sexy (j'aime beaucoup l'accent américain en fait), bref, il est beau et j'ai l'impression que c'est tout ce qu'on lui demande!!! mais c'est pas grave et c'est sans complexe que je dis qu'il ajoute au charme de ce drama! j'ai l'impression en plus que son personnage sera plus consistant que dans My Lovely Kim Sam Soon! il y a aussi la Miss parfaite de Iljimae que j'aime bien personnellement.
alors, l'histoire en gros: Park Eun-Young (Han Hyo Joo), dessinatrice de bijoux, lors d'un voyage en Autriche, rencontre un homme froid et peu sociable du nom de Yoon Jae-Ha (Seo Do Young), dans le train, lors d'un voyage en Autriche. Jae-Ha est un très grand pianiste qui vient justement donner un concert à Vienne et à Salzbourg. Ce qu'ils ne savent pas (encore), c'est qu'ils se sont connus et sont devenus inséparables il y a 15 ans de cela. Bien sûr, en 15 ans, ils ont bien changé et puis, Jae Ha, le pianiste n'avait pas le même nom à l'époque....par ailleurs à cette rencontre, une ancienne amie d'enfance de Jae Ha fait son apparition, il ne se souvient pas du tout d'elle, elle si et se souvient très bien qu'ils s'étaient promis de se marier plus tard! je sais d'avance que cette fille va m'énerver...elle n'a pas oublié la promesse qu'ils s'étaient faite alors qu'ils étaient gamins...apparemment, elle ne sait^pas qu'en 15 ans et plus, tout peut changer. L'autre personne qui va mettre des battons dans les roues des retrouvailles entre les deux personnages principaux, c'est Daniel Henney; le manager de Jae Ha, qui fait la rencontre de Eun Young à l'aéroport. Il tombe très vite sous son charme...
c'est un drama vraiment classique mais j'en ai entendu du bien, surtout concernant l'esthétique du drama et ...la musique!!! Alors, Clinchamps, si tu es fan de musique classique, la BO de ce drama devrait te plaire! Elle est sublime!!!il y a beaucoup de morceaux de piano et j'ai hâte de voir Jae Ha jouer ces morceaux au piano dans le drama!!!on ne m'a pas menti, elle est très belle. J'ai d'ailleurs réussi à me procurer les partitions de certains morceaux de piano.
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Surtout que Spring Walz est quand même loin d'être aussi addictif que SKKS, Iljimae, Autumn's Concerto ou Playful Kiss, pour ne citer que les derniers dramas vus! Mon avis est plus mitigé maintenant que j'en suis à l'épisode 6 car il y a au moins 3 épisodes consacrés à l'enfance des deux protagonistes et il y a beaucoup de longueurs!!! j'avoue, j'ai fait avance rapide sur certains passages et ça ne m'a pas empêché de bien comprendre ce qui s'est passé dans l'enfance des deux héros, ce qui les a séparé... Du coup, après ces trois épisodes, retrouver enfin la nouvelle crevette, plus froid et plus sa******, tu meurs, et Daniel Henney...Mais il y a une vile morue, qui est vraiment ch******. Celle de SKKS, elle est trop gentille, à côté de cette fille, qui s'impose carrément dans la vie du protagoniste pianiste, Jae Ha! Le pire, c'est qu'il n'en a rien à faire d'elle, mais elle s'en fiche et continue à s'immiscer dans sa vie comme si elle avait des droits sur lui! La Morue de SKKs, fait pitié, en fait...Dans Spring Walz, elle ne fait pas du tout pitié, tu as envie de la tuer!!! Cela dit, je continue de regarder ...donc il y a des choses intéressantes!
Avis :
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 9 Avr 2011 - 18:15
SECRET GARDEN
présenté par mimidd
Genre : romance, comédie, drame, fantasy Episodes : 20 Année : 2010-2011 avec : Ha Ji Won, Hyun Bin, Yoon Sang Hyun, Kim Sa Rang, Lee Philip
Après la folie SKKS, je replonge en douceur* avec Secret Garden, le nouveau drama de Hyun Bin (et accessoirement Yoon sang Hyun, avec une coupe de champignon . Mais il chante )
* en douceur, parce qu'a priori, c'est un drama romantiiiique, donc "inoffensif" pour moi
synopsis : Kim Joo Won (Hyun Bin) est propriétaire d'un grand magasin, et tout le monde le voit comme quelqu'un de froid et d'hautain. Tout le contraire de son cousin Oska (Yoon Sang Hyun), chanteur très populaire et playboy à ses heures perdues. Il va sans dire que les deux hommes se détestent et cherchent à se dépasser mutuellement quel que soit le domaine. Côté filles, on a Gil Ra Im (Ha Ji Won), cascadeuse professionnelle, qui sous ses dehors de garçon manqué est très sensible. Et accessoirement, c'est une fan absolue d'Oska ^^ Et dans le rôle de la vile morue, Yoon Seul (Kim Sa Rang), directrice publicitaire de son état, qui se trouve être à la fois le rendez vous arrangé de Joo Won, et l'ex d'Oska ...
Et pis pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, à tout ceci va s'ajouter une histoire comme quoi Joo Won et Ra Im vont changer de corps . Mais on n'en est pas encore là , donc wait and see ...
une mv qui couvre les 2 premiers épisodes :
Remarque constructive n°1 : gniiiiiiiiiiiiii Hyun Bin. Autant il ne m'avait rien fait dans MNIKSS, autant là, dans ses petits costumes trois pièces (et vi, il a vachement maigri ). Bref, il se pourrait que j'ai fortuitement loupé quelques sous titres pour cause de bavage intensif devant mon écran. Quant à son survet en sequin ... ben ... comme les personnages du drama se foutent aussi de sa gueule, çà passe très très bien (naaaan, mais les gens comprennent rien, il a été fait sur mesure. En Italie !!!! ). Mais je crois que c'est surtout son personnage qui me plait. Au premier abord, on peut se dire : rhooo, encore un héros coréen classique, froid, imbu de lui même blabalabla ... et en fait pas du tout. Il est complètement chtarbé dedans sa tête, CQFD je ne peux que l'aimer
Remarque constructive n° 2 : Ha Ji won rocks (et son petit frère aka "Ha In Soo" dans vous savez quoi, lui ressemble vachement ^^)
Et heuuuu ... c'est tout pour le moment, vu que j'ai seulement vu le premier épisode et lu la review du second . Je ne pense pas que ce sera le grand coup de foudre (sauf pour Hyun Bin ^^), mais çà m'a l'air très sympa et pas prise de tête
[EDIT de votre modo vénérée qui met à jour la récap : j'ai le droit de retirer tout le bien que j'avais dit du personnage incarné par Hyun Bin ? Dites ? Dites ? (c'est fou les casseroles qu'on retrouve au fond de l'aquarium )]
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 9 Avr 2011 - 18:34
MARY STAYED OUT ALL NIGHT
présenté par Nettie
Genre : romance, comédie Episodes : 16 Année : 2010 avec : Moon Geun Young, Jang Geun Suk, Kim Jae Wook, Kim Hyo Jin
En ce moment j'ai un gros coup de coeur pour Mary Stayed Out All Night...
C'est un concentré de bonne humeur, de petits clins d'oeil aux dramas, des scènes à couper le souffle (pourquoi, c'est toujours à la fin de l'épisode?)...Bref ce dont j'avais besoin en ce moment! Pour l'histoire, c'est Mae Ri (ou Mary), une jeune fille romantique qui fait un jour la rencontre de Kan Moo Kyul, un musicien (et quelle rencontre!). A la suite de nombreuses péripéties, ils se retrouvent à contracter un faux mariage, car le père de Mae Ri veut la marier au mystèrieux Byun Jung In, un homme d'affaire au passé étrange...
L'héroïne est adorable, même si elle tape un peu sur les nerfs certaines fois (mais normal, nous sommes dans un kdrama! ). JKS est crédible en musicien, un peu bohême (et je ne le trouve pas si mal habillé que ça, c'est quand même mieux que You're Beautiful ). Pour les fans nous avons même droit à
Spoiler:
Une scène de douche! Enfin, JKS les cheveux mouillés...
Et enfin, Kim Jae Wook en Monsieur Parfait. J'espère qu'il aura plus de chance que dans
Spoiler:
Bad Guy
Après il y a plein de répliques très amusantes comme
Spoiler:
Mary? Merry Christmas?
Quelques images...
Spoiler:
Caps de Soompi parce que je suis nulle pour en prendre Comment Mae-Ri arrive à amadouer Kan Moo Kyul...
Bref on passe un très bon moment et j'attends avec hâte l'épisode 5 pour une certaine raison...
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Je viens ENFIN de finir MSOAN (je veux dire par là que je trainais un peu avant de voir la fin...J'ai visionné les 3 derniers épisodes en avance rapide, tellement c'était )
Alors pour le dire franchement, ce drama a été une déception. Tout d’abord au niveau du scénario
Spoiler:
quelle idée de révéler que le mariage entre Mae Ri et Kang Moo Kyul était faux si tôt! Cela a enlevé, par la suite, toute la fraîcheur du drama !
Donc, si la première partie est pleine de fraîcheur et de bonne humeur, la deuxième partie part un peu dans tous les sens sans trouver vraiment la bonne voie. Les personnages vont et viennent, ne savent pas ce qu'ils veulent et à la fin dire
Spoiler:
tout ça pour ça! Le père de Byun Jung In voulait les marier tout simplement parce qu'il aimait la mère de Mae Ri! Moi qui m'attendait à une histoire plus complexe...
Comme je l'ai dit dans mes posts plus haut, je pense que c'est dommage de gâcher des talents comme celui de Moon Geun Young, JSG et Kim Jae Wook (qui d'ailleurs est abonné aux rôles de "l'opposant", il pourrait pas jouer d'autres types de personnages?)!
Donc en résumé, un drama à voir si vous avez le temps devant vous et si vous êtes fan de JGS (vous le verrez alors en mode *je sors de ma douche*, *je joue de la guitare dans un parc enneigé*, *je cours sur la neige et sans glisser!*...bref un festival de JGS et ne parlons pas de ses tenues très rockeur... ). Ce n'est pas exceptionnel, malgré de bons acteurs mais il manque le Scénario... Reste une très jolie OST à écouter...
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 9 Avr 2011 - 18:40
QUE SERA SERA
présenté par Nettie
Genre : romance, comédie, drame Episodes : 17 Année : 2007 avec : Eric, Jung Yoo Mi, Yoon Ji Hye, Lee Kyu Han
Je viens de finir il y a quelques temps déjà Que sera sera et je voulais vous faire partager mon avis, car j'ai bien aimé. Attention, j'ai écrit un gros pavé.
L'histoire
Citation :
C'est par un véritable hasard que Han Eun Soo fait la rencontre de Kang Tae Joo. Elle vient d'arriver à Séoul pour s'installer chez sa jeune soeur dans le même immeuble que Kang Tae Joo. Lui est un peu playboy et travaille dans une entreprise d'organisation d'évènements. Il n'aime pas s'attacher et passe son temps libre à séduire de riches femmes. Elle est très fleur bleue, n'est pas très séduisante, un peu naïve et tombe rapidement amoureuse de son voisin. Si celui-ci ne semble pas l'apprécier, il accepte de sortir avec elle jusqu'au moment où entrent en scène Cha Hye Lin, riche héritière et son frère adoptif Shin Joo Hyunk...
Mon avis Je viens de finir Que sera sera qui m’aura tenu en haleine jusqu’à la fin.
Ce que j’ai beaucoup aimé dans ce drama, c’est le fait que l’héroïne n’est pas si jolie que ça, elle est assez banale, elle n’a pas vraiment de style. Et puis au fil des épisodes, on commence à la découvrir et elle est loin d’être si idiote qu’elle en avait l’air et devient plus élégante. Sur le point de l’histoire, on retrouve un quatuor amoureux où les relations amoureuses entre les personnages s’entremêlent. A cela ajouter un peu de mystère avec Shin Joo Hynk et son lourd passé
Spoiler:
Mais son histoire est un peu expédié à la fin
On passe par diverses émotions : la haine, la passion, la tristesse… Mais le plus de ce drama, c’est surtout Kang Tae Joo alias Eric Mun (alors apparement il est dans le groupe Shinwha, connaît pas) Ah qu’est-ce que je n’ai pas arrêter de swooner sur ses magnifiques costards, son allure et comment ne pas fondre devant son sourire... Si au début, il est assez playboy, il finit peu à peu par se dévoiler et mûri au fil des épisodes. Enfin, le drama se différencie des autres par de vrais baisers (on est loin des baisers « figés ») et une bande son assez sympathique (j’ai bien aimé les morceaux de violons qui donnent une note de mélancolie, mais aussi le morceau principal de W & Whale , groupe que je vous encourage à découvrir, j’aime beaucoup leur musique un peu électro). Les personnages ne sont ni bons ni mauvais, ils ont chacun leurs défauts et leurs qualités. On peut les haïr à un moment donné puis les apprécier dans d’autres situations. Certaines scènes sont très et m'ont fait tenir en haleine avec des rebondissements
Spoiler:
Ah, la scène de l'ascenseur, déjà vu mais tellement
, que je n'attendais vraiment pas.
Pour les points négatifs, si j’ai avalé littéralement les dix premiers épisodes (ce sont les meilleurs selon moi, nous voyons se développer les relations entre nos quatre personnages et nous avons droit à des scènes mémorables), j’ai moins aimé les sept épisodes suivants où notre quatuor tourne un peu en rond. C’est un peu « je t’aime moi non plus » et où la trame ralentie. C'est plus sérieux, plus adulte, mais certaines scènes étaient assez (trop!) longues . C’est surtout pour Kang Tae Joo alias Eric Mun que j’ai regardé la fin… Une fin satisfaisante.
On retrouve les bons vieux ingrédients d'un Kdrama: nos scènes de douches, notre héroïne un peu saoul, des costards à gogo, une vile morue (mais qui n'en est pas vraiment une) des rebondissements et du suspens bien sûr!
Pour finir, voici un aperçu de la série avec la chanson principale de Que sera sera. Attention, les dernières minutes sont un peu spoiler.
Spoiler:
Et quelques images
Spoiler:
Kang Tae Joo et la vile morue alias Chae Hye Lin
Ze scène où nos deux héros se retrouvent dans un ascenseur, ça ne vous rappelle pas quelque chose?
Shin Joo Hyunk, le frère adoptif
Han Eun Soo, notre héroïne
Et pour le plaisir des yeux, encore Kang Tae Joo
Voilà j'espère ne pas vous avoir fait peur avec ce très très long post et si le cœur vous en dit, c'est un drama à voir, même si on retrouve certaines situations communes à d'autres dramas.
Avis :
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mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 9 Avr 2011 - 18:57
KING GEUNCHOGO
présenté par Lady Livia
Genre : historique Episodes : 70 Année : 2010 - en cours avec : Kam Woo Sung, Kim Ji Soo, Lee Jong Won, Lee Ji Hoon, Ahn Jae Mo, Lee Se Eun
Sinon, en sageuk, actuellement en cours de diffusion, je conseille King Geunchogo. Je n'ai vu que les 4 premiers épisodes, mais il a vraiment tous les ingrédients majeurs que l'on attend d'une série historique !
Le casting : Kam Woo Sung (vu au cinéma dans Le Roi et le Clown et dont le dernier drama, Alone in Love, datait de 2006), Kim Ji Soo (Women of the sun), Lee Jong Won (The Kingdom of the wind, Kim Soo Ro, dernièrement dans Gloria), Lee Ji Hoon (You're my destiny), Ahn Jae Mo (dernièrement dans Freedom Fighter), Yoon Seung Won ou encore Lee Se Eun (Fly high).
L'histoire :
Spoiler:
Lorsque débute l'histoire, le prince Yeogu, ce futur souverain qui conduira Baejke vers la grandeur, occupe une position bien précaire au sein du royaume. Une prophétie l'a en effet désigné comme étant destiné à régner sur Baejke. Mais n'étant que le troisième fils du roi Biryu, et n'étant issu que de son union avec la seconde reine, cette annonce a surtout semblé poser les bases d'un conflit successoral inévitable, alors même que le royaume sort tout juste d'une période très troublée sur cette question pas encore pleinement résolue. Pour éviter cela et assurer à son fils aîné une accession au trône sans souci, Biryu a banni Yeogu du royaume, lui ordonnant de vivre du commerce de sel, sans se préoccuper des enjeux politiques et militaires.
Mais si la situation a pu perdurer ainsi en période de relative stabilité, Yeogu ne cherchant vainement que l'approbation, même du bout des lèvres, de son père, les choses sont sur le point de changer lorsque la série commence. En effet, les tensions avec le puissant royaume voisin de Goguryeo, à l'égard duquel le contentieux qui conduisit la reine Sesuno à l'exil nourrit un fort ressentiment et une concurrence que des conflits récurrents ont entretenu, ressurgissent à propos d'un territoire, perdu il y a un peu plus de 20 ans, lors des dernières escarmouches entre Baejke, Goguryeo et leurs voisins du Nord, les Hans. Le roi de Goguryeo s'était alors arrogé des terres que Baejke continue de réclamer. Pour résoudre ce conflit territorial qui empoisonne leurs relations, les rois des deux royaumes se proposent de se rencontrer pour tenter d'aboutir à une conciliation. Mais chacun nourrit des arrière-pensées peu avouables, caressant le secret espoir de balayer son rival.
C'est tout le fragile équilibre des pouvoirs au sein de la péninsule coréenne qui va être bouleversé par l'engrenage guerrier qui s'enclenche dans l'escalade à laquelle on assiste. Au milieu de ces évènements, Yeogu ne va pas pouvoir éternellement rester cet insouciant marchand de sel dont il avait embrassé le mode de vie. Il lui faudra des choix et peut-être suivre cette destinée à laquelle il est apparemment lié.
Avis : La série fait le choix d'un démarrage rapide, sans longue exposition préalable. Le téléspectateur y retrouve condensés tous les ingrédients familiers du genre, que l'on s'attend légitimement à retrouver dans un sageuk. Sur ce point, la série fait quasiment figure de modèle du genre, parfaite pour permettre à un profane d'en découvrir les rouages.
Les premiers épisodes laissent ainsi une bonne place à l'action, permettant de dynamiser l'ensemble avec son lot de combats et de maniement d'armes en tout genre. En toile de fond, se découpent déjà des intrigues de cour fatales, se rapprochant plus des complots successoraux traditionnels que des guerres politiques internes entre factions, ce qui a l'avantage de permettre de rapidement discerner les différents camps en présence. Le tout s'accompagne d'une dimension humaine permettant de toucher le téléspectateur et l'invitant donc à s'investir dans l'histoire. Le thème central de ces débuts reste le désamour d'un père pour ce fils prodigue qui est pourtant sans doute le plus apte à mener leur nation dans la guerre. Enfin, l'ensemble est saupoudré d'un soupçon de romance potentiel, teintée de raisons d'état, aux allures d'amour impossible.
En résumé, à défaut de prise de risque narratif ou d'un effort d'originalité, la série a le mérite de présenter un cahier des charges classique dûment rempli et, ce qui est sans doute le plus important, des plus efficacement exploité. La narration est rythmée, les oppositions sont nettement soulignées et les rebondissements ne se font pas attendre. Si bien que l'attention du téléspectateur ne sera jamais prise en défaut au cours de ces trois premiers épisodes, où sont perceptibles tant ce parfum caractéristique de l'invitation à suivre des aventures mouvementées que ce souffle épique de l'Histoire avec un H majuscule qui menace de tout emporter. Sont donc posées des fondations solides sur lesquelles un scénario, riche en intervenants et en retournements de situations, devrait pouvoir efficacement se développer.
La seule réserve que je formulerais après ces débuts concerne sans doute la dimension humaine de la série qui demeure perfectible. En effet, les différents personnages, au-delà du seul héros, restent encore à humaniser et à individualiser, de façon à pouvoir présenter une galerie homogène de protagonistes auxquels le téléspectateur pourra s'attacher, afin de se sentir concerné par leur sort éventuel. Pour proposer une fiction pleine, il faudra donc non seulement poursuivre l'exploration de la personnalité de Yeogu, qui manifestement tient plus que tout à obtenir l'assentiment de son père, mais aussi prendre le temps de s'arrêter sur les autres intervenants, alliés ou ennemis, qui apparaissent pour le moment trop unidimensionnels. Mais la série n'étant pas pressée et ayant manifestement choisi de poser prioritairement l'action, le temps devrait naturellement conduire le drama à corriger cet aspect.
Solide sur le fond, King Geunchogo se révèle également soignée sur la forme, avec une réalisation plutôt travaillée qui passe notamment par des combats mis en scène et chorégraphiés de manière convaincante. La photographie est assez belle et sait mettre en valeur les couleurs des costumes comme des décors. Ne manque donc à ce drama qu'à se forger une réelle identité musicale, la bande-son étant trop peu présente à mon goût pour le moment.
Bilan : Proposant des débuts convaincants, King Geunchogo rassemble et exploite efficacement les ingrédients narratifs classiques du sageuk, esquissant déjà par instant le souffle épique caractéristique de la fresque historique que la série envisage de nous relater. Si la dimension humaine reste à mieux développer, pour s'assurer de l'investissement affectif du téléspectateur, le drama se charge de nous faire immédiatement entrer dans une histoire dont on cerne rapidement tant l'importance des enjeux en cause, que les camps en présence.
Quelques screen-captures :
Spoiler:
La bande-annonce :
Spoiler:
C'est parti pour 70 épisodes !
Avis :
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mimidd Aki no Hoshizora
Nombre de messages : 15717 Localisation : with a Japanese man singing for Rotterdam Date d'inscription : 17/04/2006
Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 9 Avr 2011 - 20:06
MY PRINCESS
présenté par Galy
Genre : comédie, romance Episodes : 16 Année : 2011 avec : Song Seung Hun, Kim Tae Hee, Park Ye Jin, Ryu Soo Young
Résumé:
Citation :
Lee Seol est une étudiante folle amuuuureuse de son professeur. Elle rencontre par hasard le petit fils héritier du groupe Daehan, Park Hae Young. Après moults rebondissements, elle découvre... qu'elle est princesse héritière du royaume de Corée, que le gouvernement, avec référendum populaire à l'appui essaie de remettre en place. Park Hae Young est pas content pour de sombres raisons spoilers et lui mets plus ou moins des batons dans les escarpins (qui ne sont pas des vrais Louboutins, trust me)...
Au vu du résumé, je n'attendais pas grand chose de ce drama, en me disant que ce serait encore un conte de fée à la noix, blaaaaaaaaah... et puis non! C'est charmant, frais et drôle, un vrai bonbon qui remonte le moral et donne le sourire! Bon, je vais être directe, c'est pas encore celui là qui va révolutionner l'histoire du drama! Les personnages sont classiques, lui très très riche, elle pas franchement du même monde, il y a bel et bien une vile morue botoxée, les retournements de situations et autres méprises vus et revus. Il ne fera probablement pas partie de mon Top 10. Pourtant, l'alchimie entre les deux acteurs principaux fonctionne plutôt bien, elle est adorable et drôle, lui est graouuu à souhait (en plus il met des costumes cravaaaates!!!), il me rappelle un Wu Chun qui aurait vieilli (j'ai tendance à oublier que Wu Chun est pas si jeune qu'il en a l'air, vous me direz! ), je ne sais absolument pas pourquoi...
Les images parlent d'elles même! Rick Astley powaaaa!!!
Ce qui me plait jusqu'ici (épisode 6), c'est le fait qu'à partir du moment où elle apprend qu'elle est princesse, tout ne tombe pas tout cuit. Le relooking foire pour cause de chaussures trop grandes et elle ne devient pas brillante comme ça pif paf pastèque. D'ailleurs, au début, elle n'en veut pas de son diadème... Le fait que toute l'histoire soit basée sur un programme politique et que ça ne sorte pas de nulle part joue aussi énormément.
Autre argument pro? Une scène de douche dans l'épisode 4 je crois comme on les aime, avec prise de tête et regard de cocker (bon c'est pas Lee Min Ho hein? Personne ne lui arrive à la cheville en terme de douche effect!!!)...
Spoiler:
Les tablettes en elles mêmes ne me font rien (comme d'hab je préfère la version avec costard que sans... allez comprendre!! ), plutôt le côté prise de tête sous la douche qui me fait fondre!!
Bref, il va compter 16 épisodes et je ne vais pas m'emballer avant d'avoir vu au moins la moité, mais ça démarre plutôt bien! Ça bounce et c'est bien fait, c'est tout ce que je demande d'une comédie romantique sans prétentions!
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Voili voilou, My Princess, c'est fini... Fini le kawaï et la tendresse hebdomadaire, snif snif... (enfin si, il reste encore un épisode de Dream High, mais après, terminé patates!! )
Je me suis bien amusée avec ce drama, je pense que je ne suis pas la seule ici ! Un petit drama sans prétention et très agréable à suivre! Il y a eu de grands, de très très grands moments de comédie, profondément drôles. Plus le fait que le couple principal roule tout seul et qu'il soit difficile de ne pas cheerleader pour eux tellement ils sont adorables. C'est dommage que le reste n'est pas suivi... Sans plus attendre
Les +: - L'est beau Song Seung Hun ça m'a rassurée qu'Ellea pense la même chose que moi rapport à Wu Chun Il porte très très bien la cravate et le costume trois pièces. Il a un sourire à tomber et des yeux magnifiques . Je ne le connaissais pas avant (j'ai capté après que c'était lui sur les affiches du remake de Ghost qu'il y avait partout ici en septembre!), et en tout cas dans ce rôle là je l'ai trouvé plutôt convaincant.
- Kim Tae Hee est trop mimi!!
comme je n'ai pas vu IRIS je ne la connaissais pas non plus! Elle est parfaite dans son rôle de jeune femme naïve et qui n'en fait qu'à sa tête.
- Leur couple je l'ai dit est trop mignon!!! ils sont kikis tous les deux! Il y a une alchimie évidente entre eux, ce qui fait que leur couple est crédible et adorable. Leur relation est équilibrée et les dialogues sont drôles et fins! Il y a de jolies scènes mit papillons tout plein de fois!! Notamment
Spoiler:
la déclaration de Lee Seol chez sa mère lorsqu'elle ne sait pas qu'il est là
- Ryu Soo Young, dans le rôle du professeur est über graouuuu. Ce n'est que mon opinion, mais dès qu'il sourit, ohlala!! Son personnage ne m'a, en revanche, pas passionnée, ce qui fait que le triangle amoureux de départ bof bof (même si à mon avis, le triangle n'était pas prévu d'emblée pour durer)
- c'est drôle, c'est drôle, c'est drôle!! J'ai piqué de jolis fous rires, principalement dans les premiers épisodes (même si parfois, j'en ai raaas la casquette de la diarrhée et des vomissements ). La scène de l'oignon et du poivron qui est sur l'avatar de Nettie me fait mourir de rire à chaque fois et je l'ai reregardée tout plein de fois! Jusqu'au bout ils arrivent à garder ce ton enjoué et léger (malgré une baisse de régime vers la moitié du drama) et c'est ce qui fait que ça tourne.
- Les tenues vestimentaires de Lee Seol sont super chouettes!!!! La même chose avec des jupes plus longues et je porte sans problème!!!
Spoiler:
D'ailleurs, cette tenue là, c'est pas une jupe, c'est un jupon en nylon qui est normalement porté sous une jupe (je le sais, j'ai le même
- La fin est super super super!!! Les dernières minutes sont absolument parfaites et suivent la ligne "enjouée" du reste du drama
Les -: - le scénario. Mon dieu il ne se passe rien pendant 16 épisodes!! ce qui fait que globalement ça passe, c'est les +, mais sans rire, 5 ou 6 épisodes sur une conférence de presse qui finalement se passe n'importe comment blaaah... Ce qui est dommage parce que ça démarrait très très bien! L'histoire de la famille de l'empereur (et les cameos!!! ) est parfaite, c'est la suite qui l'est moins...
- l'OST hors chansons est atroce . C'est un mélange de musique d'ascenseur et de bontempi. Il vaudrait mieux sans musique, qu'avec ce genre de morceaux qui n'ont jamais vu un instrument! C'est le genre de gâchis qui me donne des envies de meurtre
- J'ai, une fois sur deux, absolument rien compris aux motivations des personnages, principalement les méchants, et donc, rien compris aux quelques revirements de situation... Y a que moi qui ai ce ressenti là sur la construction des personnages? c'est pas toujours très cohérent tout ça ou c'est moi qui yoyote?
- La méchante, justement, puisqu'on en parle... moi qui voulait investir dans une jolie étole en fourrure (fausse, n'est ce pas) je vais abandonner, parce que si là, on a pas compris que la moumoute est l'emblème des méchants, ben voilà quoi. Ou alors, si, vu que je suis qu'un suppôt de Satan, j'vais peut être investir en fait. Sa garde robe est clairement utilisée pour la différencier de la gentille Lee Seol et ses jupettes en tulle, avec force tailleurs à épaulettes et chaines en métal... Comme d'hab vous me direz, oui, sauf que: Elle est absolument transparente, sans profondeur (elle est pas grise, elle est noire, noire) et ses motivations totalement incompréhensibles. Verdict, le fait qu'elle finisse par faire un truc bien ou carrément par être heureuse happily ever after, pffffiout frankly my dear, I don't give a damn, pour citer ce bon vieux Rhett.
- Personne leur a dit que c'était pas trop la bonne période pour aller en Egypte???
J'ai passé un bon moment, je me suis bien amusée, mais il ne restera pas, pour moi, dans les annales! Le drama tient essentiellement sur le couple principal, et ça m'a largement suffit, mais pour l'avenir, je ne suis pas sûre que je m'en rappellerais encore dans qq années!
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mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 9 Avr 2011 - 20:22
HWANG JIN YI
présenté par Nettie
Genre : historique Episodes : 24 Année : 2006 avec : Ha Ji Won, Kim Jae Won, Kim Young Ae, Wang Bit Na, Ryu Tae Joon, Jang Geun Suk
C'est dommage car j'avais beaucoup aimé Ha Ji Won dans Hwang Jin Yi, où elle avait un rôle qui lui allait beaucoup mieux. Au passage, je vous conseille beaucoup ce drama qui présente le parcours de la fameuse Gisaeng Hwang Jin Yi (équivalent de la geisha japonaise si l'on peut dire). C'était mon tout premier drama coréen (*souvenirs, souvenirs*) . La photographie est superbe, les images aussi et que dire de la musique, que j'écoute souvent . Une véritable ouverture sur la culture coréenne. Et en cadeau, j'ai découvert JSG tout jeune et tout mignon. Le seul point faible c'est sa deuxième partie qui traîne un peu en longueur. Mais ça vaut le détour!
Le générique d'ouverture
Spoiler:
Avis :
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 9 Avr 2011 - 20:58
DREAM HIGH
présenté par Galy
Genre : comédie, romance, school drama Episodes : 16 Année : 2011 avec : Suzy, Kim Soo Hyun, Taecyeon, Ham Eun Jung, Chipmunk Wooyoung, IU
Et j'ai commencé Dream High, étant donné qu'une des chansons est interprétée par deux des membres de 2AM (cf le topic musiques de dramas ), je me suis dit why not? J'ai regardé les 4 premiers et bon... vous voyez un dos tres? ben là ça donne Hana, doul, set!! C'est donc l'histoire de six étudiants dans une super célèbre école d'art de Seoul, sachant que dès le début, on sait qu'un des six (mais qui?) gagnera un Grammy Award en 2018. (J'y crooooois sauf que ce sera Choupinou bien sûr!! )
J'ai beaucoup de mal à entrer dedans, déjà parce que l'héroïne (interprétée par Suzy, du geurlz band Miss A) est à claquer, et ça ne s'arrange toujours pas arrivé au quatrième épisode. Ne perdons pas espoir!! Il y a du beau gosse en veux tu en voilà, deux membres de 2PM notamment (Taecyon et Wooyon), bref, tout ça c'est pas dégueu à regarder bien que beaucoup trop jeune Au final, difficile au bout de 4 épisodes de cheerleader pour le triangle amoureux central dont je me tape royalement jusqu'ici malgré le côté tout mimi d'un des héros (le campagnard mal coiffé qui n'est jamais venu à la ville) et le côté archi graouuuu du second (Taecyon). En revanche, la chanteuse IU interprète une étudiante assez forte (alors qu'IU doit faire 30 kilos toute mouillée!) et son histoire bien qu'elle n'ait pas eu beaucoup de temps d'antenne depuis le début me touche beaucoup plus que le reste! Le vrai point positif du drama, c'est la BO, qui est carrément léchée à mort, vu que le drama est une co-prod JYP Entertainment (d'ailleurs Park Jin Young, chanteur et fondateur de la boite de prod en question joue un des profs dans le drama) Petit exemple rapidou avec une chanson de Park Jin Young justement: Et dans les trucs rigolos, il y a un chouette cameo de Kim Hyun Joong dans le premier épisode
Voilà, je vais quand même regarder la suite parce que je suis pas du genre à abandonner, mais je suis pas über convaincue!
EDIT post moitié d'épisode 5 et là je suis déjà un chouïa plus convaincue, toujours grâce au personnage d'IU et de Wooyon qui lors d'un exercice de chant, interprètent rapidement... du 2AM!!! RE EDIT: LOLZ!!!
RE RE EDIT avec re major lolz!!
C'est à 4.25, spécial kassdédi à BOF!! Les deux épisodes 5 et 6 sont déjà meilleurs que les quatre premiers, même si l'héroïne est toujours casse pied, c'est plus drôle!
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Bon, vu que le drama est terminé il est temps de parler de Dream High en entier!
Comme j'ai pas mal posté dessus, vous avez suivi en direct live l'évolution de mon avis, de « mouais bof » à « vivement la suite »
Le web s'est carrément super emballé pour Dream High. Que ce soit sur dramabeans, soompi, tumblr et autres LJ, les avis sont gravement dithyrambiques... c'est pas forcément mon cas. Je le trouve loin d'être parfait! Pourtant, pourtant il y a un truc qui fait que chaque semaine, j'attendais avec impatience la suite, qui fait que je me suis beaucoup amusée avec ce drama. L'ensemble était très agréable, drôle, sans prise de tête. J'ai mis du temps à entrer dedans et à lâcher mes vieux préjugés Un Dos Tres, mais une fois la tête sous l'eau, c'était parti mon kiki. (L'école est très crédible, surtout vu le contexte de la production coréenne, où les idoles sont préparées à leur futur boulot. Pas comme dans Un Dos Tres où ils faisaient tout et n'importe quoi genre 8h-9h poterie 9h-10h mannequinat 10-11 théatre...) C'est pour ça que je suis très partagée, à la limite de la schizophrénie... J'ai trouvé ça géant sur plein d'éléments, mon petit couple va me manquer, et à côté, blaaaah...
Mon souci? Les quatre personnages principaux (Hye Mi, Baek Hee, Sam Dong et Jin Gook), j'en avais rien à secouer . Ils pouvaient finir sous un tramway, ça me passait à dix milles pieds... Je ne veux pas dire que j'attendais qui leur arrive des horreurs parce qu'ils me saoulaient, non. C'est juste qu'ils me laissent indifférente, et leur sort avec. Même si parfois, la Hye Mi j'avais sérieusement envie de la Joowoniser (pour mémoire: 2 baffes, placard, lumière, à ne pas confondre avec Edwardiser, où là c'est 2 baffes, décapitation, placard, lumière ). J'ai commencé vraiment à m'y intéresser dans les 3 ou 4 derniers épisodes. Ce qui est tard, très très tard les poussins... Mais je pense que ça vient de moi, je dois yoyoter de la crinière grave.
De haut en bas de gauche à droite: Jin Guk, Baek Hee, Sam Dong, Hye Mi, Jason, PilSook
Un peu de plus et un peu de moins...
- la BO est géniale! Oui, une fois n'est pas coutume, je commence pas par du bo gosse!!C'est le top du top de la crème de la K-Pop actuelle, version JYPE. De solides ballades, de la bonne pop comme ils savent si bien la faire. Rien à enlever, rien à ajouter! J'ai récupéré quelques unes des chansons qu'ils chantent en dehors de la BO officielle, c'est un bonheur! (du 2AM, voir un peu plus bas et une très jolie reprise d'Only Hope de Mandy Moore à la fin) Encore une fois, c'est une BO qui globalement, me donne le sourire dès que je l'entends!
- PilSook (interprétée par IU) rocks mes chaussettes... dès sa première apparition dans son costume de sushi géant, impossible de ne pas craquer pour ce petit bout de femme absolument adorable avec sa bouille d'ange et sa petite voix. Quand dans l'épisode 2 elle passe l'audition et qu'une fois réussie, elle sort sa photo de Kim Hyun Joong et saute dans tous les sens en l'embrassant « oppa j'ai réussi » le tout dans le sus nommé costume de sushi comment ne pas fondre? Au début, je me demandais où son personnage allait aller. Carrément ronde (dans les 80 kilos), je voyais le coup classique arriver, à savoir make over et réussite... que nenni. Oui, il y a bien un make over, mais les raisons pour lesquelles elle décide de se prendre en main, puis son évolution sont crédibles et pas trop clichés. Elle ne se laisse pas marcher dessus et dit ce qu'elle a à dire! IU est très très trèèèès jolie et en plus elle chante incroyablement bien. Je serais atrocement jalouse si elle était pas si kiki.
- Jason (alias Chipmunk, copyright Dramabeans!) rocks mes soquettes. Il est trop kawaï. Dès sa euh deuxième apparition et les deux minutes de danse sur fond de Ne-Yo genre j'me la pète j'me prends pour Justin Timberlake (épisode 2), j'étais grillée. Je la remets parce que je m'en lasse pas... *honte J'aime son côté über sur de lui et nonchalant au début, qui parle anglais tout le temps (plutôt bien!!) puis, à côtoyer Pilsook et les autres membres du groupe ( et après quelques baffes virtuelles), il évolue et se remet en question. Ce qui ne l'empêche pas de rester passablement égocentrique! WooYoung est plutôt très mignon, mais pas de swoon à l'horizon (il est très jeune et ça se voit. Je veux dire, on voit bien qu'il a 22 ans, il fait clairement son âge). M'enfin pour l'instant, il occupe la place de crush annuel même si en l'occurrence je pense que le crush provient du perso et pas de WooYoung.
- PilSook + Jason. Environ 5 minutes de temps d'antenne par épisode. Soit des clopinettes. Ben ça m'a suffit... leur couple est tellement adorable que ça a suffit à m'accrocher pour 16 épisodes. Voire plus, si plus il devait y avoir eu que ma phrase elle est pas française. Ils sont archi kiki sans tomber dans le trop. Peut être que c'est dû au fait qu'on ne les voit pas beaucoup mais je pense sincèrement que leur histoire est bien traitée et que tout ça se tient. Même si j'aurais aimé les voir un peu plus et un peu mieux comprendre le pourquoi du comment des sentiments de Jason à l'égard de PilSook. J'aime beaucoup la fin du drama s'agissant de leur couple, toujours aussi kikis et in luv Spoiler vidéo sans spoiler ^^
Spoiler:
Spoiler vidéo avec spoilers!!
Spoiler:
- Pilsook + Jason qui chantent du 2AM!!! Ils chantent aussi bien l'un que l'autre, et en plus, c'est une de mes chansons préférées!!
- Le personnage de la prof, Kyung Jin, absolument méchaaaante et froide et dure et cassante au début qui devient complètement tarée tendance kawaï au fur et à mesure est génial!
- JYP est super drôle!! Je ne le savais pas aussi doué en tant qu'acteur comique! Je ne le connaissais que dans son rôle de producteur/chanteur dans la vraie vie, je crois d'ailleurs que c'est un de ses premiers dramas, si c'est pas le premier. Je me suis beaucoup amusée aux dépens de son personnage, qui est un peu tordu et vraiment très drôle, avec un réel sens de l'auto-dérision (régulièrement, la bande son utilise ses propres chansons dans un cadre comique).
- Le drama présente une belle galerie de personnages, bien construits et cohérents dans leurs actions et leurs motivations. Côté secondaires, certains un peu moins intéressants que d'autres (le président de l'école, bof bof, les autres élèves sont totalement transparents...), mais l'ensemble est sympatoche comme tout.
- Beaucoup de fous rires, il y a des scènes très drôles, plein de cameos (Kim Hyun Joong, 2PM, Super Junior..., ça fait limite placement de produits parfois quand même...) Une scène très drôle où, pour un concours de danse, ils sont tombés sur le sujet « oiseau » Et je ne reparle même pas de la « parodie » de Girls Generation ou de celle de BOF, lorsque le personnage de Sam Dong avoue aux autres avoir menti à sa mère en se faisant passer pour le king de l'école tendance Goo Jun Pyo! Et je ne parle même pas de
Spoiler:
la flash mob dans le dernier épisode, j'adooore les flashmobs!! et la préparation est trop drôle lorsqu'ils coincent les autres élèves un par un!!
- J'ai apprécié le fait qu'en pleine période de scandales dans le milieu de la production musicale coréenne (chanteuses qui se barrent aka KARA, chanteurs qui se font virer aka deux membres de U-Kiss, dénonciation du harcèlement sexuel à la télé), ils n'hésitent pas à parler de ces fameux scandales en mettant en scène
Spoiler:
le fait que le directeur de la boite de prod ait tenté d'abuser d'une des membres du groupe
- En terme de prod générale, le tout est plutôt bien ficelé. L'histoire est assez approfondie avec de bons revirements de situation, cohérents, maitrisés et sans temps morts. Seul bémol sur la photo qui dans l'ensemble ne m'a pas frappée comme superbe. Mais il y a quelques scènes de danse bien filmées et où la lumière est jolie.
- J'ai énoooormément aimé le dernier épisode! Plein de revirements (attention c'est über spoiler, hein? Donc à part Nettie et Ellea, on n'ouvre pas!!!)
Spoiler:
Si il y a bien un truc que je n'attendais pas, c'est le fait que Sam Dong soit K!!!
Le fait que le dernier épisode soit si bon est assez rare pour être souligné et re souligné. En général, les derniers épisodes sont moins efficaces que le reste et là ça n'arrête pas!! Du suspense, de l'émotion, de la surprise, bref parfaitement maitrisé!
Les Moins: - comme je l'ai dit, je n'ai pas du tout accroché aux personnages principaux. Que ce soit la vile morue qui n'en est pas une mais un peu quand même que finalement non, ou que ce soit l'héroine, même si elle évolue dans la bonne direction et devient un brin adorkabeul dans les derniers épisodes. J'ai trouvé, tout comme Nettie, que Suzy jouait un peu avec ses pieds, surtout au début. Je n'ai pas non plus accroché aux deux premiers rôles masculins. Beaux gosses, certes, mais j'ai encore dû rater un truc qui fait que. En conséquence, le triangle amoureux ne m'a pas touchée en dehors de quelques scènes clés assez classiques au demeurant et qui donnent forcément quelques papillons dans l'estomac et un piti peu le coeur dans un étau. Pour quelques secondes. Pas de larmes, pas de Oh mon dieu non pas çaaaaa. Jusqu'aux tous derniers épisodes, où là je me suis aperçue que mine de rien, je m'étais attachée au perso de Sam Dong... m'enfin pas des masses quand même car...
- L'élément
Spoiler:
surdité de Sam Dong m'a laissée totalement froide. Je me disais, ouais ok un malheur de plus...Tout comme l'élément, rédemption du père de Jin Guk d'ailleurs...
C'est peut être moi la vile morue au final...
- l'ensemble de ces éléments négatifs fait que l'histoire de fond à savoir qui est le fameux K qui gagne un Grammy en 2018 m'est un peu passée très très loin... jusqu'au dernier épisode où là j'avais quand même trèèès envie de savoir!!! mais entre temps, j'avais un peu perdu de vue le point de départ du drama. Je me demande dans quelle mesure c'est pas voulu. Les persos sont mis en avant, bien plus que ne l'est le pitch de base. Je me dis que ce qui est important c'est leur amitié, et pas le fait de savoir vraiment qui est devenu quoi!
- Mr Winter Sonata en personne joue le directeur de l'école. Ben heureusement qu'il est là qu'au début du drama parce qu'il me fait sérieusement flipper. J'vous jure! Je sais pas si c'est le botox, ou le fait qu'il ait probablement le même chirurgien esthétique que les membres de SS501, mais son visage ne bouge pas et est éclairé comme le visage de Nikki dans un épisode des Feux de l'Amour. Vous voyez ce rendu hyper poudré, vachement lumineux, limite plastifié? Ben voilà...
- Je sais pas quelle température il fait dans leur école, mais régulièrement, quand ils se parlent, il y a de la vapeur. Et quand je dis vapeur c'est méga vapeur, genre on est au pôle nord!! Pour une super école très connue et hype, ne pas payer ses factures de chauffage, c'est mal.
Je le redis, je pense sincèrement que j'ai raté un truc. Je n'ai pas été emballée par l'histoire principale (qui prend, logiquement, pas mal de place et de temps), mais par tout le reste ou presque. C'est fou que ce drama me rende complètement schizo. D'un côté, je trouve ça assez moyen sur tout un pan de l'histoire et de l'autre, je souris bêtement rien que d'y penser... Ce qui fait que je suis en train d'écrire que l'histoire principale ne m'a pas emballée mais en même temps je me dis « tu vas pas écrire ça, c'était vraiment bien »... J'en suis arrivée à la conclusion, après mûre réflexion, que le drama avait mis du temps "to grow on me". Je ne trouve pas le mot en français donc je ne sais pas si c'est clair. ça se traduit par « plaire de plus en plus », mais il manque la notion de pousser, grandir, vous voyez ce que je veux dire? Ok c'est pas forcément le lieu pour débattre de questions de traduction
Donc ça reste un excellent drama que je conseille si vous aimez les dramas scolaires, si vous aimez la K-Pop et si vous avez envie de regarder du pas prise de tête fort fort sympathique. En cherchant les vidéos sur Youtube, j'ai reregardé des petits bouts et c'est souvent la franche rigolade! Plus le fait que rien que pour le couple Jason/Pilsook, ça vaut le visionnage. Mais je suis pas très objective. Je les adore. Quoi, c'était pas clair?
Voilààà j'arrête de vous saouler et je pars me planquer
_________________ ずっと続く道 これからも変わらずに 同じことで笑っていよう 一人じゃないよ アホな仲間と =☆= In a road that keeps going without change, let’s keep laughing about the same things. =☆= =☆=☆=☆= You’re not alone. You’ve got this stupid friend with you (道, 丸∞すばる) =☆=☆=☆=
mimidd Aki no Hoshizora
Nombre de messages : 15717 Localisation : with a Japanese man singing for Rotterdam Date d'inscription : 17/04/2006
Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 9 Avr 2011 - 21:32
QUEEN OF REVERSALS
présenté par Scarlett
Genre : romance, comédie Episodes : 31 Année : 2010-2011 avec : Kim Nam Joo, Park Shi Hoo, Jeong Joon Ho, Chae Jeong An drama en relation : Queen of housewives
Une petite présentation s' impose vu que je vous ai saoûlé avec ce drama et sur la suggestion de Mimidd, je m' y colle mais soyez indulgente, c' est ma 1ére présentation de drama
Synopsissource Hancinema A romantic comedy that revolves around the life of a thrifty housewife who overcomes the setbacks in her life. She once believed that marrying a man she loved would bring all the happiness she could ever want in life. However, after facing a string of obstacles just to marry her boyfriend, she finds that married life is not a bowl of cherries. Nothing in life turns out the way she imagined it would. All she wanted was a steady paycheck, a reasonable mortgage that she and her husband could afford, happy children, and a devoted husband. But life has a way of throwing curve balls at you and so it goes. Unexpected events in her life push her and her family to the brink. But after hitting the pits, she rises to emerge stronger than ever.
Les personnages principaux: Hwang Tae Hee (Kim Nam-joo) est responsable d'équipe dans la société Queens . Lorsqu'elle y rencontre Bong Joon So et Baek Yeo Jin, le premier devient sont amoureux et la seconde sa rivale. Elle doit non seulement gérer sa situation de travail, mais elle doit en plus aider son patron et le chef de son département, Goo Yong Shik (PSH), à passer d'un je-m'en-foutiste insensible à un excellent leader. Goo Yong Shik est le fils du président de la socièté. Son demi-frère ainé n' appréçie pas du tout son retour et va tout faire pour lui gâcher sa vie professionnelle, familiale et amoureuse aidée d' une haute responsable avide de pouvoir et machiavélique…. Une rivalité s' installe entre 2 équipes au sujet d' un projet commun et celle de Goo Yong Shik (PSH) doit faire ses preuves s' il veut accéder aux plus hautes fonctions. Dans ce drama beaucoup de drames, de trahisons, de coups bas mais aussi beaucoup d' humour, d' émotion et de swoon. Les personnages évoluent ensemble et les seconds rôles ne sont pas en reste.
Ce qui est original dans ce drama , c' est que tout le1er épisode se concentre sur tout ce qui se passe dans un drama de 16 épisode la rencontre de l’ héroine avec l’ élu de son cœur et une rivale dans le travail mais aussi en amour quelques petites hésitations et petits tracas et hop son mariage vite fait bien fait, et on se dit on va où maintenant?... vont-ils vivre heureux et avoir pleins d’ enfants ? Pas si sûr !!!
Le fond de l' histoire, c' est aussi celle de trentenaires qui ont du mal à gérer leurs vies professionnelles et leurs vies personnelles et ce qui est aussi original dans ce drama, c' est la relation qui s' installe entre un jeune homme et une femme beaucoup plus agée que lui et elle est trés bien traitée.
L' héroïne qui ne me plaisait pas trop au début mais qui s' avère être quelqu' un de vraiment trés attachant!
Spoiler:
Il y a a encore beaucoup d' autres personnages haut en couleur dans ce drama en particilier le secrétaire de Goo Yong Shik (PSH) qui le reprend quand il le mérite mais il sera vite dépassé et on entendra souvent cette phrase célèbre dans tous les Kdramas "mes ancêtres ont dû trahir leur pays..."
Spoiler:
J' ai beaucoup aussi le membre de la team de l' équipe de Goo Yong Shik (PSH) avec qui celui nouera une relation presque père/fils trés émouvante et trés drôle.
Spoiler:
Outre les videos que j' ai postées dans le topic adhoc, voiçi l' ost partie1
Et pour finir le meilleur parce-qu' à la base, c' est à cause de lui que je me suis jetée lançée sur ces 31 épisodes !!!
Spoiler:
A bientôt de lire vos avis!!!
Spoiler:
Avis :
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Dernière édition par mimidd le Sam 9 Avr 2011 - 22:43, édité 1 fois
mimidd Aki no Hoshizora
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 9 Avr 2011 - 21:57
LIFE IS BEAUTIFUL
présenté par mimidd
Genre : drama familial, romance, crevettes gay ^^ Episodes : 63 Année : 2010 avec : Kim Yong Rim, Choi Jung Hoon, Kim Young Chul, Kim Hae Sook, Kim Sang Joong, Yoon Da Hoon, Song Chang Ui, Lee Sang Yoon, Nam Gyu Ri
Comme promis, une petite présentation de Life is Beautiful, aka le k-drama de 63 épisodes diffusé en 2010 qui a eu raison de mon appréhension envers les-dramas-qui-ont-beaucoup-beaucoup-beaucoup-d'épisodes
That child is my heart, my everything ...
De quoi çà cause ? Le drama raconte tout bêtement le quotidien d'une famille de Jeju Island. On entre de plain pied dans leurs vies, et on en sort de la même façon (çà m'a un peu surprise d'ailleurs, mais avec du recul, je me dis que çà ne pouvait finir que comme çà ). Il ne se passe rien de vraiment extraordinaire, mais çà n'empêche qu'on s'attache très rapidement à tout ce petit monde et on ne s'ennuie pas un seul instant.
alooors, pour l'album de famille :
Byung Tae et sa femme Min Jae, qui ont la soixantaine, et qui sont mariés depuis 30 ans. Lui est maraicher et tient une pension de famille, et elle est prof de cuisine.
Leur fils ainé, Tae Sub (34/35 ans), est médecin. Il est issu du premier mariage de Byung Tae (sa mère est décédée). C'est un peu beaucoup pour lui que j'ai commencé à regarder ce drama . Parce que l'une des storylines de LIB s'attache à Mr Puppy Eyes et à ses problèmes sentimentaux un peu compliqués ... parce que sa famille cherche à le caser avec toutes les jeunes filles à marier de la région, alors que son coeur n'est plus à prendre, car il l'a déjà été par ...
... Kyung Soo, photographe de son état. La famille de ce dernier accepte très mal son homosexualité, en particulier sa mère aka la vile morue de ce drama (même si c'est plus compliqué que çà ^^). Car il faut savoir que Kyung Soo est divorcé, et père d'une petite fille cro choupi-meugnonne, Soo Na, donc ses proches ne comprennent pas pourquoi il ne peut pas se sacrifier et continuer à vivre en faisant semblant ( )
La fille aînée, Ji Hye, 34/35 ans également (issue du premier mariage de Min Jae) et son époux, Soo In. Ils ont une fille, Ji Na, toute choupi trognonne elle aussi. Sur le papier, le couple parfait, mais le caractère intransigeant de Ji Hye va finir par avoir raison de l'obéissance de son cher et tendre.
Ho Sub, le fils cadet, moniteur de plongée. Ce grand gaillard enjoué de ... heuuu ... je sais plus son âge, mais il doit avoir dans les 27-30 ans, va perdre le sourire en voyant débarquer ...
... Yeon Joo, la nouvelle assistante assez revêche de sa mère.
Enfin, le "bébé" de la famille, Cho Rong (la petite vingtaine ?), insouciante, espiègle, qui ne pense qu'à attirer dans ses filets un gros poisson ...
... et qui en attendant, dicte ses 4 volontés à choupi Dong Gun , un camarade de classe qui n'a d'yeux que pour elle.
Sans oublier les oncles célibataires (aka les frères de Byung Tae) :
Byung Joon (47 ans), l'oncle qui a un balai dans le *** , pour qui le devoir et les responsabilités passent avant tout. C'est donc sans surprise que sa rencontre avec ...
... sa nouvelle boss japonaise (qui est à moitié cinglée et qui se comporte comme une gamine de 12 ans) va faire quelques étincelles. Acessoirement, la dite boss se trouve aussi être la cousine de la "petite amie" de Tae Sub au début du drama, Chae Young, dont j'ai oublié de faire une cap
Byung Gul (42 ans), aka l'oncle ronchon qui dit tout ce qui lui passe par la tête, même et surtout si ce sont des choses désagréables. Accessoirement, c'est mon personnage préféré du drama ^^
Et enfin (oui, çà y est, j'en ai presque fini avec la présentation des personnages principaux )
la grand mère, que même si j'écrivais une thèse sur elle, ce serait pas suffisant pour dire combien elle est géniale
et le grand père, aka le méga boulet. Au début du drama, on assiste à son retour au bercail après une absence de 30 ans. Car oui, monsieur, conformément à une coutume de Jeju Island (dû au fait qu'après je ne sais plus quelle insurrection sur l'île, il y avait eu une pénurie d'hommes) avait décidé en son temps de pratiquer la polygamie. Sauf qu'il a un peu outrepassé ses droits en convolant successivement avec une demi douzaine de femmes. Inutile de vous dire que la grand mère (aka la femme n°1) était un peu beaucoup furax et l'avait rayé de sa vie. Manque de pot, les boulets, surtout ceux qui sentent que la fin est proche, c'est tenace ...
Je vous conseille ce drama :
- si vous en avez assez de la vraie vie des dramas. Ici les gens appuient sur le bouton off de leurs téléphones pour les éteindre. Ils utilisent des voitures pour se rendre d'un endroit à l'autre, et s'ils sont bourrés, ils appellent un taxi ou un chauffeur. La course à pied, c'est seulement le matin, en guise d'exercice physique. D'ailleurs, j'adore quand les personnages disent : "nan, mais tu te crois dans un drama, là ?" Idem pour les secrets de famille, les quiproquo et autres maletendus. Comme aiment à le répéter les personnages, dans cette famille, quand il se passe un truc, tout le monde est au courant dans la demi heure - si vous voulez vraiment voir bosser/étudier des gens qui sont sensés bosser/étudier ^^ - si les méchantes belles mères vous saoulent - si vous en avez ras la casquette des chansons qui reviennent en boucle et des flashes back à répétition. Y'en a pas du tout dans ce drama - si les paysages de Jeju vous font rêver - si çà vous amuse de voir des gens se gameller (çà arrive à chaque fin d'épisode) - si vous avez envie de saliver devant votre écran parce qu'il y a plein de scènes de repas
mais aussi et surtout :
- si vous aimez les histoires qui font pleurer, mais qui vous laissent un grand sourire sur le visage à la fin de chaque épisode . je ne vais pas vous cacher que certains épisodes sont assez difficiles émotionnellement parlant, je me suis retrouvée à sangloter comme une grosse baleine à plusieurs reprises, mais c'est un drama qui est foncièrement optimiste et qui vous apportera plein d'ondes positives - si vous aimez les crevettes gays . Je l'avais déjà dit, mais c'est l'un des rares (voire le seul ?) drama familial à dresser un portrait positif de l'homosexualité. Ce qui est une gageure en Corée. Certains passages du drama ont d'ailleurs été censurés, et des associations de mères de familles "bien pensantes" avaient crié au scandale Que dire à part que je shippe à mort le couple Tae Sub-Kyung Soo . Ils sont adorables ensemble, c'est un crève coeur de se dire qu'ils ne peuvent pas s'aimer au grand jour . Je pense en particulier aux scènes où ils se balladent dans la rue, et qu'ils font semblant d'être saouls, parce que c'est le seul moyen pour eux de s'enlacer/de se tenir côte à côte sans se faire remarquer et sans récolter des réactions de dégoût. C'est triiiiiiiiiiiste Bref, ce drama donne de très belles leçons de tolérance et d'ouverture, qui ne sont malheusement pas inutiles, vu les préjugés qui ont encore cours, en particulier en Corée
Je reposte la vidéo que j'avais déjà postée :
- si vous aimez les personnages complexes. C'est clair qu'en 63 épisodes, la psychologie des personnages est très approfondie, et on a droit à de jolies évolutions. Il n'y a pas de manichéisme, les personnages ne sont jamais ni tout blancs ni tout noirs. La mère de Kyung Soo est assez horrible, ce n'est pas Galy qui dira le contraire, mais en même temps, c'est quand même la seule de sa famille qui garde contact avec son fils. Et j'ai eu une période de désamour par rapport à Byung Gul. J'ai adoré ce personnage dès le début, avec sa franchise, son humour, son côté enfantin, sa facette plus sérieuse, voire angoissée, mais sa réaction après le coming out de Tae Sub m'a horriblement déçue. Sauf que j'ai tout oublié lors de LA scène de l'épisode 24, son désarroi, sa déclaration d'amour m'ont émotionnée à un point que je ne saurai décrire . Bref, ce sont des personnages humains, avec leurs courages et leurs lâchetés. - si vous vous intéressez à la vie que peuvent mener des coréens "normaux". On est d'accord, c'est un drama, pas un documentaire ^^, mais c'est quand même vachement intéressant culturellement parlant. Surtout qu'on a des personnages de différentes générations, et qui ont donc forcément des visions différentes de la vie. - si vous aimez les caliiiiins belles déclarations d'amour (pas obligatoirement amoureuses, hein, même si y'en a de très belles dans ce drama. Mais je pense aussi à l'amour entre parents/enfants, belle mère/belle fille etc)
Je vais m'arrêter là parce que je ne voudrais pas vous spoiler ni vous saouler, mais j'ai énormément aimé ce drama , les 63 épisodes m'ont paru très courts, j'aurais bien signé pour 63 épisodes supplémentaires . Bref je ne regrette absolument pas d'y avoir jeté un oeil
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 9 Avr 2011 - 22:32
ATHENA : GODDESS OF WAR
présenté par Nettie
Genre : action, thriller, romance Episodes : 20 Année : 2010 avec : Jung Woo Sung, Cha Seung Won, Soo Ae, Lee Ji Ah, Kim Min Jong, Choi Si Won drama en relation : IRIS
Maintenant voici du lourd, loin des histoires romantiques, j'ai nommé Athena: Goddess of War. On en avait déjà parlé un peu, je crois.
L'histoire
Citation :
Un groupe terroriste nommé "Athena" et mené d'une main de fer par le machiavélique Son Hyuk (Cha Seung Won) menace la Corée du Sud et le monde. Lee Jung Woo (Jung Woo Sung), l'agent de la National Security Agency est chargé de déjouer leur complot. Le drama débute lorsque la fille du président est enlevée en Italie. Jung Woo et son équipe est alors chargé de la retrouver et de la ramener saine et sauve au pays.
Mon avis
Amateurs de course poursuite, d'histoires d'espions et de complots, vous allez être servi! On assiste à des scènes d'actions à couper le souffle! Cascades, explosions... Si les premiers épisodes m'avaient beaucoup enthousiasmés (surtout la partie en Italie avec de superbes images des Alpes transalpines), je reste un peu sceptique sur le fond de l'histoire... En fait, si j'ai bien compris, il s'agit d'un complot visant à récupérer les secrets de l'énergie nucléaire de la Corée du Sud... Le traitement de l'histoire est assez compliqué avec quelques longueurs (surtout les réunions à la Maison Bleue ).
Les +
- Cha Seung Won est imposant et effrayant par certains aspects, il se déshumanise au fil des épisodes pour devenir un être sans pitié... *Mode fangirl On*: quelle prestance, il est tout simplement magnifique dans ses costards!
- Les scènes d'actions qui m'ont coupé le souffle, un seul mot "wouah!"
- Les paysages: magnifiques paysages italiens et entendre nos héros parler un petit peu italien m'a fait sourire
- Le suspens (mais pas pour tous les épisodes)
- Des acteurs confirmés: Cha Seung Won (The City Hall), Jung Woo Sung (Le bon, la brute et le cinglé), Lee Ji Ah (Beethoven Virus) Les -
- Les relations amoureuses: j'aurais que ça soit un peu plus exploité, je reste sur ma faim . Lee Jung Woo est un peu trop vite amoureux, n'arrête pas de sourire comme un grand bêtat (au début) et n'arrête pas de coller Hye In (ah! les rencontres du hasard!). Un autre exemple:
Spoiler:
La relation entre Sun Hyuk et Jae Hee, ils passent une nuit ensemble puis plus rien! Je pense que cela aurait été bien de développer un peu plus...
- L'histoire: Comme je l'ai dit, l'histoire comporte certaines longueurs inutiles (l'apparition de la chanteuse Boa, j'ai toujours pas compris ce qu'elle faisait là...) et au final, il y a des passages que je n'ai vraiment pas compris... (les enjeux politiques, ce n'est pas tellement pas ma tasse de thé).
- Trop de flashback tue le flashback: tout est dans le titre!
- Un peu trop de violence gratuite: notamment la scène finale, était-ce vraiment nécessaire? Suis-je trop sensible peut-être?
Pour finir, la série a un peu du mal à se trouver entre l'histoire d'espionnage et l'histoire personnelle des personnages. On a du mal à ressentir de véritables sentiments pour eux, vu que leur psychologie est souvent effleurée sans être vraiment approfondie.
Au final, je m'aperçois que j'ai quand même écrit plus de points négatifs que positifs. C'est une série qui vaut néanmoins le coup d'œil, car cela change un peu des traditionnelles comédies romantiques...
Pour finir quelques images
Spoiler:
Un de mes personnages préférés qui ajoute une petite touche d'humour à une ambiance un peu pesante par certaines moments. J'ai bien aimé ses petites gaffes...
Non, je n'aime pas Cha Seung Wo enfin si juste un peu
Avis :
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Sujet: Re: K-dramas (récapitulatif) Sam 9 Avr 2011 - 23:04
HELLO MISS
présenté par Scarlett
Genre : romance, comédie Episodes : 16 Année : 2007 avec : Lee Ji Hoon, Lee Da Hae, Ha Suk Jin, Yun mi Joo
je me suis lançée dans Hello Miss (aka Hello baby, aka Hello My lady!) que je vais présenter un peu plus longuement vu que je crois personne ne l’a jamais vu içi Je dois dire que je trouve le titre un peu nul mais bon ça ne m' a pas empêchée d' appréçier le drama Ce drama est basé d' aprés un roman "Kimchi Mandu" mais je ne connais pas l' auteur.
C’ est l’ histoire de Lee Su-ha (joué par Lee Da-hae l’ actrice qui joue dans My Girl et que j' aime beaucoup) 38éme héritière du clan Jae Ahn Lee et nommée par les anciens du clan propriétaire du domaine ancestral de Hwa Ahn Dang. Quand une entreprise veut acheter le domaine, elle s’ y oppose farouchement. Le mandataire Hwang Dong-kyu (joué par Lee Ji-hoon), qui n’ est autre que le petit–fils et héritier du président de l’ entreprise se fait carrément jeté et il en verra de toutes les couleurs toutes les fois qu’ il recidivera ce qui donnera des situations plus ou moins comiques. Notre héroïne devra trouver une solution pour garder son domaine et trouver des fonds pour l’ entretenir. Cela va la conduire jusqu’ à Séoul où elle sera confrontée à la vie moderne. Tout va se compliquer par la suite…. -Lee JI-Hoon qui joue le héros
Spoiler:
-Ha Seok-Jin qui joue le cousin
Spoiler:
-Lee Da-Hae qui joue l' héroïne
Spoiler:
C’ est une comédie très amusante qui oscille entre le moderne et l’ ancien temps, on se croirait dans un drama historique par moments avec costunes d’ époques et châpeaux et c’ est ce mélange qui m’a plu ! les personnages secondaires sont très intéressants , il y a l’ autre petit-fils qui lorgne sur l’ héritage de l’ entreprise ainsi que sur l' héroïne et l’ acteur est très mignon ! il y a aussi plusieurs morues mais pas trop méchantes. Le grand-père est assez génial bien que vers la fin, je l’ ai trouvé un peu trop capricieux ! Alors le domaine sera-t-il vendu pour devenir un centre d’ attraction ou pas ??? Pour le savoir, regardez ce drama qui ne se prend pas la tête et même si j' ai deviné de suite avec qui l’ héroïne va finir je me suis bien amusée à le regarder, il y a des moments de swoons des scènes très déjantées et j’ ai oublié de dire que la copine de l’ héroïne est complétement farfelue!
Le premier opening ..tout un programme
Et un autre
Spoiler:
Avis :
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